jroche a écrit : 30 mars 2019, 18:23
Mary Shostakov a écrit : 30 mars 2019, 16:59Libre à toi de décider que la conscience n'émerge pas de la matérialité du monde en général et du vivant en particulier, auquel cas tu as besoin du Dieu que tu vois dans la démonstration matérielle de l'émergence de la conscience que je présente ici pourtant sans le moindre monisme idéel de la cause de l'existence exclusivement psychologique de Dieu.
Tout dépend ce qu'on entend par Dieu...
Je ne sais pas ce qu'on entend par Dieu hors du domaine de réalité de la psychologie (domaine indiqué par le camarade scientifique/philosophe Heisenberg). Ce domaine de réalité permet l'épanouissement des intelligences les plus fines comme celui des imbécilités les plus épaisses. Je n'incrimine pas l'imbécilité ni son épaisseur, car on sait maintenant les raisons Darwiniennes, biologiques, génétiques de l'émergence de Dieu dans les têtes.
Par contre, Dieu en tant que néant et donc absent du monde, mais présent dans la réflexion sur l'immanence du domaine de réalité de la psychologie, celui-à ne me pose pas de problème, car cette sorte de Dieu est du même type que celui des dieux du temps du matérialisme de Démocrite. Ils étaient exclusivement matériels et pas idéels du tout et se souciaient du sort des humains comme de leur première paire de chaussettes.
jroche a écrit : 30 mars 2019, 18:23
Mary Shostakov a écrit : Le quantitatif se mue en qualitatif est une loi observable dans tout ce qui se manifeste dans le monde
jroche a écrit : 30 mars 2019, 18:23
st une loi observable dans tout ce qui se manifeste dans le monde.
Et ça réglerait une fois pour toutes les problèmes de la conscience, du libre-arbitre, et cetera ?
Pour mémoire, la vérité ne fait pas partie, ne fait plus partie de la science.
Toute hypothèse scientifique, toute proposition scientifiques, toute observation scientifique peut à tout moment être réfutée, et c'est ça, le caractère scientifique de toute hypothèse, de toute proposition, de toute observation.
Je n'ai jamais entendu parler de réfutation de l'observation factuelle voulant que
Le quantitatif se mue en qualitatif.
Je n'ai jamais entendu parler de la réfutation de l'hypothèse voulant que la conscience, la pensée, l'idée, la réflexion, le libre-arbitre, le serf-arbitre soient des fonctions de la corporéité.
Je n'ai jamais entendu parler de la réfutation de l'hypothèse voulant que c'est la loi du quantitatif se muant en qualitatif qui permet l'émergence des imatérailités que sont la conscience, la pensée, l'idée, la réflexion, le libre-arbitre, le serf-arbitre.
Mais quiconque est invité à effectuer de telles réfutations ...
Cela dit, notons que toutes les immatérialités rattachées à l'intellect font depuis 2500 ans l'objet d'une appropriation ou d'une tentative d'appropriation de la part du monisme idéel et du dualisme platonicien si chers aux monothéismes.
jroche a écrit : 30 mars 2019, 18:23
Mary Shostakov a écrit :jroche a écrit : 30 mars 2019, 12:47]Elle n'en doit pas moins quelque chose à des gens comme Pythagore, Pascal, Newton, Faraday, Maxwell, et on pourrait en citer bien d'autres, qui étaient très loin de cette considération.
Devoir quelque chose, ce n'est pas devoir tout.
Cela montre au minimum qu'il n'est pas nécessaire d'adhérer au matérialisme radical pour faire de la bonne science.
Non seulement cela ne montre rien de tel, mais je ne connais aucun mode d'exploration et d'explication scientifique du monde qui n'est pas une adhésion totale au matérialisme radical.
L'épistémologie est une description historique du cheminement de la pensée ayant évolué par exemple de l'astrologie à l'astronomie, de l'alchimie à la chimie, de la genèse biblique à la cosmologie et à l'abiogenèse.
Pour reprendre l'exemple de la relation entre la pensée de Jacques Monod et celle de Blaise Pascal, je ne vois aucun inconvénient à ce que le premier se soit inspiré du protocole de définition scientifique de la pression atmosphérique par le second, mais je ne le voie nulle part faire la moindre allusion à l'exercice couturier quotidien du pauvre Blaise visant à se conditionner ridiculement en faveur d'une foi ridicule en Dieu ...
Pareil avec Newton, je ne vois aucun inconvénient à ce que Monod soit inspiré par la méthode de définition philosophique ayant consisté à poser l'équation F = M x A, alors que je ne le vois pas s'inspirer du même Newton faisant tourner les tables de son spiritisme pour parler aux morts.
jroche a écrit : 30 mars 2019, 18:23
Mary Shostakov a écrit :
Je ne me vois pas dire une seule fois que la science était tout.Très cordialement, et justement au nom de l'
ART, de la SCIENCE et de la
PHILOSOPHIE.
Vois, très schématiquement :
https://www.zupimages.net/up/19/12/8ggq.jpg
Joli dessin, mais il y a un hic. Ce qui n'est pas reproductible va à la poubelle (ou ai-je mal vu les flèches ?). Une décision par libre-arbitre, donc arbitraire, n'est par définition pas reproductible. Ou je demande à voir la différence. Très cordialement de même.
Tu as très bien vu la flèche. Ce que tu n'as par très bien vu, c'est le critère de réfutation porté non pas par la seule
reproductibilité, mais aussi par la
méthode.
On peut très bien reproduire non scientifiquement une croyance en Dieu, on ne peut pas la reproduire scientifiquement sans appliquer la méthode scientifique.
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