Re: Élections USA
Publié : 10 nov. 2012, 08:18
				
				Bon Beetlejuice, donne ta définition de la dictature et ta source, parce que moi, j'utilise celle de dicos que j'ai cité. Je crois les avoir honnêtement appliquées et pas vraiment les avoir adaptées à ma petite idéologie biaisée.
http://www.larousse.com/en/dictionnaire ... ture/25352
Pragmatiste vs légaliste : c'est pas des insultes, t'as qu'à me traiter de realpolitikar ou de cynique si tu touve que "prgamatique" fait un peut trop positif comme terme. Que pensez vous de l'analyse que je fais de la situation des gens dans un territoire controlée par une administration qu'il n'ont pas élue ?
Autre remarque, lorsque je parle de principe démocratique, porquoi pensez vous que je parle de principe moral (sous-entendu d'une classification vague du monde en gentils et en méchants ?). Je parle d'un principe légal, c'est à dire d'un ensemble de pratiques, malheureusement écris nulle part, mais qui sont un peu plus qu'un vague sentiment de chaud au coeur. La démocratie, c'est un système politique où le peuple est souverain (ça va, c'est pas une définition trop tordue ni confuse celle là?). Comme on n'a pas de machine permettant de détecter le degré de souveraineté du peuple, ça passe par des pratiques et des principes : les gouvernants doivent être des représentants du peuple, doivent être élus ou nommés par des gens élus, ou approuvé par le vote populaire. Une élection doit se faire avec une certaine équité entre les candidats, avec une parole politique libérée, une opposition légale, un vote secret.
Tout ceci c'est pas des principes de droitdelhommiste bisounoursien, c'est des pratiques principales, des pilliers sans lesquels on ne peut nommer un pays une démocratie. Ce ne sont pas non plus des principes absolus : on accepte que les prionniers aux US n'aient pas le droit de vote, on accepte qu'il soit interdit en France de former un pays nazi. Ceci dit, dire que ce sont des principes séparés de la notion de démocratie, et que ce serait finalement céder à l'idéologie à la mode que d'associer liberté d'expression politique et démocratie, je pense que c'est faux, et que là, celui qui ajuste ses définitions à sa propre vision du monde, ce n'est pas vraiment moi.
Poulpeman : l'oligarchie et le lobbyisme, c'est certes détestable, mais je pense que ce sont des problèmes qui tendent à apparaitre justement dans les régimes démocratiques. Ils peuvent les pourrir de l'intérieur, mais je pense que leur existence ne suffit pas à justifier la fin d'un régime démocratique.
Etienne : Ce que tu as mis en gras indique que le président doit rendre régulièrement compte au Congrès des personnes tombat sous le coup de cette loi d'exception. Il ne donne aucun pouvoir pour les contester. Aussi, Obama peut arrêter la moitié du Congrès et dire à la prochaine session "oui, vos collègues viendront pas, ils aidaient la famille de Ben Laden, qu'on vient finalement de considérer comme proche d'AlQueada"
			http://www.larousse.com/en/dictionnaire ... ture/25352
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dictature#D.C3.A9finitionsRégime politique dans lequel le pouvoir est détenu par une personne ou par un groupe de personnes (junte) qui l'exercent sans contrôle, de façon autoritaire ; durée pendant laquelle s'exerce le pouvoir d'un dictateur.
Encyclopædia Universalis : « La dictature est un régime politique autoritaire, établi et maintenu par la violence, à caractère exceptionnel et illégitime. Elle surgit dans des crises sociales très graves, où elle sert soit à précipiter l'évolution en cours (dictatures révolutionnaires), soit à l'empêcher ou à la freiner (dictatures conservatrices). Il s'agit en général d'un régime très personnel ; mais l'armée ou le parti unique peuvent servir de base à des dictatures institutionnelles. »
Un peu marre d'entendre dire que j'imagine un peu ce que je veux.Dictionnaire culturel (Le Robert) : une dictature est une « concentration de tous les pouvoirs entre les mains d'un individu, d'une assemblée, d'un parti ; organisation politique caractérisée par cette concentration de pouvoirs », (il cite comme exemple entre autres Cromwell et les Jacobins), et un dictateur est une « personne qui après s'être emparée du pouvoir l'exerce sans contrôle » ou une « personne qui exerce le pouvoir dans un régime qu'on peut à juste titre qualifier de dictature. »
Pragmatiste vs légaliste : c'est pas des insultes, t'as qu'à me traiter de realpolitikar ou de cynique si tu touve que "prgamatique" fait un peut trop positif comme terme. Que pensez vous de l'analyse que je fais de la situation des gens dans un territoire controlée par une administration qu'il n'ont pas élue ?
Autre remarque, lorsque je parle de principe démocratique, porquoi pensez vous que je parle de principe moral (sous-entendu d'une classification vague du monde en gentils et en méchants ?). Je parle d'un principe légal, c'est à dire d'un ensemble de pratiques, malheureusement écris nulle part, mais qui sont un peu plus qu'un vague sentiment de chaud au coeur. La démocratie, c'est un système politique où le peuple est souverain (ça va, c'est pas une définition trop tordue ni confuse celle là?). Comme on n'a pas de machine permettant de détecter le degré de souveraineté du peuple, ça passe par des pratiques et des principes : les gouvernants doivent être des représentants du peuple, doivent être élus ou nommés par des gens élus, ou approuvé par le vote populaire. Une élection doit se faire avec une certaine équité entre les candidats, avec une parole politique libérée, une opposition légale, un vote secret.
Tout ceci c'est pas des principes de droitdelhommiste bisounoursien, c'est des pratiques principales, des pilliers sans lesquels on ne peut nommer un pays une démocratie. Ce ne sont pas non plus des principes absolus : on accepte que les prionniers aux US n'aient pas le droit de vote, on accepte qu'il soit interdit en France de former un pays nazi. Ceci dit, dire que ce sont des principes séparés de la notion de démocratie, et que ce serait finalement céder à l'idéologie à la mode que d'associer liberté d'expression politique et démocratie, je pense que c'est faux, et que là, celui qui ajuste ses définitions à sa propre vision du monde, ce n'est pas vraiment moi.
Poulpeman : l'oligarchie et le lobbyisme, c'est certes détestable, mais je pense que ce sont des problèmes qui tendent à apparaitre justement dans les régimes démocratiques. Ils peuvent les pourrir de l'intérieur, mais je pense que leur existence ne suffit pas à justifier la fin d'un régime démocratique.
Etienne : Ce que tu as mis en gras indique que le président doit rendre régulièrement compte au Congrès des personnes tombat sous le coup de cette loi d'exception. Il ne donne aucun pouvoir pour les contester. Aussi, Obama peut arrêter la moitié du Congrès et dire à la prochaine session "oui, vos collègues viendront pas, ils aidaient la famille de Ben Laden, qu'on vient finalement de considérer comme proche d'AlQueada"
 (construed= interprété). C'est bien ce passage là !
  (construed= interprété). C'est bien ce passage là ! Mais à ma connaissance le budget d'une asso n'est absolument pas conditionné légalement par le nombre de ses membres.
 Mais à ma connaissance le budget d'une asso n'est absolument pas conditionné légalement par le nombre de ses membres. 
  
  
  
  Je te voyais pas si naïf
 Je te voyais pas si naïf