Oui, puisqu'elles sont sont influencées par des chimères...Pardalis a écrit : Est-ce que les décisions des parents religieux ont moins d'importance selon vous?
non, et vous ?Pardalis a écrit :Ça vous fâche de regarder la réalité en face?

Oui, puisqu'elles sont sont influencées par des chimères...Pardalis a écrit : Est-ce que les décisions des parents religieux ont moins d'importance selon vous?
non, et vous ?Pardalis a écrit :Ça vous fâche de regarder la réalité en face?
Leur amour pour leur enfant est une chimère?MaisBienSur a écrit :Oui, puisqu'elles sont sont influencées par des chimères...
Mireille, vous vous rendez compte que vous semblez vous exprimer au nom de toutes les femmes?Mireille a écrit :Ce n'est pas une vision moraliste mais réaliste, parce que tu vois décider de la vie ou de la mort du vivant qui se développe dans ton ventre ne donne jamais de raisons satisfaisantes à celle qui le subit.
Encore ce "on" qui me dérange, tout le monde n'est pas comme vous. J'ai euthanasié un animal aussi, et jamais cela ne m'a fait culpabiliser. Je regrette davantage de ne pas m'être aperçu de sa souffrance plus tôt.Mireille a écrit :Le problème avec ce type d'expérience et ca peut-être la même chose quand vous devez décidez de l'euthanasie d'une personne voir même de votre toutou préféré, c'est qu'on arrive pas à se rendre complètement libre du choix de vie ou de mort qu'on a fait. Il subsiste toujours un doute quelque part ou pire comme je le disais un sentiment de culpabilité qu'on aurait peut-être pu faire autrement.
Vous savez bien, seuls ceux qui sont aveuglément en faveur de l'avortement ont le droit de débattre de l'avortement. Comme avec beaucoup de sujets, le mot « débattre » veut dire « discuter entre convaincus ».Kraepelin a écrit :L'avortement est probablement un sujet trop "sensible" pour pouvoir être discuté sereinement sur un forum comme le nôtre.
La vraie phrase était: Est-ce que les décisions des parents religieux ont moins d'importance selon vous?Pardalis a écrit :Leur amour pour leur enfant est une chimère?MaisBienSur a écrit :Oui, puisqu'elles sont sont influencées par des chimères...
Ben tient, je suis un salaud...Pardalis a écrit :Ce sont des gens comme vous qui donnez une mauvaise réputation aux athées.
J'ai infiniment plus de respect et je trouve infiniment plus morale une personne religieuse qui pleure à la mort de son fœtus qu'un athée qui ne ressent aucun remords à s'en débarrasser, et qui le qualifie de simple agglomérat de cellules gênantes.
Spin-up prétendait que personne ne fait de sépulture à des fœtus morts par fausse couche.MaisBienSur a écrit :La vraie phrase était: Est-ce que les décisions des parents religieux ont moins d'importance selon vous?
Donc vous êtes vraiment tordu pour me répondre ainsi![]()
Oui, parce qu'ils considèrent un fœtus comme un "enfant de Dieu", un être porteur d'âme...Pardalis a écrit :
Mais selon vous, puisqu'ils sont « religieux », ils ne comptent pas.
Et pour vous la dignité humaine n'existe pas, on peut se débarrasser de petites créatures gênantes sans trop de questionnements moraux.MaisBienSur a écrit :Oui, parce qu'ils considèrent un fœtus comme un "enfant de Dieu", un être porteur d'âme...
Talisker a écrit :Mireille, vous vous rendez compte que vous semblez vous exprimer au nom de toutes les femmes?Mireille a écrit :Ce n'est pas une vision moraliste mais réaliste, parce que tu vois décider de la vie ou de la mort du vivant qui se développe dans ton ventre ne donne jamais de raisons satisfaisantes à celle qui le subit.![]()
Je connais pas mal de filles qui ont avorté, ce n'est pas un sujet tabou, elles n'ont font pas un drame. Il y a peut-être un décalage générationnel en jeu, les regards évoluent. Comme dans le témoignage de Dash, je peux vous assurez que très souvent le souvenir n'est pas teinté de tant d'angoisse ou de culpabilité. Évidemment, elles n'ont pas oublié (ça serait beaucoup demander), c'est évidemment pas un évènement banal ou anodin, mais d'après elles le souvenir n'est ni douloureux, ni envahissant. Alors il faut arrêter de généraliser, pour de nombreuses femmes qui obtiennent (plutôt que subissent, lapsus tellement révélateur!) un avortement le choix est vite fait et les raisons satisfaisantes.
