Ta tout à fait raison, mais je ne parle pas de changer ce genre de pilier. Juste d'interdire le meurtre. Un seul principe peut t'il anéantir une culture ? Alors que celui-ci ne remet en rien en doute la hiérarchie sociale (qui ne repose pas sur le fait, je pense, de tuer un des jumeaux...) ?Loutre a écrit :Je pense qu'un fait de culture est indissociable de cette culture puisqu'il en est le reflet. Si tu n'enlèves qu'un seul pied à une chaise, toute la chaise est ébranlée. D'autre part, que l'enfant ne donne pas son accord, il n'y apportent aucune attention puisqu'ils ne considèrent pas son avis comme recevable, surtout dans ces genres de cultures de transmission par les plus âgés. Regarde par exemple comment ils considèrent les enfants et les femmes chez les Himbas
J'en doute.
Pourquoi pas envoyer deux jumeaux en pleine santé, leurs montrer que les deux peuvent survivre.Un missionnaire?
Ou tout simplement imposer une loi. Ces gens sont sur un territoire souverain la plus part du temps. Je voit pas pourquoi on devrait respecter une coutume qui est simplement un meurtre...
Et si une telle culture s'effondre pour une si petite "contrainte' (quelle ironie de parler de "contrainte"), c'est qu'on peut se demander si cette culture n'est pas simplement une culture mortifère...et à ce moment la, la voir disparaître en douceur ne fera de mal à personne.
Mais j'ose penser que de telles cultures, si vielles et résistante, reposent sur des bases plus solides et sur d'autres types de morales (ce qui est le cas, tu l'a toi même dit). Et qu'une contrainte de ce type ne mettra pas en danger tout le reste.
Reformer ne veut pas dire mourir ou voir ces valeurs s'effondrées entièrement.