M'enfin a écrit :Votre ton me laisse croire que vous êtes prof ou directeur de recherche, je me trompe?
Oui, vous vous trompez
Vous dites: "le boson de higgs transmet l’interaction entre les particules et le champs (scalaire) de Higgs. Donc c'est une interaction qui est localisée à l'endroit où se trouve la particule, et si elle se trouve dans un trou noir, le boson n'a pas de raison de s'en échapper."
À ce que je sache une interaction ne se transmet pas mais s'exerce, s'effectue ou se crée, et un scalaire est une mesure, ce qui n'a rien de palpable en soi.
C'est une façon de parler. Le boson de Higgs, comme les autres bosons, traduit une interaction entre deux particules et la force fondamentale qui opère entre les deux (forte, faible, électromagnétique, gravitationnelle). Pour ce qui est du champs scalaire, si j'ai bien compris, il est nommé ainsi parce qu'il n'est pas vectoriel et donc qu'il est caractérisé par une grandeur et non un vecteur (enfin dans tous les cas, il s'appelle comme ça, je n'y peux rien.)
Par ailleurs, si quelque chose est transmis d'une particule à l'autre pour créer une interaction alors qu'une de ces particules est dans le trou noir et l'autre à l'extérieur, il faut que quelque chose sorte du trou noir pour attirer la particule externe et vice versa, c'est ça une interaction.
Oui, mais là c'est une interaction entre une particule et un champs, donc seule la position d'une particule est utile (si elle est dans ou hors le champs et comme le champs scalaire semble être présent partout, puisque les particules ont une masse partout, la question de l'extérieur/intérieur du trou noir ne se pose pas)
Je voudrais clarifier une chose personnelle ici: vous dites que vous ne me croyez pas, ce qui implique que vous croyez que je mens
Pas exactement. Je pense surtout que vous faites du rétropédalage dans la semoule pour ne pas avoir à assumer un propos qui était de tout évidence une formulation aussi abscons que non scientifique.
J'ai l'intention d'exposer ma thèse ici de la manière la plus digeste possible, ça n'est pas évident
Si vous vouliez réellement ça, vous auriez commencé par l'exposer dès le début, avec force détail et explication du raisonnement. Au lieu de ça, vous tergiversez en prétendant prendre le temps d'expliquer, mais vous n'expliquez pas grand chose.
Donc, soit vous avez un gros problème de communication et vous êtes incapable de faire un exposé clair, soit vous noyez le poisson et vous n'êtes qu'un fumiste, parce que ça fait plusieurs fois que moi ou d'autres, on vous demande d'exposer clairement où vous voulez en venir.
Pour le moment, je ne me suis pas décidé sur l'un ou l'autre des scénarios dans la mesure où je vous trouve suffisamment confus pour avoir effectivement une difficulté à mettre de l'ordre dans vos idées, mais l'autre ne me parait pas encore impossible.
A voir par la suite.
Vous dites ensuite que "rien ne permet de croire que certaine société sont resté au moyen-âge ou plus généralement dans le passé" . L'honneur que l'on retrouve à profusion dans la bible n'est donc pas une valeur passéiste pour vous si je comprend bien?
Passéiste est un jugement de valeur, ça sort du champs de l'étude anthropologique des sociétés pour y apporter une notion d'échelle des valeurs qui n'est que subjective et propre à une société et rien ne permet de pensée objectivement que votre opinion du passéisme de l'honneur vaut plus que l'opinion du religieux qui trouve au contraire qu'abandonner l'honneur est une décadence.
D'un point de vue plus objectif, une valeur est un concept permettant l'établissement d'un système moral et des règles au sein d'un groupe. Elles ont plus où moins de succès selon leur adéquation avec les sociétés qui les emploient et les autres systèmes de valeurs qui y sont présent, mais on ne leur met pas de note, si ce n'est éventuellement d'efficacité (capacité à amener l'adhésion) et ça serait un point de vue purement technique.
A partir du moment où l'on met des notes aux valeurs, on sort du champs de l'anthropologie pour rentrer dans celui de l'opinion et je n'ai pas envie de polémiquer avec vous sur un simple débat d'opinion.
Pour le reste, on en arrive enfin à quelque chose d'un peu plus concret, puisque vous commencez à exposer un peu vos idées.
Malheureusement, comme on n'a toujours pas d'explication complète et détaillée, on a plus de question que de réponse. Du coup, je pose les question:
À ce que je sache, on ne comprend pas encore les fondements physiques de la mémoire, des sentiments, ou de l'imagination. Dans ma thèse, ce sont pourtant les trois principales composantes du fonctionnement intellectuel.
Et vous vous fondez sur quel fait pour établir ça ?
Pouvez vous caractérisez l'intelligence, les sentiments et la mémoire de manière à en faire des éléments bien délimités par une définition claire?
Dans la mesure où la mémoire est une reconstruction mentale d'un évènement qui s'est produit, que cette reconstruction est parfois entachée d'erreur par création de faux souvenirs et que l'imagination est une construction mentale également, comment distinguez vous formellement les deux si vous prétendez qu'on ne sait rien de leurs fondements physiques ?
Je pars de l'idée que l'interaction entre deux atomes d'une même molécule n'est pas instantané, qu'ils sont tous deux en mesure de percevoir les impulsions lumineuses de l'autre
Idem, vous vous fondez sur quel fait pour établir ça?
Comment l'atome perçoit-il l'impulsion lumineuses et comment les émets-ils?
Pouvez vous prouver qu'il y a une telle interaction et qu'il y a émission de photons en continu d'un atome à un autre ?
Dans la mesure où un photon est porteur d'énergie et qu'il doit y avoir conservation, postulez vous que les atomes solitaires ont une énergie décroissante et si ce n'est pas le cas, d'où vient l'énergie nécessaire à ces impulsions ?
Comment expliquer que les deux atomes ne se ionise pas l'un l'autre s'ils échangent ainsi de l'énergie ?
J'en reste là pour le moment, j'aborderais le reste qui pose encore plus de question, par la suite.
En espérant, évidement, toujours que vous nous fassiez une démonstration complète de vos idées, avec force preuves, détails, analyses et faits.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)