Re: Se montrer septique en toutes circonstances?
Publié : 16 mars 2017, 20:43
Il est parfois aquifoliacé, lorsque qu'il est entre un h et un x.tchamba a écrit : A votre avis, ici, le "ou" est-il implicitement inclusif ou exclusif?
Débattons sans nous battre !
https://forum-sceptique.com/
Il est parfois aquifoliacé, lorsque qu'il est entre un h et un x.tchamba a écrit : A votre avis, ici, le "ou" est-il implicitement inclusif ou exclusif?
Et parfois, il est onomatopée pour se moquer de quelqu’un lorsqu'il est sans xMaisBienSur a écrit : Il est parfois aquifoliacé, lorsque qu'il est entre un h et un x.
mais mais mais, j'ai rien dit moi !tchamba a écrit : Un charlatan ne pratique pas le mensonge mais la mauvaise foi comme vous. Ils sont souvent persuadés d'avoir des dons comme vous êtes persuadés d'avoir une connaissance certaine de ce dont vous parlez (souvent à tort). Vous ne croyez pas aux mêmes choses mais vous faites partie des croyants.
Nan ta dit des trucs ! Même avec un peut trop d'optimisme ! Sale scientiste va !mcmachin a écrit : mais mais mais, j'ai rien dit moi !
Et je suis conscient d'avoir des croyances (et toc !)
Putain d'injustice, va..
Hey ho !MaisBienSur a écrit :Et ma mère (qui vaut bien Deshimaru) dit qu'un ego puissant donne un petit con.tchamba a écrit :Un ego puissant (strong) donne un puissant satori disait Deshimaru.
Fan de Tragédie ?Nicolas78 a écrit :Hey ho !MaisBienSur a écrit : Et ma mère (qui vaut bien Deshimaru) dit qu'un ego puissant donne un petit con.
Oups désolé, je vous ai mal identifié. Veuillez m'excuser j'ai dû vous confondre avec un autre membre de ce forum. Je ne suis pas très physionomiste. Mille pardonsmcmachin a écrit :mais mais mais, j'ai rien dit moi !tchamba a écrit : Un charlatan ne pratique pas le mensonge mais la mauvaise foi comme vous. Ils sont souvent persuadés d'avoir des dons comme vous êtes persuadés d'avoir une connaissance certaine de ce dont vous parlez (souvent à tort). Vous ne croyez pas aux mêmes choses mais vous faites partie des croyants.
Et je suis conscient d'avoir des croyances (et toc !)
Putain d'injustice, va..
MaisBienSur a écrit :Fan de Tragédie ?Nicolas78 a écrit :Hey ho !MaisBienSur a écrit : Et ma mère (qui vaut bien Deshimaru) dit qu'un ego puissant donne un petit con.
J'ai tapé : soigner crohn naturellement dans un moteur de recherche, c'est fou le nombre de sites qui donnes des recettes !Lupus a écrit : 28 nov. 2017, 15:30 Rebonjour, ça fait longtemps que je n'ai pas commenté.
Ma cousine dont je parlais initialement dans mon post, a appris récemment qu'elle a la maladie de Crohn.
Problème, elle ne compte pas prendre de traitement corticoïde ou immunosuppresseur et souhaite se soigner "par l'alimentation".
C'est certain qu'elle doit en avoir ras le bol, c'est une maladie douloureuse et avilissante, je ne peux que compatir.Lupus a écrit : 28 nov. 2017, 15:55Peut être qu'elle en as ras le bol d'ou le fait de "ne pas se tourner vers la médecine classique" comme elle m'a sorti tout à l'heure
Salut Lupus,Lupus a écrit : 28 nov. 2017, 15:30 Ma cousine dont je parlais initialement dans mon post, a appris récemment qu'elle a la maladie de Crohn.
Problème, elle ne compte pas prendre de traitement corticoïde ou immunosuppresseur et souhaite se soigner "par l'alimentation".
Je la savais zozo, mais je ne pensais pas à ce point.
Je devrais être désolée pour elle, elle vient d'apprendre qu'elle a une maladie potentiellement grave et pas forcement simple à vivre au quotidien, mais honnêtement elle m'a surtout mis en colère.
