La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

Tout sur les sciences, que ce soit la chimie, la biologie, l'astronomie etc.
externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#76

Message par externo » 05 sept. 2024, 17:44

Le modèle de la rivière :
http://www-cosmosaf.iap.fr/traduction_River_model.pdf

On y lit :
Dire que l’espace-temps de fond est plat dans le modèle de la rivière ne signifie pas que sa métrique gμν est plate. Les règles et horloges immergées dans la rivière d’espace ne mesurent pas des distances et des temps dans l’espace de fond, mais plutôt des distances et des temps
relativement au flot lui-même étiré et tordu par les effets de marée. [La présence de ces effets de marée est la signature d’une courbure, aussi on comprend pourquoi la métrique mesurée par les règles et les horloges va être non plate.
En relativité restreinte les transformations de Lorentz sont générées par une combinaison de variation en vitesse (boosts de Lorentz) et de rotations spatiales. Les boosts sont des rotations dans un plan défini par un axe des temps et un axe d’espace tandis que les rotations spatiales
sont définies dans un plan formé de deux axes d’espace. C’est la coordonnée temps qui fait que lorsqu’il existe des gradients de la vitesse de la rivière, la métrique (4D) correspondante est non plate, alors que la métrique spatiale 3D reste plate. L’existence de gradients dans la rotation, ou torsion, rend la métrique 4D non plate du fait de la partie spatiale qui devient non plate, la partie temporelle restant elle plate, la métrique s’écrivant alors : où gij est le tenseur métrique 3D purement spatial.
Nous voyons que la raison pour laquelle la métrique de Painlevé-Gullstrand pour les trous noirs sphériques est plate sur les hypersurfaces à temps constant (propre d’un observateur en chute libre radiale sans vitesse initiale à l’infini) est que la rivière n’a pas de composante de torsion.
Cependant la rivière de Painlevé-Gullstrand a une composante de vitesse (variable selon la coordonnée radiale), donc la métrique de Painlevé-Gullstrand présente une courbure « temporelle ». Pour les trous noirs en rotation la rivière a, à la fois, des composantes de vitesse et de torsion (variables dans la rivière) donc la métrique est courbée spatialement et temporellement.
Il faut détailler tout ça.
Les boosts sont des rotations dans un plan défini par un axe des temps et un axe d’espace tandis que les rotations spatiales
sont définies dans un plan formé de deux axes d’espace.
C'est vrai mais les boost de Lorentz n'ont rien à faire en métrique de Painlevé, ils sont en métrique de Lemaître. Cet article fait donc une confusion entre rotation hyperbolique et rotation euclidienne. La rotation temps-espace de la métrique de Painlevé est euclidienne et ils ne semblent pas l'avoir compris. C'est fondamental. C'est pour cela que le paraboloide de Flamm est un plongement euclidien dans le temps cosmique.

Comment sait-on que la rotation est euclidienne et non hyperbolique ? Il suffit de regarder l'angle de la rotation temps-espace pour voir qu'elle va de 0 à 90° sur l'horizon, mais bien entendu les petits malins produisent un diagramme de Painlevé trompeur dans lequel l'angle ne dépasse jamais les 45° en contradiction avec les équations. C'est une grosse faute mathématique. Ce sont les coordonnées de Lemaître qui engendrent un boost qui rend le chuteur immobile.
C’est la coordonnée temps qui fait que lorsqu’il existe des gradients de la vitesse de la rivière, la métrique (4D) correspondante est non plate, alors que la métrique spatiale 3D reste plate.
Ceci est plus ou moins vrai, par ce que la rotation dans un plan défini par un axe des temps et un axe d’espace produit nécessairement une courbure spatiale même si cette courbure n'est pas une courbure espace-espace. On peut dire que l'espace ainsi constitué n'a pas de courbure intrinsèque (c'est un cylindre) mais il possède une courbure extrinsèque qui n'en est pas moins une courbure, c'est cette courbure dont je parle quand je dis que la courbure de l'espace est absolue. Maintenant, si on regarde la rotation temps-espace, l'ensemble du temps et de l'espace formant l'espace-temps possède une courbure intrinsèque. Donc la métrique spatiale reste plate parce que la courbure spatiale ici n'est qu'extrinsèque, mais une courbure extrinsèque n'en est pas moins une courbure absolue qu'une courbure intrinsèque.