Encore ce "on" qui me dérange, tout le monde n'est pas comme vous. J'ai euthanasié un animal aussi, et jamais cela ne m'a fait culpabiliser. Je regrette davantage de ne pas m'être aperçu de sa souffrance plus tôt.Mireille a écrit :Le problème avec ce type d'expérience et ca peut-être la même chose quand vous devez décidez de l'euthanasie d'une personne voir même de votre toutou préféré, c'est qu'on arrive pas à se rendre complètement libre du choix de vie ou de mort qu'on a fait. Il subsiste toujours un doute quelque part ou pire comme je le disais un sentiment de culpabilité qu'on aurait peut-être pu faire autrement.
Je suis, malheureusement, obligé de vous donner raison sur ce point quoi que les pro-vie ne sont pas, non plus, des gens particulièrement ouverts ou sensibles aux "réalités" qui sortent de leur entendement moral.Pardalis a écrit :Vous savez bien, seuls ceux qui sont aveuglément en faveur de l'avortement ont le droit de débattre de l'avortement. Comme avec beaucoup de sujets, le mot « débattre » veut dire « discuter entre convaincus ».Kraepelin a écrit :L'avortement est probablement un sujet trop "sensible" pour pouvoir être discuté sereinement sur un forum comme le nôtre.
Qui peut prétendre être libre de toutes influence ou même simplement conscient des influences qui le dominent?MaisBienSur a écrit : (...) l'avis de personnes sous influence ne compte pas pour moi.
Et en fonction de quelle "source" serait-il convenable, à vos yeux, de décider ce qui est bien ou mal?MaisBienSur a écrit : Décider ce qui est bien ou pas d'après des textes dépassés et religieux est une connerie.
Toutes les femmes qui avortent ont des séquelles psychologiques, c'est ça votre propos? En France je crois que c'est pas loin d'un tiers des femmes qui ont avorté au moins une fois dans leur vie, vous avez parlé à tout le monde?Mireille a écrit :Non, je m'exprime au nom d'une vision réaliste, Talisker, qu'elle survienne 1 an, 10, 20 ans plus tard. Mais peut-être que certains hommes y échappent, croyant naïvement que les femmes s'en sortent sans séquelle psychologique parce que sur le coup, elles semblent parfaitement en accord avec l'idée, ce qui pour vous vous permet de vous dégager et de passer l'éponge définitivement.
Cette affirmation est ridicule, en fait même à l'intérieur de votre "vision réaliste" je suis sûr qu'il y a des exceptions: si le fœtus est celui de son violeur, la raison n'est-elle pas "satisfaisante"? (et puis qu'est ce que c'est qu'une raison satisfaisante, on l'évalue comment, à l'aune de sa propre subjectivité?) Et si on décèle des signes de handicaps graves? Et si la vie de la mère est en jeu?Mireille a écrit :En passant les raisons ne peuvent jamais être satisfaisantes quand il s'agit de détruire volontairement un petit corps qui prend forme, ça c'est votre illusion Talisker.
Je peux renverser tout ce que vous dites et dire qu'il l y a très certainement des milliers de femmes qui ont été violées en tant de guerre et qui n'ont pas avortées, même chose pour celles qui risquaient d'avoir un enfant atteint d'une certaine pathologie. Ont-elles été satisfaites de leur choix, au point de supporter que les battards de ceux qui les ont violés prennent le caractère de ces hommes en grandissant, finissent par leur ressembler, que sais-je encore de leurs sentiments. Ces femmes qui ont vu leur enfant souffrir un martyr dans des corps difformes sont-elle satisfaites de ne pas avoir avortés ? Il n'y a pas plus de raisons satisfaisantes à garder un enfant conçu sous la menace ou si on connait certains risques que celui de ne pas vouloir le mettre au monde. C'est la raison pour laquelle j'ai ouvert ce sujet.Talisker a écrit :
Cette affirmation est ridicule, en fait même à l'intérieur de votre "vision réaliste" je suis sûr qu'il y a des exceptions: si le fœtus est celui de son violeur, la raison n'est-elle pas "satisfaisante"? (et puis qu'est ce que c'est qu'une raison satisfaisante, on l'évalue comment, à l'aune de sa propre subjectivité?) Et si on décèle des signes de handicaps graves? Et si la vie de la mère est en jeu?
