Je ne connais pas le sujet sur le bout des doigts.
Mon intervention concerne uniquement le délire lacanien qui peut avoir repris des morceaux de théories existantes à droite et à gauche, sachant que Lacan a puisé dans la linguistique pour donner une ossature, et une légitimité, à ses théories.
Noam Chomsky l'a d'ailleurs envoyé promener à ce sujet.
Je m'exprimais par rapport au contenu du site.
Après vérification...
Cette thèse est au cœur d'une importante controverse de l'histoire de l'anthropologie cognitive : au début des années 1960, les psychologues Roger Brown et Eric Lenneberg ont entrepris de véritablement tester l'hypothèse de Sapir-Whorf à partir d'observations expérimentales et montrent que le lexique des couleurs semble avoir une influence réelle sur la perception et la mémoire de celles-ci par des locuteurs parlant des langues différentes[2]. Finalement, une étude à large échelle comparant les termes de couleurs dans plusieurs dizaines de langues menée par les anthropologues Brent Berlin (en) et Paul Kay (en) tend à invalider l'hypothèse de Sapir-Whorf : montrant l'organisation hiérarchique quasi-universelle du lexique des couleurs, ils concluent à l'inverse que c'est l'organisation des catégories mentales qui détermine les catégories linguistiques[3]. Bien que rejetée dans sa version radicale, la thèse de Sapir-Whorf a toutefois rencontré un regain d'intérêt à la fin du xxe siècle dans le cadre de travaux expérimentaux [réf. nécessaire] montrant que le langage pouvait bel et bien avoir un effet, parfois faible mais néanmoins mesurable, sur la perception et la représentation de l'espace, du temps et des émotions.
posting.php?mode=edit&p=631140
Je ne connais pas les dernières recherches en neurosciences, sur le sujet.
Et Richard, comme à son habitude, repart dans un autre domaine, pour éviter de se faire coincer. Je ne développe pas.
On ne peut pas parler de connaissances, de savoir, si on ne peut pas les évaluer. Et pour ce faire, il faut développer un minimum de rigueur méthodologique.
Qu'est-ce qu'il racontait, François Jacob?
Je pense à l’art qui permet une connaissance du monde plus intuitive, je pense aux métiers manuels qui donnent accès à la matière elle-même.
en oubliant copieusement au passage que les métiers manuels et artistiques sont en prise directe avec l'environnement auquel ils appartiennent. Il n'existe pas d'art, de prestations manuelles qui "transcende" le milieu d'origine.
Qu'ils puissent avoir un impact inédit dans la forme, le contenu, parce qu'il y a eu production d'associations originales, oui.
Et heureusement d'ailleurs ! C'est ce qui permet d'avancer.
On ne créée pas à partir de rien.
Reste à savoir si on continue à se situer dans la rhétorique nébuleuse et enfumée, ou si on cherche plutôt à essayer de comprendre comment le cerveau humain fonctionne.
Pour étayer...
Quatre individus médiatiques, quatre destins exceptionnels, quatre marqueurs forts:
- Jimi Hendrix
- Bruce Lee
- Rudolf Noureev
- Reinhold Messner
Je rajoute Jaco Pastorius et Killian Jornet
Il y en a bien d'autres.
Rien d'extraordinaire *, mais des possibilités autres, différentes, époustouflantes, qui échappent au commun des mortels, et qui servent de moteur.
Plus éloigné, Jean-Sébastien Bach.
La science fait appel à l’intelligence logico-mathématique, aussi est-elle valorisée, en particulier dans l’enseignement. Mais ce n’est pas le seul mode d’appréhender le monde.
Où est-ce qu'il a encore été chercher ça?????
Evidemment, comme d'habitude, aucune argumentation, il faut faire le travail à sa place. Ce qui ne signifie pas que le lien n'est pas digne d'intérêt (recherches d'Howard Gardner). Il est capable des conneries lacaniennes à la subtilité de Gardner en un claquement de doigts, ce qui interroge sur la consistance et la profondeur de la pensée...
* dans le sens d'inexplicable