Re: Fondement de nos croyances
Publié : 16 déc. 2012, 01:32
Mais ce que je crois pardessus tout, c’est a la réalité, sauf que ça reste une croyance! Espérons que j'ai raison d'y croire.
Pourquoi ressens-tu le besoin de croire que les miracles sont bien réels? Tu te sentirais mal autrement? Tu as besoin de savoir que tu es protégé? Moi j'aime le risque, pas toi?Pion a écrit :Mais ce que je crois pardessus tout, c’est a la réalité, sauf que ça reste une croyance! Espérons que j'ai raison d'y croire.
Mais pour Dieu lui-même, tu es d'avantage certain, ou pas?Pion a écrit :d'ailleurs il m'est souvent arrivé de remettre en cause la nécessité que les miracles ont réellement eut lieu
Mais toi, qu'est-ce ce que tu en penses? Tu es ambivalent ou tu voudrais qu'on t'appuie dans ta croyance? Tu crois ou pas? Tu n'oses pas le dire? Allez, fais comme moi, défends ce que tu crois, quitte à changer d'idée si quelqu'un arrive à te convaincre de le faire, quelqu'un comme moi par exemple.Pion a écrit :je ne faisais que demander l'avis de tout le monde sur le commentaire qu'il faisait en rapport bien sur avec le présent topique.
Les arguments scientifiques peuvent être pris pour acquis jusqu’à preuve du contraire, c’est la différence entre les arguments fondés sur des croyances qui sont sans possibilité d'en faire la preuve par soi-même en laboratoire par exemple.menfinquisait a écrit :Mais toi, qu'est-ce ce que tu en penses? Tu es ambivalent ou tu voudrais qu'on t'appuie dans ta croyance? Tu crois ou pas? Tu n'oses pas le dire? Allez, fais comme moi, défends ce que tu crois, quitte à changer d'idée si quelqu'un arrive à te convaincre de le faire, quelqu'un comme moi par exemple.Pion a écrit :je ne faisais que demander l'avis de tout le monde sur le commentaire qu'il faisait en rapport bien sur avec le présent topique.
On va initier un groupe, le groupe de ceux qui attendent des autres qu'ils les convainquent, mais autrement que par des arguments scientifiques.
Je ne trouve pas que ça fonctionne beaucoup leurs arguments. En tout cas, pas sur moi.
Mais je suis allergique aux chats!NEMROD34 a écrit :S'il faut faire bouillir des chats je suis ok pour donner un coup de main !
La science creuse pour trouver du réel, et elle finit toujours par s'apercevoir qu'elle doit creuser encore plus loin. C'est comme si le réel s'éloignait à mesure que nous avançons vers lui. Moi j'aime bien creuser le réel, et ma thèse le fait justement, mais elle me dit aussi qu'il ne sera jamais atteint. Plus précisément, elle me dit que nous cherchons à donner un sens à ce que nous percevons, que nous suivons ce sens un certain temps, et que nous finissons par en changer au hasard, juste pour voir où ça mènerait, parce qu'on finit toujours par se fatiguer de suivre la même direction. Ce serait ce genre de comportement qui nous pousserait à changer de gouvernement au bout d'un certain temps, entre autres.Pion a écrit : Cependant la science ne m'a pas encore donné la preuve hors de tout doute que le réel existe vraiment.
Je préfère les ''feeling'' les mots s’oublie, les mots sont parfois difficiles a interpréter de la bonnes manière ou encore il arrive qu'ils ne reflètent pas exactement le fond de notre pensée. Avec les mots aussi habile quelqu'un puisse-t-il être il sera toujours limité par la capacité aux autres a s'exprimer envers lui ainsi qu'a la capacité des autres a le comprendre.menfinquisait a écrit :Pion,
J'ai relu ce débat, et je réalise que tu n'as pas le même genre de subconscient que celui de ma thèse. Mon subconscient est constitué de tous mes automatismes, qui sont (1) mes instincts et (2) les gestes ou les idées dont je n'ai plus besoin d'avoir conscience parce qu'ils s'effectuent tout seuls. Les instincts sont immuables, mais les gestes et les idées dont nous n'avons plus besoin de nous préoccuper servent à en imaginer de mieux adaptés à notre milieu. Le genre de subconscient dont tu parles ressemble à la résistance que l'imagination ressent quand elle veut changer quelque chose qui ne fonctionne plus comme avant. Mais ce n'est pas le subconscient ça dans ma thèse, c'est l'imagination. Selon moi, c'est cette résistance que nous percevons en imaginant quelque chose, et cette perception serait sensorielle, mais elle serait produite par cerveau lui-même. Autrement dit, c'est le cerveau qui se percevrait lui-même en boucle. Selon moi, chaque neurone concerné résisterait alors au changement, et chacun percevrait les mêmes changements sensoriels que s'ils venaient de l'extérieur, mais en plus diffus.