Oui, c'est la version facile, un feotus, n'est qu'un amas de chairTalisker a écrit :Un jeune fœtus n'est pas encore un être humain et n'a certainement pas un droit à la vie opposable à la volonté de la mère.
J'adore la façon dont vous avez à admettre à contrecoeur être d'accord avec le méchant conservateur du forum. Ça semble pénible, comme arracher une dent.Kraepelin a écrit : Je suis, malheureusement, obligé de vous donner raison sur ce point
Mmmm.. ce que oseriez dire à une femme qui a avorté est moins important que ce que vous pensez de son choix dans le contexte de cette discussion.Mireille a écrit :Jamais je n'oserais dire à une femme qui s'est fait avortée qu'elle a eut un comportement immoral et nul besoin de croire à l'âme ou aux petites fées pour vivre de la culpabilité surtout quand on prend connaisance de ce que peut ressentir le foetus très tôt dans le ventre de sa mère. Et quand je parle de culpabilité, je ne parle pas de celle que des organismes religieux tentent de leur coller sur le dos.
Amha si on se demande si avorter est un meurtre ou si on affirme péremptoirement que toutes les femmes culpabilisent après un avortement on a déjà reçu un bon conditionnement. Elles sont insidieuses ces valeurs, on est tous influencés à différentes échelles, et elles sont centrales dès qu'on parle d'avortement parce que c'est ces valeurs qui ont propagé l'idée que la vie humaine est sacrée dès la conception, que le rôle d'une femme est d'être une mère, etc. Je pense que le sentiment de culpabilité est très bien corrélé aux croyances spirituelles.Mireille a écrit :On n'a pas besoin non plus d'avoir des valeurs religieuses pour se poser des questions sur ce sujet.
C'est pas une solution de facilité, c'est une observation non-émotionnelle. Un amas de chair qui grossit sans rien savoir. Même pas sûr qu'il sera viable.Mireille a écrit :Oui, c'est la version facile, un feotus, n'est qu'un amas de chair
Je parle d'influence irraisonnée.Kraepelin a écrit :Qui peut prétendre être libre de toutes influence ou même simplement conscient des influences qui le dominent?MaisBienSur a écrit : (...) l'avis de personnes sous influence ne compte pas pour moi.
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En fonction de sources plus... officielles, étayées par des faits relayés par des professionnels du secteurs, des personnes ayant un passif crédible. C'est bien non ?Kraepelin a écrit : Et en fonction de quelle "source" serait-il convenable, à vos yeux, de décider ce qui est bien ou mal?
J'étais persuadé de la sur-interprétation de mes proposPardalis a écrit :
Et pour vous la dignité humaine n'existe pas, on peut se débarrasser de petites créatures gênantes sans trop de questionnements moraux.
Facile, rapide et efficace. Et on peut répéter autant de fois qu'on le veut, puisqu'on a aucune obligation ni responsabilité morale envers eux, tout comme on a aucune responsabilité envers la fourmis que l'on vient de piétiner.
C'est à chacun d'en décider pour lui-même ! Personne ne devrait imposer sa morale aux autres.Kraepelin a écrit : Et en fonction de quelle "source" serait-il convenable, à vos yeux, de décider ce qui est bien ou mal?
Dit celui qui se moque d'une femme qui a fait une fausse couche parce qu'elle est croyante.MaisBienSur a écrit :Vous êtes un grand malade !
« Jeune » comment? À quel moment il devient humain?Talisker a écrit :Un jeune fœtus n'est pas encore un être humain
Pardalis a écrit :Dit celui qui se moque d'une femme qui a fait une fausse couche parce qu'elle est croyante.MaisBienSur a écrit :Vous êtes un grand malade !
Ben faut dire que j'avais le choix en les religieux et les gauchos...Pardalis a écrit : Vous êtes incapable de reconnaître que vous vous êtes moqué de cette femme, et que vous considérez les gens religieux comme des personnes de seconde classe.
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