Donc le terme de métrique plate est ambigu et trompeur parce qu'on fait comme si les courbures extrinsèques n'existaient pas, c'est ce qui entraînent des erreurs conceptuelles persistantes et difficiles à éradiquer du genre "la courbure spatiale est relative". On peut "déplier" et rendre insensible une courbure extrinsèque en épousant sa surface, on ne l'élimine pas pour autant.
Cependant la rivière de Painlevé-Gullstrand a une composante de vitesse (variable selon la coordonnée radiale), donc la métrique de Painlevé-Gullstrand présente une courbure « temporelle ».
Cette courbure temporelle est tout autant une courbure spatiale puisqu'elle émane d'une rotation temps-espace (que je précise être euclidienne dans la métrique de Painlevé). C'est une courbure extrinsèque de la dimension du temps et de la dimension radiale spatiale. L'ensemble joint formant une courbure intrinsèque.

En fait, tout ce qui est métrique de Minkowski est une gêne qui rend la situation pourtant limpide incompréhensible. La géométrie riemannienne est basée sur des rotation euclidiennes entre les 4 dimensions, donc, qu'on le veuille ou non, l'espace et le temps ainsi courbés ont entre eux des rapports euclidiens. Le véritable espace-temps est là. Il faut simplement comprendre qu'une rotation temps-espace est une contraction orientée de l'espace car le temps n'est pas un vecteur, donc que l'ensemble à 4 dimensions n'est pas un espace à 4 dimensions.

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#77

Message par externo » 06 sept. 2024, 10:43

ABC a écrit : 23 juil. 2024, 09:39 Pas du tout. Dans une variété 4D pseudo-riemanienne, un référentiel est un feuilletage 1D de type temps. Par exemple, un référentiel inertiel dans l'espace-temps de Minkowski est un ensemble d'observateurs inertiels immobiles les uns par rapport aux autres, cad, mathématiquement, un ensemble de droites parallèles de type temps remplissant l'espace-temps 4D de Minkowski.
Je m'aperçois que je me suis trompé quelque part.
J'ai dit comme les autres que le temps de Lemaître et celui de Painlevé étaient les mêmes, et d'un autre côté que l'un était une rotation hyperbolique et l'autre une rotation euclidienne.
En fait, ce qui est identique c'est la valeur scalaire de T et tau, mais les temps sont différents. Si on se place dans le référentiel de Schwarzschild, tau donne le temps propre si on le mesure en métrique de Minkowski, mais T donne le temps propre si on le mesure directement avec la règle, et les deux lignes d'univers formées par dtau et dT sont différentes.
Sur ces images je me suis trompé en les représentant identiques :
download/file.php?id=3004
download/file.php?id=3005

Le temps tau de Lemaître est coincé entre l'axe t et la ligne d'univers de la lumière. Au fur et à mesure que le cône se referme dtau tend vers dt.
Par contre, le temps de Painlevé s'ouvre de plus en plus quand le cône bascule jusqu'à se superposer à r sur l'horizon.

Cela étant, si on reprend ta définition d'un référentiel comme étant un ensemble de lignes d'univers, nous voyons que le référentiel de Lemaître et celui de Painlevé sont différents car ils n'ont pas les mêmes lignes d'univers.
Celui de Lemaître correspond à des boots de Lorentz infinitésimaux et celui de Painlevé à des rotations euclidiennes. Les coordonnées de Painlevé ne forment donc pas un référentiel selon la relativité de Minkowski, comme je l'avais déjà fait remarquer.


