Il le faudrait!Lambert85 a écrit : 15 mai 2022, 22:28 Il faut que ce soit mûrement réfléchi pour passer à des opérations chirurgicales !
Dysphories de genre et transgenre
Re: Dysphories de genre et transgenre
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
Re: Dysphories de genre et transgenre
C’était difficile autrefois d’obtenir des opérations, on dirait que c’est un peu trop facile aujourd’hui. Sommes-nous passés d’un extrême à l’autre, ici aussi?

Re: Dysphories de genre et transgenre
Il faut avoir des faits (nombre d'opérations par exemple) pour répondre à la première affirmation et l'interrogation...richard a écrit : 17 mai 2022, 19:30 C’était difficile autrefois d’obtenir des opérations, on dirait que c’est un peu trop facile aujourd’hui. Sommes-nous passés d’un extrême à l’autre, ici aussi?
« I suppose it is tempting, if the only tool you have is a hammer, to treat everything as if it were a nail. »
« J'imagine qu'il est tentant, si le seul outil que vous avez est un marteau, de traiter tout problème comme si c'était un clou »
Abraham Maslow
« J'imagine qu'il est tentant, si le seul outil que vous avez est un marteau, de traiter tout problème comme si c'était un clou »
Abraham Maslow
Re: Dysphories de genre et transgenre
Salut Christian! Tu sais je ramène ma fraise mais je n’y connais pas grand chose. Seulement cette discussion me rappelle des souvenirs. J’avais un ami (je dis j’avais car je ne le vois plus depuis longtemps, un déménagement dans une autre ville et puis un changement de vie...). Quand je l’ai connu il venait de se faire enlever les seins, signe pour lui de la féminité. Il a passé des tas d’entretiens psychologiques et comme il était en psychanalyse il a dû mûrement réfléchir à cette question. Enfin à l’époque (quarante ans quand même) ça n’était pas très courant.

Re: Dysphories de genre et transgenre
Salut, je trouve que ça demande une bonne volonté pour en parler. Nous ne sommes pas tous sur le même pied d'égalité par rapport à ces états.gaby2b6901 a écrit : 15 mai 2022, 20:39
.... il y a qu'une minorité qui accepte et qui aime en parler à des personnes qui n'ont pas le même avis qu'eux.
Après, les personnes qui cassent et qui se braquent quand on est pas d'accord avec eux sont des gens qui rêve d'une tolérance à 100 pourcent, alors que ceux qui réfléchissent préfère qu'on les acceptent, au lieu de les tolérer. On ne peux pas imposer son point de vu mais on peux en discuter, ça aide à faire avancer les mentalités
Quand je dis que selon moi il faut une certaine maturité, c'est pour choisir ou non d'entamer une transition ce qui est pour la plupart irréversible, mais oui bien sûr que l'on peux se questionner très tôt sur son genre, c'est normal d'ailleurs, quand on est jeune on ne s'associe pas forcément à un genre .
Je ne m'étais jamais donné d'étiquette, j'accepte mon état sans me questionner. Dans une réunion, une personne m'a dit que j'étais un hétéro, cisgenre, homme blanc privilégié de la classe dominante. Pourtant, ça me fait rien que la personne soit bi, homo, lesbi, hétéro, trans ... ça lui appartient.
Pourquoi les LGBTQ2+ ont ce besoin de donner des étiquettes et de se cantonner dans une catégorie ?
Cette façon de vouloir étiqueter les états sexuels n'est pas neutre et elle suscite des dilemmes qui me semblent inutiles et néfastes. Pourquoi prendre cette direction ?
J’ai la "conviction intime'' qu’on peut critiquer et changer des ''convictions intimes''.
Re: Dysphories de genre et transgenre
Aux Etats-Unis, le nombre d'opérations génitales de personnes transgenres a quadruplé entre 2000 et 2014. Loren Schechter, chirurgien spécialiste en la matière, transforme aujourd'hui les organes génitaux de près de 300 personnes par an, contre 50 en 2000.
Afin d'étudier les raisons de cette tendance, trois chercheurs de l'Ecole de médecine de l'Université de Baltimore (Maryland) ont rencontré 37.827 personnes transsexuelles ou transgenres.
Parmi elles, 4.118 (11%) ont subi une opération génitale, principalement après le début des années 2000.
En plus d'une prise de conscience de la population, d'actions anti-discrimination dans le pays et d'un environnement social par conséquent plus tolérant, une raison pourrait en être le financement de l'opération par une assurance médicale. Aux USA, un nombre grandissant d'assurances mettent fin à l'exclusion des opérations transgenres dans leur couverture.