Oui, mais pour avoir des feelings, il faut que tu aies ressenti quelque chose des autres, donc il faut qu'ils t'aient communiqué quelque chose, par des mots, ou en bougeant. Par ailleurs, si tu ne peux pas lire dans la tête des autres, et s'ils n'expriment pas ce qu'ils ressentent, comment peux-tu savoir ce qu'ils ressentent de toi? Et même s'ils l'expriment, comment peux-tu être certain qu'ils ne font pas semblant?Pion a écrit :Je préfère les ''feeling'' les mots s’oublie, les mots sont parfois difficiles a interpréter de la bonnes manière ou encore il arrive qu'ils ne reflètent pas exactement le fond de notre pensée.
Salut Gabriel,Gabriel C a écrit :L’inconscient est un flot continu de désirs dont la conscience n’aperçoit que le singulier qu’elle peut agencer avec son point de vue. Le désir aperçu, c'est-à-dire le désir conscient, c’est la volonté.
Donc, l’essence de la volonté est la singularité émergente des désirs inconscients qui sont agençables au point de vue.
Gabriel C a écrit :L’égo c’est la volonté d’existence consciente.
Veux-tu dire que nous aurions conscience de notre égo? Pour moi l'égo est une carapace subconsciente qui nous permet de garder nos distances intellectuelles face aux autres, pour demeurer distincts intellectuellement. Ce serait une sorte d'instinct de conservation intellectuel, analogue à notre instinct de conservation physique, qui est bel et bien subconscient lui aussi.Gabriel C a écrit : Mais la volonté ne peut être construite qu’en s’accordant aux points de vue.
Je ne peux pas dire quel mot elle a prononcé, elle a en n'a prononcé aucun mais j'ai senti en moi son affection, c'est l'Amour.menfinquisait a écrit :Oui, mais pour avoir des feelings, il faut que tu aies ressenti quelque chose des autres, donc il faut qu'ils t'aient communiqué quelque chose, par des mots, ou en bougeant. Par ailleurs, si tu ne peux pas lire dans la tête des autres, et s'ils n'expriment pas ce qu'ils ressentent, comment peux-tu savoir ce qu'ils ressentent de toi? Et même s'ils l'expriment, comment peux-tu être certain qu'ils ne font pas semblant?Pion a écrit :Je préfère les ''feeling'' les mots s’oublie, les mots sont parfois difficiles a interpréter de la bonnes manière ou encore il arrive qu'ils ne reflètent pas exactement le fond de notre pensée.
On peut mal interpréter les idées, mais on peut aussi mal interpréter les sentiments. C'est impossible de savoir d'avance comment réagir, il faut y aller au pif, et corriger à mesure. C'est très risqué la vie, très imprévisible, mais on peut corriger à mesure, c'est ça que ma thèse m'aide à comprendre.
Malheureusement, et bien que ce soit la mode d'y croire, selon moi, l'amour n'est pas une panacée non plus. Car malgré tout l'amour du monde, tout change continuellement, et l'avenir demeure imprévisible. Aimer signifie aussi vouloir conserver un acquis, et vouloir le faire à tout prix s'appelle de la croyance. C'est sécurisant une croyance, mais ça peut aussi empêcher de changer à temps.Pion a écrit :Je ne peux pas dire quel mot elle a prononcé, elle a en n'a prononcé aucun mais j'ai senti en moi son affection, c'est l'Amour.
Zut ! Si vous ne comprenez pas le sens métaphysique de singularité, vous ne pouvez absolument rien comprendre de la métaphysique de Leibniz.menfinquisait a écrit :Pour moi, une singularité est une chose inexplicable
Parfaitement vrai. La conscience rationnelle déteste la contradiction, mais elle peut très bien s’aveugler pour garder sa cohérence (surtout que l’ensemble des langues culturelles humaines sont tout sauf formalisé et analytique). Leibniz pensait pouvoir bien régler le problème des paradoxes des langues communes en créant un nouveau langage entièrement formalisé (characteristica universalis) pouvant parler autant de mathématique, de science et de métaphysique. Mais il est mort avant d'avoir pu terminer. Mais ce rêve n’est toujours pas mort, par exemple le grand logicien Friedrich Frege avec sa géniale idéographie à poussé très loin le projet de Leibniz.menfinquisait a écrit : C'est comme pour nos contradictions: on utilise les mots mystères et paradoxes pour les justifier, mais ça ne les justifie pas du tout, ça reporte tout simplement la vraie réponse aux calendes grecques
En philosophie analytique, le temps n’est pas un principe de Nature, il n’a aucune substantialité. Le temps c’est un principe qui n’a de réalité que par rapport aux points de vue; c’est l'ordre des possibilités inconstantes aperçu.menfinquisait a écrit :Pour la volonté je suis d'accord avec toi, il s'agit pour moi aussi de désir, mais je vais un peu plus loin: le désir aperçu ou conscient dont tu parles, c'est celui de prévoir l'avenir, c'est ma volonté d'infléchir l'avenir à mon avantage, au détriment de celui des autres d'ailleurs.