L'espérance de vie des gens qui ne se soignaient que "par l'alimentation" n'était pas si élevée que ça dans le bon vieux temps.Lupus a écrit : 28 nov. 2017, 15:30Problème, elle ne compte pas prendre de traitement corticoïde ou immunosuppresseur et souhaite se soigner "par l'alimentation"
Ne formulez pas les choses comme ça dans un contexte québécois... éclats de rire assuréstout ça pour entendre dire "moi je sais que je vais me soigner en mangeant des graines"
Le gras est d'origine sur le sitesite de l'AFA a écrit :Cette étude confirme la large utilisation des médecines complémentaires au cours des MICI. Les utilisateurs de médecines complémentaires semblent avoir une meilleure qualité de vie et ont tendance à arrêter plus fréquemment leur traitement. Tous les types de médecines complémentaires améliorent à la fois les symptômes de la MICI et la qualité de vie exceptée pour les approches spirituelles. Il paraît utile d’aborder ce thème avec les patients atteints de MICI afin notamment de les encouragés à poursuivre leur traitement en association à ces médecines complémentaires et non à la place.
Ha, toi aussi tu sais que la rébellion à des limites selon le niveau de la douleur à ce que je voit ?eatsalad a écrit : 28 nov. 2017, 16:03C'est certain qu'elle doit en avoir ras le bol, c'est une maladie douloureuse et avilissante, je ne peux que compatir.Lupus a écrit : 28 nov. 2017, 15:55Peut être qu'elle en as ras le bol d'ou le fait de "ne pas se tourner vers la médecine classique" comme elle m'a sorti tout à l'heure
Je luis souhaite sincèrement du courage, et espérons que sa rebellion envers la médecine classique ne dure pas trop longtemps !
eatsalad a écrit : 28 nov. 2017, 16:03 Je luis souhaite sincèrement du courage, et espérons que sa rebellion envers la médecine classique ne dure pas trop longtemps !
Merci
Alors on vient de lui diagnostiquer, aucun traitement n'a encore été initié.LoutredeMer a écrit : 28 nov. 2017, 17:15 Salut Lupus,
Ne sois pas trop dur avec ta cousine. Elle a une maladie handicapante, douloureuse et suit depuis des années des traitements lourds dont elle sait qu'ils ne guérissent pas mais soulagent seulement, tout en subissant des effets secondaires et des opérations sans compter les frais non remboursés. Elle en a ras le bol aussi des RV, examens, analyses, temps d'attente, trajets et tout le toutim à répétition, avec peu d'espoir à l'arrivée. Il faut l'assister et la pousser à poursuivre car cette maladie peut etre mortelle je crois pour certains. Mais concrètement et en douceur, en l'accompagnant aux RV par exemple et aux examens, prenant de ses nouvelles régulièrement, en essayant de la comprendre etc, car ce qu'elle vit au quotidien, tu ne sais pas ce que c'est (ma grand-mère est décédée de Crohn).
Tout à fait, ce double standard est énervant, quand il y a une amélioration/guérison on attribue ça à la zozothérapie, et quand ça ne marche pas on accuse la médecine "classique" d'être inefficace ou de ne "soigner que des symptômes."Jean-Francois a écrit : 28 nov. 2017, 17:20 Je vous comprends, la zozoterie peut être décourageante. Le pire est que si son régime n'améliore rien, elle ne le remettra pas en question alors que si elle prenait des médocs elle serait beaucoup plus critique face à la moindre irrégularité.
Ah je ne savais pas, je prendrais garde à ce que je dit si un jour je vais au QuebecJean-Francois a écrit : 28 nov. 2017, 17:20 Ne formulez pas les choses comme ça dans un contexte québécois... éclats de rire assurés![]()
Nicolas78 a écrit : 28 nov. 2017, 19:03 J'en parle à la fin, mais l’immunosuppression n'est pas le seul traitement disponible selon les cas et les contraintes des malades.
Après, c'est comme elle veut, ta cousine. Il y à des facteurs psychologique possibles dans cette maladie, quoi que non-prouvés, et le "traitement" placebo à des effets dans presque tout les types de douleurs (même si ça n'a pas d'effet sur les phases de la maladie...évidement...).
Si elle à des symptômes légers. Alors pourquoi pas. Mais bon...c'est ni à moi, ni à toi, ni entièrement à elle de calculer le ratio du bénéfice/risques/confort.