"La nécessité médicale des opérations transgenres pour le bien-être physique et psychologique de ces personnes commence à faire consensus parmi les experts", souligne le chercheur Kellan Baker. Par conséquent, « seul » 39 % des personnes ont financé elles-mêmes leur opération entre 2012 et 2014. Sur les 4118 personnes ayant fait le pas, près de la moitié (+- 40 %) a été soutenue par son assurance santé.
« Si la personne est mineure, explique le Professeur Rachel Bluebond-Langner, du centre médical Langone à la NYU, elle a besoin de l'accord de ses parents ». Dans son expérience, très peu de patients ont subi une opération génitale avant leurs 18 ans. Accompagnés, ils tentent éventuellement d'inhiber par des hormones la croissance de leurs attributs sexuels (pilosité, seins, pomme d'Adam…). Et « Pour les jeunes, nous savons que le meilleur traitement reste un environnement qui le soutient, à la maison, à l'école et dans la communauté ».
Source : Journal du médecin , Washington Post
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Re: Dysphories de genre et transgenre
HummmmPhil_98 a écrit : 24 mai 2022, 15:25
Pourquoi les LGBTQ2+ ont ce besoin de donner des étiquettes et de se cantonner dans une catégorie ?
Cette façon de vouloir étiqueter les états sexuels n'est pas neutre et elle suscite des dilemmes qui me semblent inutiles et néfastes. Pourquoi prendre cette direction ?
Il serait important que tu spécifies "certains militants LGBTQ2+" parce que chez ceux qui s'identifient LGBTQ2+, tous les monde ne partage pas toutes les prises de positions. Souvent chez les militants, la cause est une rationalisation un prétexte pour déverser son fiel ou pour régler plus ou moins consciemment des comptes avec des représentations intériorisés (de l'autorité par exemple). Chez un militant emporté par le tsunami de sa colère abyssale, la nuance et les contre exemples de son crédo sont inaccessibles.

« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
Re: Dysphories de genre et transgenre
Sans parler de militants woke qui ne sont pas nécessairement lgbt....
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Re: Dysphories de genre et transgenre
Je me mets dans la discussion car le sujet me concerne indirectement.
Le sujet fait beaucoup couler d'encre alors qu'a priori d'après les statistiques la dysphorie de genre ou la transidentité ne concernerait que 2% de la population générale.
Le sujet étant médiatisé on peut avoir l'impression qu'il y aurait une épidémie de dysphorie de genre, cependant ce n'est pas le cas.
Par exemple enfant je ressentais un profond malaise à être garçon puis au début de l'adolescence je ressentais l'envie d'être une fille et en même temps je me sentais attiré par les garçons et finalement je suis gay.
Je pensais enfant que mon mal être avec mon sexe masculin était une phase que traversait tout enfant mais à priori non c'est seulement 2% d'enfants dans ce cas de figure qui vont se questionner et ne pas être à l'aise avec leur sexe biologique...
Chez certains ce mal être va persister au delà de l'adolescence mais ca ne toucherait que 0.5% de la population au final qui est reellement transgenre.
En fait dans la dysphorie de genre il y aurait plusieurs cas de figure d'après ce que j'ai lu : il s'agit d'une personne transgenre véritable, un enfant qui va devenir gay ou lesbienne plus tard à l'adolescence ou simplement une personne hétérosexuelle qui avait un autre trouble psychologique.
Je ne sais pas comment les spécialistes font la différence entre chaque cas de figure
Enfin j'écris peut être tout ça pour me rassurer que je ne suis pas trans car le sujet me travaille beaucoup intérieurement alors que je ne ressens plus cette envie d'être une femme depuis mes 13 ou 14 ans et que je peine déjà à accepter que je suis gay
Personnellement j'aimerais que le sujet soit moins médiatisé car il y a tjrs quelqu'un pour m'en parler maintenant une fois par mois avec toujours beaucoup de polémique.
Dans tous les cas derrière la dysphorie de genre ou la transidentité il y a des personnes qui en souffrent et tout ce débat médiatique ne leur permet pas de être serein et j'ai l'impression aujourd'hui de devoir choisir un camp qd à chaque fois qlqun m'interpelle sur le sujet alors que je me sens totalement perdu dans ce débat.
Voila je ne sais pas si c'est bien les traitements hormonaux donnés aux adolescents ou les opérations de reassignqtion sexuelle, je ne pourrais pas argumenter dans un sens ou un autre. C'est difficile pour moi de prendre position sur un tel sujet.