L’égo est l’action de la conscience qui cherche à démontrer son identité et sa raison suffisante propres. Son essence est le désir aperçu; la volonté. Sa raison suffisante est l’action qu’elle entreprend pour faire exister sa volonté.menfinquisait a écrit :Veux-tu dire que nous aurions conscience de notre égo?
Je ne crois pasmenfinquisait a écrit :Pour moi l'égo est une carapace subconsciente qui nous permet de garder nos distances intellectuelles face aux autres, pour demeurer distincts intellectuellement. Ce serait une sorte d'instinct de conservation intellectuel, analogue à notre instinct de conservation physique, qui est bel et bien subconscient lui aussi.
La volonté au sens large est le concept qui désigne l'essence de l'action.menfinquisait a écrit :Et je dirais que la volonté serait d'imposer son propre point de vue aux autres, de l'exercer au lieu de la construire.
Il est difficile de dire en ces mots l'amour qu'on peut avoir pour quelqu'un, mais on peut arrivé a quelque chose de plus ou moins bien perceptible et compréhensible.menfinquisait a écrit : Malheureusement, et bien que ce soit la mode d'y croire, selon moi, l'amour n'est pas une panacée non plus. Car malgré tout l'amour du monde, tout change continuellement, et l'avenir demeure imprévisible. Aimer signifie aussi vouloir conserver un acquis, et vouloir le faire à tout prix s'appelle de la croyance. C'est sécurisant une croyance, mais ça peut aussi empêcher de changer à temps.
Je parlais du désir de prévoir l'avenir, et non pas de la capacité à le prévoir. Pour moi l'avenir lointain est imprévisible, et l'avenir proche incertain. Un accident est si vite arrivé comme on dit.Gabriel C a écrit :Le futur, c’est l’anticipation par principe de raison suffisante. Prévoir le futur, c’est comprendre l’effet de la cause. Cela n’a rien à voir avec la volonté.
Effectivement, le temps n'est qu'une comparaison entre deux cycles matériels. Mais la perception du temps que nous avons viendrait de l'action de tâter continuellement le futur en essayant de l'anticiper. Tâter ici signifie: se projeter au hasard dans le futur et se servir de ce que l'on ressent pour progresser. J'imagine un nouveau geste avant de le tenter, et je le reproduis s'il ne fait pas mal, de sorte qu'en le reproduisant, je finis par l'apprendre, par l'automatiser. C'est toujours du futur dont il est question quand nous imaginons quelque chose, car nous imaginons ce que nous pourrions éventuellement tenter.Gabriel C a écrit :En philosophie analytique, le temps n’est pas un principe de Nature, il n’a aucune substantialité.
Je ne dis pas que notre ego a toujours raison de se comporter comme il le fait, je dis qu'il obéit au même principe que l'instinct, et qu'il est subconscient lui aussi. Sa principale fonction serait de résister au changement de manière subconsciente. Nous résistons au changement, nous nous le reprochons, mais nous continuons et nous ne savons pas pourquoi. Dans ma thèse, la résistance intellectuelle est l'analogue de la résistance physique, de la masse. Pour qu'un corps bouge, il doit subir la poussée d'un autre. Les atomes résistent au changement pour pouvoir demeurer synchronisés les uns aux autres, pour continuer de s'accorder ensembles. Et nous résistons aussi au changement pour pouvoir continuer de s'accorder entre nous. Cette résistance se traduit par nos règles de fonctionnement, qui ne varient pas avec le temps, exactement comme la fréquence des atomes. Et c'est uniquement en respectant ces règles que nous pouvons changer sans nous heurter, exactement comme les atomes entre eux.Gabriel C a écrit :L’analogie entre l’instinct de conservation intellectuel et physique n’a rien de sérieux à mon avis. On peut mourir physiquement, mais la conscience de peut pas être tué par une autre conscience.
