mcmachin a écrit :
C'est ton interprétation.
Moi j'ai lu quelque chose du genre : "de temps en temps l'application de la démarche scientifique sur un objet précis (et même en science dure) mène à un consensus général erroné. Il peut paraître paradoxal que des gens qui se revendiquent "sceptiques" (notamment Florence) cultivent des certitudes aussi criantes sur tout un tas de questions (sociales, culturelles, politiques) que la démarche scientifique a encore plus de mal à trancher de manière définitive."
Merci. Étonnamment, alors que tu es de ceux dont le discours est le plus fluide et accessible ici pour le non initié - comme quoi, ce doit être possible ?, tu as une certaine facilité à comprendre ceusses qui essaient de s'exprimer de la même manière.
Chanur a écrit :...
Tu réalises qu'il a commencé par laisser entendre que toute la science est fausse...
Là encore (décidément...), tu confirmes combien le reproche que je vous adresse est justifié : lecture biaisée et orientée d'à peu près tout.
Tu réalises qu'il y avait de l'ironie dans mon propos ? Laisser entendre que toute la science est fausse ? Quand ? Comment ? Enfin, mec, combien de personnes autour de toi prétendent que
toute la science est fausse ? Sans rire, t'en connais ?
Ou tu aimes à te dire que le monde est ainsi fait : la plèbe ignare qui se vautre dans le caca télévisuel prémâché et toi ainsi qu'une poignée d'élus qui savent ?
Tu penses que je viendrais jeter ici des cailloux dans les godasses des sceptiques avec un argument aussi crétin ? Ou le fait de faire croire que tu le crois te permet de sauver ta petite face devant contradictions soulevées ?
Oui, je généralise, je globalise, c'est un kif perso. Mais de voir le nombre de sceptiques non concernés par les écrits d'un visiblement faible d'esprit - moi-même - rameuter illico pour lui montrer combien il est neuneu me trouble : la névrose obsessionnelle du contrôle du sceptique éclate ici au grand jour.
T'as un mec qui pense que Jésus à transformé une cruche d'eau en pinard ? T'as un type qui pense feue mémé Jeanne lui cause au travers du poste ? Les sachants, patiemment, te sortant des archive de recherche, appuyant leurs dires par des formules mathématiques imparables, lui démontrent fièrement la stupidité de son propos. Des névrosés qui tentent de remettre des barrés dans le droit chemin : non, bonhomme, on ne peut pas marcher sur l'eau et je te le prouve...
Pourquoi pas ? Après tout, on peut très bien être doté d'un bagage de savoir et l'utiliser à combattre des moulins à vent...
Chanur a écrit :Je crois que c'est cette arrogance drapée autour d'à peu près rien qui m'a agacé.
...Sauf, que par glissement, les certitudes que vous énoncez et qui sont admises par 99,99 % de la population - si, si, j'vous jure - sont appliquées insidieusement à d'autres domaines scientifiques ou le doute
peut subsister - l'homéopathie par exemple (hmm, ça c'est un sujet qui les titille les sceptiques...) -, puis par glissement toujours, on va ramener sa science dans le social, la politique et même - la vie de ma mère, promis que c'est vrai - la culture !
Priceless ce passage ou l'un de vous - vous vous revendiquez d'une école de pensée, vous représentez une communauté, vous devez accepter que l'on s'adresse à votre groupe - dans un sujet consacré à Star Wars, explique que ce film qui s'autorise à laminer de grands principes scientifiques est décidément destiné aux masses crétines zozotesques. C'est trop dur, le gars peut pas apprécier ce film, tant le fait que de savoir qu'on ne peut pas créer de sabre laser lui file des boutons. Ou quand ta connaissance te rend grotesque...(le gus, petit, refusait qu'on lui lise les contes : lui avait compris qu'un loup ça ne parle pas...)
D'ailleurs, et pour finir, le seul terme dédaigneux de zozo montre comme vous vous imaginez supérieurs à la masse. Alors venir me parler d'arrogance... On est tout le zozo d'un autre et je suis persuadé qu'il y a un paquet de zozos, de ceux qui croient qu'un chevelu a marché sur l'eau un jour, qui font au moins autant de bien à l'humanité que des pensants-juste qui imaginent avoir la qualité de distinguer le bon travailleur-propre du fainéant-mal lavé...