C'est généralement l'affaire du médecin généraliste en accord avec le patient, couplé à plusieurs spécialistes étudiant le cas de ta cousine. C'est eux qui vont pouvoir proposer un traitement adapté à son cas et ses contraintes.
Selon sont état, elle ne sera pas sous immunosuppresseur avant un moment donc.Lupus a écrit :Alors on vient de lui diagnostiquer, aucun traitement n'a encore été initié.
Ta raison, temps qu'elle ne met pas sa vie en danger selon l'evolution de sa santé il faut privilégier les bons rapports et la surveillanceJ'espère qu'elle changera d'avis d'ici la, je ne compte de toute façon pas l'harceler et je vais continuer de la soutenir.
Tu peut aller dans son sens, sans corrompre tes idées ni ton savoir.Elle n'a juste pas la moindre idée de comment on détermine qu'un traitement est efficace ou non, pour elle la médecine "classique" vaut aussi bien que n'importe qu'elle autre approche (voir est moins bien) elle cède à tous les biais des adeptes des médecines parallèles.
Dans tout les cas, à part les cas de "guérisons spontanées" (plutôt nombreuses) durant les premieres périodes après l'apparition des symptômes de Crohn, la maladie ne se soignera jamais et il n'existe aucun traitement à ce jour (même si ya des recherches, et ca avance doucement). Peut importe la médecine utilisée, seul les symptômes et l'arrêt de la progression, pour cette maladie, sont traités.Tout à fait, ce double standard est énervant, quand il y a une amélioration/guérison on attribue ça à la zozothérapie, et quand ça ne marche pas on accuse la médecine "classique" d'être inefficace ou de ne "soigner que des symptômes."
Dans la plus part des cas, la maladie de Crohn n'est pas graveTout ça m'avait mis un petit coup au moral aujourd'hui, ça va passer, merci pour vos réponses.
L’article est 2012. Quelles conclusions furent tirées de cet essai clinique ?Le Figaro a écrit :A priori, ingurgiter les œufs d'un parasite du porc, n'a rien de très séduisant. C'est pourtant une voie thérapeutique explorée sérieusement contre la sclérose en plaque (voir encadré ci-dessous) ou les maladies inflammatoires de l'intestin: maladie de Crohn, rectocolite hémorragique. Un essai commence ce mois-ci aux États-Unis avec les œufs d'un petit ver, Trichuris suis. Dans le tube digestif des porcs, ce ver minuscule est capable de se reproduire, mais ce ne serait pas le cas chez l'homme où il meurt après environ deux semaines. D'où le choix de ce parasite par la société américaine Coronado Bioscience.
Une centaine de patients atteints de maladie de Crohn devront donc avaler une solution contenant 7500 œufs du parasite dans une cuillère à café toutes les deux semaines pendant trois mois. La dose a été déterminée grâce à un premier essai sur 36 malades soumis à des doses croissantes pour déterminer la meilleure dose efficace sans problème de tolérance.
Vivre dans un environnement aseptisé
«C'est une idée qui repose sur de nombreux arguments solides», explique le Pr Pierre Desreumaux, qui dirige l'unité Inserm 995 de l'université de Lille-2 où se retrouvent des chercheurs en immunologie, bactériologie, mycologie et nutrition, autour des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. «Le premier argument est épidémiologique: cela fait une vingtaine d'années que l'on s'est aperçu qu'il y avait moins de maladies auto-immunes telles que diabète insulinodépendant (type 1), rectocolite hémorragique, maladie de Crohn, sclérose en plaque, ou polyarthrite rhumatoïde, dans les pays où sévissaient le plus de parasites et de maladies infectieuses.» Comme si, à force de vivre dans un environnement aseptisé, le système immunitaire de notre organisme, moins agressé qu'auparavant, s'était mis à s'attaquer lui-même, déclenchant allergies et maladies auto-immunes.
Preuve supplémentaire du poids de l'environnement: «Dans les pays émergents tels que l'Égypte ou l'Argentine, où il y a eu des campagnes contre les parasites et une modification du mode de vie vers plus d'urbanisation, on voit apparaître ces maladies auto-immunes qui n'existaient pratiquement pas», remarque le Pr Monique Capron, professeur d'immunologie à l'université de Lille-2.
