mauricemaltais a écrit :À HarryCauvert et Denis, je peux répondre en partie à votre question. Vassula peut relire ces texte orignaux et facilement savoir ce que Dieu lui a dicté et ce qui vient d'elle . Quant elle écrit ce que Dieu lui dit son écriture est différente de celle qu,elle emploie orsqu'elle écrit ses commenatires. L'écrituire qu'elle emploie lorqu'elle Dieu lui dicte est involontaire.
Cela ne répond pas à ma question: comment faites-vous pour différencier un texte inspiré par un dieu et un texte non inspiré par un dieu?
Pour ce que je peux en juger les "messages" fournis par Vassula sont d'une banalité affligeante (vous donnez
un parfait exemple plus haut), comment savez-vous donc qu'ils sont différents d'autres textes tout aussi banals (mais non divinement inspirés)?
Qu'est-ce que son message ou sa manière d'écrire ont de si particulier qu'il faille aller chercher l'explication d'une inspiration divine?
Ce qui m'amène à une 2e question (mais je veux une réponse à la première d'abord) : pourquoi un dieu se contenterait-il de communiquer avec ses créatures par des moyens aussi médiocres? C'est un dieu tout puissant et omniscient, dit-on. Ne pourrait-il pas produire autre chose que des messages fades, flous, et sans originalité?
Je connais l'alibi du "test de la foi", merci, mais on est en train de parler d'un dieu pas timide, connu pour s'incarner, marcher sur l'eau, ouvrir des mers, stopper la course du soleil, et dont la connaissance est infinie. Et tout ce qu'il peut inspirer à Vassula c'est "
Par mon infinie Miséricorde je me courbe jusqu'à vous pour vous tirer de votre létargie [sic!]
et de vos ténèbres afin que vous goutiez de Mon Grand Amour pour vous"?
A lire la prose exsangue de Vassula, il me semble que Baudelaire (parmi bien d'autres) est un candidat beaucoup plus crédible au poste de "Prophète Inspiré"...
Comparons:
Un auteur, sous la dictée de Dieu, a écrit :Je viens dans notre pays pour laisser un signal Mon Grand Amour, Je viens moi votre roi comme un mendiant , en haillons et pieds nus pour vous demander un petit peu de votre amour. Par mon infinie Miséricorde je me courbe jusqu'à vous pour vous tirer de votre létargie et de vos ténèbres afin que vous goutiez de Mon Grand Amour pour vous.
Un auteur, de lui-même et sans intervention divine, a écrit :Lorsque, par un décret des puissances suprêmes,
Le Poète apparaît en ce monde ennuyé,
Sa mère épouvantée et pleine de blasphèmes
Crispe ses poings vers Dieu, qui la prend en pitié :
- " Ah ! que n'ai-je mis bas tout un nœud de vipères,
Plutôt que de nourrir cette dérision !
Maudite soit la nuit aux plaisirs éphémères
Où mon ventre a conçu mon expiation ! (...)
Étonnant, non?
