Oui, mais le RSA est explicitement conçu comme un dispositif de charité, ce qui n'est pas le cas des allocations familiales, qui sont une prime à la natalité.
Et bah ça va changer. Deal with it !
C'est précisément ce que je dis et c'est pour ça que je dis qu'il n'est pas forcement défendable de restreindre les droits d'une population au nom d'une autre population, à moins d'avoir son consentement (parce que l'égalité entre les citoyens demande une égalité de traitement de la part de l'Etat ou un consentement à une inégalité au nom de la solidarité et de la charité).
Qui parle de restreindre les droits et de faire du cas par cas ? Je te rappelle que les impôts sont calculés en fonction du salaire (des ressources même), suivant une grille. Il en sera peut-être de même pour les allocations familiales.
La grille en question est unique et s'applique à tout le monde !
Au risque de me répéter, les citoyens sont égaux en droits, mais il n'existe pas de droit d'être riche, et le patrimoine n'est pas une partie intégrante de l'individu.
Au reste, vous dites que ça n'est pas forcément défendable, mais c'est ce qu'on fait pour les impôts depuis des siècles, et moi je le défends. Dites nous donc en quoi ça n'est pas défendable.
Oui, d'où le fait que la justification de la charité faite aux plus pauvres n'est pas moralement défendable dès lors qu'elle est contrainte.
D'où rien du tout : plus tu es riche, plus tu payes d'impôts.
Mais ça n'a rien à voir avec ce que je disais. Et dire que vous reprochiez à Embtw de jouer au café du commerce.... lisez ce que j'écris au lieu de balancer des platitudes sans rapports et de rouler des mécaniques.
Ah, bah si : votre consentement n'est pas absolument nécessaire pour tout. L'état a le pouvoir de redistribuer en partie les richesse via certains dispositifs, dont les impôts et les aides sociales.
Justement. une inégalité de traitement de la part de l'Etat en refusant un service à une population qui pourtant finance (et proportionnellement plus que d'autres) est une rupture de cette égalité de droit. Ca peut se comprendre d'un point de vue moral si cette inégalité est acceptée et consentie au nom d'une solidarité.
Les citoyens sont égaux en droits. Pas en services. Et le refus motivé d'un service à un citoyen et non un autre n'est nécessairement pas une inégalité en droit.
En l’occurrence, si cette réforme est faite, la loi stipulera que toute personne a droit à des allocations calculées en fonction de son salaire. Tout le monde aura ce droit. Si votre salaire est très important, vous aurez le droit à une allocation familiale NULLE. Et s'il baisse suffisamment, à une allocation familiale plus importante.
Là il ne s'agit pas de ça, il s'agit de transformer un dispositif au nom de raison bassement comptable, sans demander l'avis de la population que l'on force à "la solidarité".
Faudrait savoir : c'est de la solidarité, ou c'est bassement comptable ?
Au reste, je vous rappelle que cela relève des pouvoirs de l'état.
Pas si en plus de payer à hauteur de ses ressources on est parallèlement taxé à hauteur de ses ressources (et donc que les plus gros financier du système sont ceux qui en profite le moins et qu'ils n'ont pas le choix.)
Et alors ? Tu peux financer plus : tu payes plus. Tu en as moins besoin : tu reçois moins. Encore une fois, ça relève d'une logique d'optimisation. Si on se contentait de rendre aux gens ce qu'ils cotisent, ça n'aurait aucun sens.
Ensuite, comment vous justifier la démocratie et la république si cette dernière, au nom du socialisme, octroie à une partie de sa population un droit sur la fortune des autres ?
Quelqu'un a le droit d'aller tirer de l'argent comme il veut sur le compte d'un autre ? Non. Donc il n'y a pas de droit sur la fortune des autres.
Pas légalement en tout cas. Par contre, le droit de propriété oui et l'égalité des citoyens face à l'Etat aussi.
Si si, légalement. Au reste, les citoyens sont égaux EN DROITS, pas plus. Et c'est respecté dans le cas présent, que ce soit pour calcul des impôts, ou pour le caractère régressif des allocations familiales.
Cela dit, ça n'est pas pour dire qu'il ne faut rien faire et laisser chacun dans son coin, mais la solidarité n'est pas un prétexte au pillage. L'aspiration à une vie décente n'est pas un droit, c'est une espérance. Il appartient à l'Etat et à la communauté d'aider à ce que ça se concrétise ou pas, mais pas au prix de l'Etat de droit.
Le conseil constitutionnel examine les mesures en question. Et tant qu'il juge que les mesures en questions ne sont pas confiscatoires, rien ne vous autorise à parler de "pillage".
Non. Le droit de vote est normalement un droit qu'obtient le citoyen parce qu'il fait partie de la communauté des citoyens et doit donc s'engager en politique, défendre la nation et contribuer à la communauté. C'est la définition du rôle d'un citoyen, c'est pour ça qu'on vote, qu'on était appelé pour le service national et qu'on paie des impôts. Le droit de vote est un moyen de s'engager en politique. C'est un droit donner pour accomplir un devoir et le paiement de l'impôt est un autre devoir qui justifie ce droit, puisque le vote décide des orientations de l'Etat que l'on finance.
Bah voyons ! Et ceux qui n'ont pas fait de service militaire et qui ne sont pas imposables, ils sont pas citoyens ? Ou sous-citoyens ? Ça vous dirait de réfléchir 30 secondes plutôt que de réciter des trucs du genre "mon papa de droite à tendance nationaliste m'a dit qu l'état c'est comme ça" ?
On est en république démocratique. La particularité de ce type de régime, c'est justement que ce à quoi vous vous attachez passe résolument au second plan (le service militaire a même disparu) au profit de la représentation législative.
Un citoyen, c'est avant tout quelqu'un l'autorité de l'état, donc qui se plie à la loi dans son intégralité et peut être puni s'il l'enfreint, et finance l'état dans la mesure de ses moyens. En contre-partie, il vote pour participer indirectement à l'élaboration des lois.
Le cœur de l'état, c'est pas l'impôt (que tout le monde ne paye pas) ni le service militaire (qui a été supprimé) : c'est la LOI.
Comme on ne défend plus la nation et que l'engagement politique est restreint par le fonctionnement des partis et l'abstention chronique, le paiement de l'impôt est le dernier vrai devoir civique qui justifie le droit de vote (sachant que c'est le devoir qui permet le droit et non l'inverse).
Vous donnez décidément trop d'importance à l'argent. Pas de droit de vote aux non-imposables donc ? La bonne blague !
L'essentiel des devoirs civiques, c'est le respect de LA LOI et de l'autorité de l'état, représentée par les élus, la police, et la justice. L'impôt n'est qu'une INFIME partie de tout ça : ce n'est que quelques lois parmi des milliers.
Le reste de votre post, c'est votre délire pseudo-politique, pas plus. Encore une fois : vous donnez trop d'importance à l'argent, à croire que vous ne voyez que lui.