Il est complètement impossible d’être réellement indistincts intellectuellement, il n’y a donc aucune menace à ce niveau pour la « conservation intellectuelle ». Toute conscience croit dur comme fer qu’elle est identité propre et libre à jamais.
Gabriel C a écrit :Les religions, les idéologies, les coutumes, les cultures ou contre-culture, sont des mosaïques générales finies avec des échelles de perfection prédéfinie. C’est le vivre en commun suggéré. Ils sont construits par les philosophes qui crée des grandes organisations conceptuelle, et des échelles de perfections. La politique, elle, crée et légifère les institutions, c’est la loi, la charte, la constitution, le vivre en commun formalisé.
Selon moi, cette impression de réalité serait due au fait que nos émotions et nos sentiment seraient des sensations, au même titre que nos sensations physiques. Si je touche à un mur, je suis bien forcé d'y croire. Dans ma thèse, nos sensations permettent à notre imagination de se projeter dans le futur, et d'essayer de l'anticiper. Quand nous ressentons de l'amour, nous tentons de vérifier s'il ne serait pas tangible, s'il ne pourrait pas être reproductible à chaque fois que nous nous retrouvons dans les mêmes circonstances, donc avec la même personne, car un mur n'est pas supposé changer pas de place avec le temps. Mais tout finit toujours par changer avec le temps, y compris les mur. Il faudrait se méfier de cette impression de durabilité de l'amour car, selon moi rien, sauf nos règles de fonctionnement, ne seraient durables.Pion a écrit :Mais ressentir l'émotion non pas d'aimer quelqu'un, mais d’être aimé par quelqu'un a travers un message transmit par l'émotion, que j’appellerais peut-être la télépathie. Cet échange d'émotions devient en même temps un échange de connaissances sans ambiguïté, aucune erreur de perception, aucune possibilité de mal interpréter quelque mot que ce soit.
Ce message dont je parle, n'est valide que pour un instant, si je prend mon expérience personnel, l'émotion que j'ai perçu était valide au moment ou je l'ai perçu, a moi dévaluer le temps de sa validité par la suite, au besoin il me faudra renouveler cet émotion transmise par la pensée, et la peut survenir un problème si la communication est rompue, une chose est certaine, il n'y a pas de place pour le mensonge a travers la télépathie, a moins de croire a son propre mensonge.menfinquisait a écrit : Selon moi, cette impression de réalité serait due au fait que nos émotions et nos sentiment seraient des sensations, au même titre que nos sensations physiques. Si je touche à un mur, je suis bien forcé d'y croire. Dans ma thèse, nos sensations permettent à notre imagination de se projeter dans le futur, et d'essayer de l'anticiper. Quand nous ressentons de l'amour, nous tentons de vérifier s'il ne serait pas tangible, s'il ne pourrait pas être reproductible à chaque fois que nous nous retrouvons dans les mêmes circonstances, donc avec la même personne, car un mur n'est pas supposé changer pas de place avec le temps. Mais tout finit toujours par changer avec le temps, y compris les mur. Il faudrait se méfier de cette impression de durabilité de l'amour car, selon moi rien, sauf nos règles de fonctionnement, ne seraient durables.
Moi je sais que je peux facilement me tromper moi-même, entre autres en écartant mon doute au sujet de ma thèse durant quelque temps, mais c'est ce qu'on appelle un pieux mensonge, différent de celui qui sert à conserver un acquis. Selon ma thèse, l'imagination est effectivement suffisamment redondante pour pouvoir se tromper elle-même quand elle avance du nouveau, de sorte que la même redondance devrait aussi lui permettre de se comprendre elle-même un jour.Pion a écrit : il n'y a pas de place pour le mensonge a travers la télépathie, a moins de croire a son propre mensonge.
D'accord, mais une émotion c'est un peu comme un état d’âme, on ne peut se mentir sur le sentiment qu'on a face a quelqu'un ou quelque chose, hors si on transmet ce que l'on ressent a un autre, il ne peut y avoir de mensonge.menfinquisait a écrit :Moi je sais que je peux facilement me tromper moi-même, entre autres en écartant mon doute au sujet de ma thèse durant quelque temps, mais c'est ce qu'on appelle un pieux mensonge, différent de celui qui sert à conserver un acquis. Selon ma thèse, l'imagination est effectivement suffisamment redondante pour pouvoir se tromper elle-même quand elle avance du nouveau, de sorte que la même redondance devrait aussi lui permettre de se comprendre elle-même un jour.Pion a écrit : il n'y a pas de place pour le mensonge a travers la télépathie, a moins de croire a son propre mensonge.