Florence a écrit :
Mon préféré toutes catégories, que je vais me faire un plaisir de montrer à certaines personnes
de mon entourage qui auraient tendance à faire les outragés automatiques et permanents ...
Intéressant. Chacun doit avoir son favori.
Celui-ci… il se trouve que c'est le seul dont j'ai changé le texte.
Voici l'original :
- Blasphématoire!!! Intolérant et insultant !
- Idem…
Un bon concept, mais des répliques un peu faibles. Je suis reparti, à l'aide cet autre dessin…
« Notre religion est pacifique. Et nous tuerons quiconque dira le contraire!! »
… mais en sortant du comique de contradiction, un peu basique dans ce cas.
Beaucoup de dessinateurs sont excellents sur le plan graphique, notamment anglo-saxons, mais le message est souvent au premier degré.
Une explication possible :
Comme si on n'avait pas assez de rédacteurs en chef sans humour pour
regarder par dessus notre épaule et menacer de nous couper.
Quand on s'adresse à un large public, on n'a pas les coudées franches. C'est le cas de
Plantu, par exemple, malgré son statut de star aux 60 000 dessins.
Pour en revenir au fil, le thème de « la relativité des outrages » est assez récurrent :
« Et vous feriez mieux de ne pas présenter ça sous un jour négatif »
Le premier degré peut aussi être efficace :
« Un petit faux pas pour l'homme, mais un bond de géant pour la bestialité »
Les autres idées les plus reprises sont : le crayon coupé, le dessinateur surprotégé, l'équipe Charlie au Paradis…
Et surtout : le rapport des forces…
On en a vu quelques-uns. Autres exemples:
« Quand même plus fort. »
On trouve souvent le même gag interprété par différents dessinateurs.
Un traitement classique, par exemple, du thème de « l'arroseur arrosé » :
Un autre plus original :
Le fanatisme, quel qu'en soit le prétexte, n'est en fait qu'une hypertrophie de l'égo.
Un culte voué à sa propre personne, transféré sur un concept « externalisé », de préférence divin, si l'environnement si prête.
C'est un des aboutissements de la vanité (du latin
vanitas, « ce qui est vide »).
Mais ce qui est vide ne peut être dégonflé, contrairement à ce que cette plaisante image suggère.
Le vide a plutôt tendance à aspirer. C'est l'insatiabilité des narcissiques, qui convoitent les cœurs, les esprits, mais aussi les gouvernements…
Ces vampires ne se remplissent jamais… sinon d'air. Car tout ce qu'ils absorbent, ils en font du vent.
Mais ainsi, comme des baudruches, ils finiront par retourner à leur néant.
Amen, donc.