Julien a écrit :Cela ne changera rien au fait qu’à 9:05 H Bush a été informé du second crash, en l’avisant qu’il s’agissait bien d’une attaque coordonnée contre l’Amérique, et qu’on l’a laissé terminer sa séance sans agir pendant une longue demi heure.
Cela n’a absolument rien à voir avec vos soucis de longueur dans la transmission des informations.
Ok, donc il était prévenu.
Raison officielle invoquée est : on avait estimé qu’il n’y avait pas de caractère d’urgence.
Dans ce cas, reste à savoir qui a décidé que le président ne courrait aucun risque, et en vertu de quels éléments, alors qu’on venait tout juste de se rendre compte que le premier crash n’était pas un accident, et que les radars indiquaient de nombreuses alertes de détournements ?
Ba ça, c'est à vous de le dire.
C'est vous qui sous-entendez que ceux qui protégeait le président n'avait pas de bonne raison de ne pas le déplacer, donc c'est à vous de nous dire si la procédure est d'automatiquement déplacer le président ou même si le président est censé être directement impliqué en cas d'attentat (ce qui n'est pas certain, encore une fois, il va falloir savoir qui est responsable dans ce cas là et ne pas oublier que les USA ne sont pas un pays centralisé.)
Quant à la manière de réagir face à la situation, vous utilisez le biais de rétrospective pour justifier son comportement.
Comme le dit Florence, vous faites largement pareil, en analysant la situation à la lumière de la gravité de l'évènement, tel qu'on la connait maintenant et de la réaction extrêmement violente que les USA ont eu par la suite.
Mais c'est aussi un jugement à postériori basé sur le fait que les USA ont fait des attentats un drame national et un motif de guerre, alors qu'au moment des faits, rien ne dit que la chose a été immédiatement analysée de la sorte. Les questions à se poser sont:
-ce fait était-il suffisant pour mettre tout le pays sur le pied de guerre et justifier de mettre le président en position de chef des armées et de le mettre en lieu sur ?
-si on savait déjà que la situation pouvait devenir beaucoup plus grave encore avec l'écroulement des tours et les autres avions ?
-si toute l'information a bien été relayé jusqu'en haut (voir encore l'histoire du mode de fonctionnement des administrations et qui était responsable, sachant que le président des USA n'est pas un maître absolu qui gère toute situation de lui même, s'il est celui qui décide de la riposte, en cas d'urgence il y a fort à parier qu'il n'ait aucune compétence particulière et donc qu'on n'ait pas besoin de lui dans l'immédiat pour gérer la crise.)
C'est ça qu'il faut que vous ameniez comme élément pour justifier de votre incrédulité face à la raison avancée par les autorités qui était en charge, sans ça, c'est un simple argument d'incrédulité qui n'a aucune valeur.
Est-ce que vous avez les preuves qui montre que le comportement des acteurs en présence était anormal et si oui, que le dysfonctionnement était délibéré.
Vous partez du principe, que tous les détails des opération auraient dû être planifiées dans leurs moindres détails sans jamais créer de fausses notes.
Les conspiros partent du même principe en acceptant sans coup férir qu'il soit possible de planifier un tel évènement sans que 11 ans après, rien ne filtre sur cette préparation (toutes les soi-disant preuves des conspiros sont des éléments postérieurs à l'évènement, ils n'ont aucun témoignage de comploteur, aucun élément de preuve de corruption de ceux-ci, aucun élément d'achat du matériel nécessaire...les seuls éléments potentiellement antérieurs sont des supputations sur des coïncidences qu'ils jugent troublantes)
Je ne fais que pousser la logique plus loin en demandant justement, pourquoi dans les théories de conspirations, les comploteurs ne font des erreurs qu'après l'attentat déclenché alors qu'ils ont presque parfaitement exécuté le début sans que personne ne s'en aperçoivent et surtout, pourquoi les erreurs sont aussi idiotes ?
S'ils ont planifié un attentat aussi complexe, pourquoi n'ont il pas planifié l'alibi des membres du complot ?
Dans vos théories, qu'est-ce qui justifie cet étrange coïncidence d'apparition de comportement étrange presque uniquement après le début de l'attaque et quasi pas avant ?
Feriez-vous la même analyse en ce qui concerne la réaction de Rumsfeld (abandon de poste dans les moments les plus cruciaux), qui va tout à fait dans le même sens ? Je l’évoque en passant, car tout comme pour Bush et le secret service, son comportement laisse à penser qu’il savait que le danger était passé !
Peut-être le savait-il. Dans la mesure où un attentat est une attaque ponctuelle, ils avaient peut-être déjà évalué le fait que le principal risque était déjà advenu.
Après, si c'est le cas, il faudra prouver qu'ils le savaient d'avance et qu'il ne s'agit pas d'une connaissance acquise dans le courant des évènements (en plus de prouver qu'ils le savaient bien, ce qui est encore loin d'être le cas.)
S'il y avait des rumeurs d'attentat avant l'attaque, qu'il y ait eu une analyse de la situation jugeant le principal danger déjà survenus n'est pas impossible puisque la rumeur se trouvant confirmée, la recherche des éléments en rapports avec cette rumeur s'en trouve fatalement simplifiée.
Encore une fois, c'est à vous de prouver tout ça.
de trois, parce qu'une requête d'un quleconque citoyen francais sera pur et simplement ignorée.
Une requête peut-être, mais on remarquera que même les associations de troofers n'ont pas utilisé le levier judiciaire ou l'appuie d'une structure internationale, quel que soit leur pays, alors qu'elles avaient pour elle un potentiel plus important de plaignants.
Même les pays ouvertement conspiro comme l'Iran, qui utilise ça dans sa propagande à l'intérieur et à l'extérieur n'est pas passé par la CPI, ou l'ONU et l'argument du complot n'est jamais utilisé en dehors de cette propagande, alors qu'il y a matière à dénoncer une guerre illégale et à affaiblir la position diplomatique américaine dans le monde en lançant ouvertement ce genre de procès, même si on se doute bien que ça ne débouchera sur rien de concret faute de moyen de coercition face aux USA.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)