Dans le monde, on estime que 3,5 milliards d'individus hébergent des parasites intestinaux mais dans les pays développés, l'infestation est devenue plus rare. En 1910, une étude menée sur les lycéens de Géorgie retrouvait des vers intestinaux pour 65 % d'entre eux. En 1980, ils n'étaient plus que 2 % à en avoir. En Corée du Sud, la présence de vers chez les enfants est aussi passée de 75 % en 1969 à 0,02 % en 2004 alors que dans le même temps quadruplaient les cas de rectocolite hémorragique.
Paradoxalement, d'un point de vue immunologique, un parasite ne serait donc pas toujours une mauvaise chose pour celui qui l'héberge. C'est le deuxième argument en faveur de cette approche thérapeutique originale. Mais le véritable baptême du feu pour l'approche parasitaire dans le traitement des maladies immunologiques date de 2005, lorsque l'Américain Joel Weinstock, aujourd'hui à la tête du centre médical Tufts à Boston (États-Unis), parvient à obtenir une rémission pour 21 patients sur 29 atteints d'une maladie de Crohn, grâce à l'administration des œufs de parasite de porc.
Un patch de larves contre la sclérose en plaques
Depuis le début de cette année, l'université de Nottingham (Royaume-Uni) recrute 70 patients atteints de sclérose en plaques pour leur proposer d'accueillir quelques parasites dans leur organisme.
Des malades qui ne doivent pas être rebutés par l'idée de cohabiter avec des parasites vivants. Il s'agit en effet d'un patch cutané de 25 larves microscopiques de Necator americanus. Après avoir traversé la peau, les larves doivent se glisser dans la circulation sanguine, gagner les poumons, puis s'installer dans le tube digestif. Même si un réel espoir d'amélioration de la maladie neurologique existe, l'étude fait un peu frissonner lorsque l'on sait que les patients bénéficieront de prises de sang régulières afin de s'assurer qu'ils n'ont pas d'anémie, un des signes d'une infestation trop importante. Necator peut en effet entraîner une vraie maladie chez l'homme, l'ankylostomose. Dans ce cas, un traitement antiparasitaire serait aussitôt initié, rassurent les experts anglais. En dépit du développement de plusieurs essais du même type, l'innocuité reste à démontrer s'agissant de parasites vivants.
Je ne partage pas ton optimiste, pour avoir plusieurs fois ma soeur sur un lit d hôpital, la pompe à morphine dans la main..Nicolas78 a écrit : 29 nov. 2017, 02:08 Dans la plus part des cas, la maladie de Crohn n'est pas gravemême si parfois de peu à très handicapante. Elle va le devenir (grave) en revanche si la maladie est intense et non-traitée.
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L'ingestion d’œufs vivants de Trichuris suis comme (complément de) thérapeutique de la maladie de Crohn...) est déjà proposée en 2005 ; a priori, l'essai clinique cité par PhD SMith a donné lieu à une première publication : Randomised clinical trial: the safety and tolerability of Trichuris suis ova in patients with Crohn's disease (juin 2013).À propos d'un essai thérapeutique, PhD Smith a écrit :L’article est 2012. Quelles conclusions furent tirées de cet essai clinique ?
Le résultat d'une étude européenne d'avril 2017 (c'est moi qui souligne) :L'équipe rédactionnelle de Cochrane a écrit :Actuellement, il n'existe pas suffisamment de preuves pour pouvoir apporter des conclusions définitives concernant l'efficacité et l'innocuité des helminthes utilisés pour traiter les patients atteints de MII [maladies intestinales inflammatoires].
Un collectif d'auteurs a écrit :Administration of 250-7500 TSO fortnightly over 12 weeks was safe and showed a dose-dependent immunological response, but no TSO dose showed a clinically relevant effect over placebo for induction of clinical remission or response in mildly-to-moderately active, ileocolonic CD.
Ya des cas plus ou moins grave, mais oui, ca peut être très sérieux !eatsalad a écrit : 29 nov. 2017, 09:23Je ne partage pas ton optimiste, pour avoir plusieurs fois ma soeur sur un lit d hôpital, la pompe à morphine dans la main..Nicolas78 a écrit : 29 nov. 2017, 02:08 Dans la plus part des cas, la maladie de Crohn n'est pas gravemême si parfois de peu à très handicapante. Elle va le devenir (grave) en revanche si la maladie est intense et non-traitée.
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Par contre en mourir n est pas une fatalité, les immunosuppresseurs fonctionnent bien quand même. Le tout est de les prendre.