Je suis d'accord...mais pas totalement.ABC a écrit :ABC a écrit :L'objectivité et l'absence totale de dogmes ont autant de chance d'exister que le bon sauvage de Rousseau, une mathématique sans axiomes ou une physique sans postulats. Une conviction bien ancrée relativement à tel ou tel principe auquel on croit dur comme fer n'est donc pas forcément un défaut. A titre d'exemple, en s'accrochant au principe de conservation de l'énergie au lieu de rendre les armes trop facilement devant "les faits", on a découvert le neutrino.
L'explication par le hasard de tout ce que l'on ne sait pas expliquer autrement est une option qui se défend tout autant que celle de penser que certaines coïncidences ne peuvent cadrer avec une vision de l'espace-temps (et un temps s'écoulant irréversiblement du passé vers le futur), comme un objet réel, physique, objectif (et non comme un modèle pas forcément complet).Il répond surtout à notre besoin d'explications (rentrant, dans toute la mesure du possible, dans le cadre du système de croyances auxquelles nous adhérons à ce jour). Est-ce qu'il répond à la question qui a donné naissance à ce besoin ?Nicolas78 a écrit :Mais le hasard se défend mieux, car il explique mieux et "objectivement" dans un cadre qui prend en compte les connaissances actuelles et les erreurs d'interprétation subjectives que le hasard efface en grande partie.
... Oui si on tient à le croire à tout prix.
... Peut-être ou peut-être pas si on se dit qu'on n'a pas toujours les bonnes réponses avant que les connaissances et découvertes appropriées aient permis d'apporter ces bonnes réponses.
Fin 19ème on était convaincu que la physique classique avait la réponse à toutes les questions. Il y avait juste 2 petits nuages dans le ciel bleu de cette physique (3 en fait : le résultat nul de l'expérience de Morley Michelson, l'effet photo-électrique et la catastrophe ultraviolette). Deux gros orages se sont abattus sur la physique classique : ils ont donné naissance à la relativité Restreinte et à la physique quantique.
Ce retour d'expérience ainsi que les recherches actuelles sur le temps et en physique quantique suggèrent une certaine prudence. Pour l'instant, le hasard est le nouveau fourre-tout dans lequel nous casons tout ce que nous ne comprenons pas (ou que nous ne croyons pas parce trop en écart avec nos convictions scientifiques actuelles).
Oui il y à un "modèle du hasard" qui répond à nos besoins et qui n'est pas parfait.
Mais il répond mieux que notre subjectif, avec des outils extérieur indépendant de notre volonté...mais il est vrai : pas indépendant de l'observation ni de l'interpretation.
Mais des outils existes pour affiné cela, justement en réduisant au minimum la volonté du testeur durant le test (et aussi durant son interprétation, on passe donc du fait à l'explication du fait, et la qualité d'exactitude n'est surement pas la même car de nature differente).
A nôtre échelle un test scientifique et statistique élimine les biais subjectif un maximum, ce qui rend l'observation utilisable en dehors de la croyance populaire et du besoin émotionnel.
C'est plus efficace que ce qu'on faisait avant.