@ Jodie
Je relis et je revois tout ça

.
Egare humanum est...

Il ressort que...
Réglons la question avec Étienne Klein...
Penser l'origine de l'univers, c'est penser la transition entre le non-être et l'être.
Penser l'origine, c'est penser l'absence d'origine.
C'est tenter de résoudre le "qu'y-avait-il "avant"?
Ça commence à être compliqué, parce qu'à part des péroraisons oiseuses qui finissent par être lassantes, il n'y a rien. Tout le monde n'a pas , d'ailleurs, le talent d'un Fabrice Luchini.
En philosophie, pure, on peut toujours gloser à loisir et rebondir, en physique, pure, c'est beaucoup plus compliqué. Il y a les faits et les connaissances.
Un scientifique digne de ce nom est capable de dire : je ne sais pas.
En philosophie, on peut "déborder", sortir de ses limites, il y a peu de chances que son incompétence soit remarquée par le grand public, par des spécialistes, oui.
En physique, comme dans d'autres sciences, ça va tout de suite faire désordre. Ça va très vite se voir, les personnes un peu averties ne vont pas mordre à l'hameçon.
https://m.youtube.com/watch?v=OfSZKW5OK28
et...
https://m.youtube.com/watch?v=OfSZKW5OK28
Soit on se positionne sur des référents philosophiques pour raisonner, ou on opte pour de la physique, mais on ne fait pas une mélange des deux, sinon on ne s'en sort plus, on se fait plaisir (ego, mon brave ego...) et il n'en sort rien (cf. Les deux derniers posts sur le lien Futura-sciences).
La philosophie a aussi ceci de particulier qu'on peut s'en servir, artifices langagiers à la clé, pour masquer l'inanité d'un discours et les marques (plus ou moins manifestes) de son incompétence dans des champs d'étude scientifiques.
Exemple: les discours face à une épidémie, qu'on peut encore examiner à loisir, dans le cas de la covid.
Est-ce que ça sert vraiment à quelque chose ? Non, quand ça déborde de son cadre d'expression, de son domaine de compétence. Les frontières sont vite brouillées avec la caisse de tapage médiatique moderne. Et on se laisse aller à dire tout et n'importe quoi en roue libre.
On croit comprendre, on croit savoir, parce qu'il y a pléthore de production langagière. La belle affaire !
Le langage n'est pas la science. La science utilise le vecteur du langage, pour la communication, la transmission, mais elle ne saurait se réduire à cela. L'époque moderne est époque d'ultraconfusionnisme qui aboutit à l'ultracrépidarianisme.
Hectortapator:
...Si l'univers physique était infini, il aurait quelques attributs que les religions ordinairement prêtent à Dieu, peut-être pas tous.
Maintenant si j'applique mon principe qui dit que si une chose existe elle est causante, à l'univers physique dont on dira qu'il est infini (et donc que lui seulement existe), à ce moment-là je dirai que si cet univers-ci réputé infini existe, il est lui-même causant et donc qu'il sert à quelque chose ou a lui-même une raison d'être ou d'exister.
Ou alors il n'existe pas mais de fait il existe, donc ...
C'est gentiment formulé, mais qu'est-ce qu'on peut bien en faire ? Ça ne me "cause" peu tout. C'est un discours d'essence philosophique, soit, mais après ?
La suite à donner ressemblera à ce qui s'est écrit sur le forum de Futura-sciences, semblable conclusion.
Illustration...
...C'est extrêmement simple à comprendre, trop simple probablement pour certaines personnes qui bizarrement comprennent très vite très bien quand c'est très compliqué, pas du tout quand c'est très simple !
Non. C'est de l'ordre du sophisme, de la généralisation abusive, de l'analogie douteuse.
Toujours se méfier de l'apparente et fausse simplicité.

La science n'a pas pour prétention de savoir tout expliquer : elle propose des connaissances, une extension possible
du savoir, sous réserves et en fonction de faits et des analyses qu'elle peut en faire.
Le langage humain dispose des facultés intrinsèques de tout prétendre savoir expliquer, en dehors de cadres scientifique de référence. Exemple type : la vague du "wokisme" actuel qui ne s'appuie que sur du langage en tordant les faits, la réalité, afin qu'ils puissent correspondre à l'idéologie véhiculée, sous-jacente. Dès que les démarches scientifique rappliquent, c'est la bérézina.
Idem avec les "antivax". Le langage pallie les déficiences cognitives, mais quand soulève le capot et que l'on met les mains dans le moteur, c'est une toute histoire.