Le sujet fait beaucoup couler d'encre alors qu'a priori d'après les statistiques la dysphorie de genre ou la transidentité ne concernerait que 2% de la population générale.
Le sujet étant médiatisé on peut avoir l'impression qu'il y aurait une épidémie de dysphorie de genre, cependant ce n'est pas le cas.
Par exemple enfant je ressentais un profond malaise à être garçon puis au début de l'adolescence je ressentais l'envie d'être une fille et en même temps je me sentais attiré par les garçons et finalement je suis gay.
Je pensais enfant que mon mal être avec mon sexe masculin était une phase que traversait tout enfant mais à priori non c'est seulement 2% d'enfants dans ce cas de figure qui vont se questionner et ne pas être à l'aise avec leur sexe biologique...
Chez certains ce mal être va persister au delà de l'adolescence mais ca ne toucherait que 0.5% de la population au final qui est reellement transgenre.
En fait dans la dysphorie de genre il y aurait plusieurs cas de figure d'après ce que j'ai lu : il s'agit d'une personne transgenre véritable, un enfant qui va devenir gay ou lesbienne plus tard à l'adolescence ou simplement une personne hétérosexuelle qui avait un autre trouble psychologique.
Je ne sais pas comment les spécialistes font la différence entre chaque cas de figure
Enfin j'écris peut être tout ça pour me rassurer que je ne suis pas trans car le sujet me travaille beaucoup intérieurement alors que je ne ressens plus cette envie d'être une femme depuis mes 13 ou 14 ans et que je peine déjà à accepter que je suis gay
Personnellement j'aimerais que le sujet soit moins médiatisé car il y a tjrs quelqu'un pour m'en parler maintenant une fois par mois avec toujours beaucoup de polémique.
Dans tous les cas derrière la dysphorie de genre ou la transidentité il y a des personnes qui en souffrent et tout ce débat médiatique ne leur permet pas de être serein et j'ai l'impression aujourd'hui de devoir choisir un camp qd à chaque fois qlqun m'interpelle sur le sujet alors que je me sens totalement perdu dans ce débat.
Voila je ne sais pas si c'est bien les traitements hormonaux donnés aux adolescents ou les opérations de reassignqtion sexuelle, je ne pourrais pas argumenter dans un sens ou un autre. C'est difficile pour moi de prendre position sur un tel sujet.
Re: Dysphories de genre et transgenre
Salut, j'ai bien lu tout ton message et veut d'abord t'envoyer mon soutiens pour cette période de doute que tu traverse, notamment ta difficulté à accepter ton homosexualité.
Je ne vais pas faire de long discours ou faire une morale, car là, la problématique concerne ton intimité (non sexuelle) et cela reste sensible comme sujet puisque l'on ne pourra jamais être à ta place.
Cependant, si tu en a l'envie ou qu'un jour ça te viens, je te conseille des associations Lgbt, même si tu ne t'identifie pas comme une personne transgenre, tu pourrai être rassuré par rapport à tes doutes.
Et concernant l'effet négatif de la médiatisation sur la transidentité, je suis complètement d'accord, cela freine les
personnes à s'assumer pleinement, à se confier ou encore démarrer une transition.
Cela peut être très dur d'être stigmatiser lorsqu'on souhaite juste être soi-même.
Pour conclure, prend soin de toi.
Je ne vais pas faire de long discours ou faire une morale, car là, la problématique concerne ton intimité (non sexuelle) et cela reste sensible comme sujet puisque l'on ne pourra jamais être à ta place.
Cependant, si tu en a l'envie ou qu'un jour ça te viens, je te conseille des associations Lgbt, même si tu ne t'identifie pas comme une personne transgenre, tu pourrai être rassuré par rapport à tes doutes.
Et concernant l'effet négatif de la médiatisation sur la transidentité, je suis complètement d'accord, cela freine les
personnes à s'assumer pleinement, à se confier ou encore démarrer une transition.
Cela peut être très dur d'être stigmatiser lorsqu'on souhaite juste être soi-même.
Pour conclure, prend soin de toi.
Re: Dysphories de genre et transgenre
Chacun s’habille comme il veut, pas besoin de se faire charcuter pour autant ! Certain•e•s le regrettent par la suite.
Par contre, quand un homme prétend être une femme pour gagner des compétitions féminines, là c’est clairement de l’abus.
Par contre, quand un homme prétend être une femme pour gagner des compétitions féminines, là c’est clairement de l’abus.
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