Voici les deux lignes d'univers.
Lemaître et Painlevé.png
Celle de Lemaître reste au niveau du temps coordonnée t et est "étirée". Pour retrouver le temps propre il faut la mesurer en métrique de Minkowski.
Celle de Painlevé dT n'est pas étirée et fait directement la bonne longueur de temps, c'est d'ailleurs la même longueur que dt.
Au même temps propre T = τ le chuteur est donc au même endroit, mais dans un cas sa coordonnée de temps dt est t et dans l'autre elle est inférieure.
Sur cette représentation j'ai donné un cône de lumière commun aux deux comme en RR mais en fait ce n'est pas le cas.
Si on prend la simultanéité dt le cône se referme, si on prend la dT il bascule.
Au fur et à mesure que le cône se referme la ligne bleu va avancer de moins en moins jusqu'à faire du sur place car elle est coincée entre dt et la ligne d'univers de la lumière.
Pendant ce temps dT va basculer de plus en plus et le chuteur en suivant la courbe spatiale va également avancer de moins en moins.
Au passage de l'horizon dτ est vertical et rejoint dt et dT est horizontal et rejoint dr, mais les temps propres T et τ sont les mêmes et la coordonnée spatiale r également, ce qui est dit dans Wikipedia, qui ne s'occupe pas des vecteurs mais seulement des valeurs scalaires.
C'est ce que disent les équations géométriques.

Il y a peut-être quelque chose qui gêne, c'est comment fait le chuteur qui suit la ligne rouge pour suivre aussi l'espace courbe ?
C'est parce que l'espace courbe a une ligne d'univers verticale, il est asynchrone, il ne suit pas l'axe du temps local, donc bien que la flèche rouge bascule et s'allonge ça fonctionne
C'est le fameux diagramme ici :
https://forums.futura-sciences.com/atta ... ra-367.jpg
Le chuteur suit à la fois la ligne d'univers rouge et la pente de l'espace.
Tout ça c'est dans les équations.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#78

Message par externo » 12 sept. 2024, 15:02

Représentation des axes hyperboliques et des axes euclidiens.
Rotations.png
Légende :
  • Noir : les axes espaces-temps de l'éther.
  • Orange : le cône physique de lumière associé.
  • Orange pointillé : le cône virtuel associé à un objet mouvant. Dans le cadre de la métrique de Painlevé, ce cône est réel.
  • Rouge : les axes espace-temps associés au cône virtuel. Le cône en pointillé est isotrope par rapport à ces axes. Si la lumière accélérait avec l'objet mouvant, le cône s'inclinerait conformément au cône en pointillé.
    En RR, les axes rouges sont donc anisotropes par rapport au cône physique et isotropes par rapport au cône virtuel.
  • Bleu : Ce sont les axes espace-temps virtuels de l'objet mouvant après la resynchronisation. La resynchronisation restaure l'isotropie du cône physique de lumière par rapport à l'objet mouvant. C'est une isotropie virtuelle.
La science mainstream s'est attachée à décrire ces axes d'espace-temps bleus virtuels et est passée à côté de la réalité physique représentée par les axes espace-temps rouges. La longueur propre d'un objet se développe le long de la flèche rouge dirigée vers le bas. Sa projection le long de l'axe temporel noir sur l'axe d'espace noir donne la longueur contractée, exactement de la même manière qu'en métrique de Painlevé le long du paraboloïde. Le plongement représenté ici est virtuel car le temps est une dimension scalaire. Cela se traduit physiquement par une contraction orientée de l'objet.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#79

Message par externo » 21 sept. 2024, 10:34

La relativité peut s'expliquer sans métrique de Minkowski. Son origine est l'influence gravitationnelle des masse lointaines.
Quand un objet entre en mouvement le potentiel gravitationnel pour lui change et il subit les effets relativistes.
Sa métrique est avec courbe extrinsèque. Il possède un composante temps de la forme t' = t/γ et une composante espace dans le sens du mouvement de la forme x' = γx. Le signe moins qui rattache la composante temps et espace n'a pas d'intérêt, ce qui compte c'est l'angle sphérique de la courbure, qui est tel que γ² + β² = 1 et qui est l'angle d'aberration.
Les équations riemannienne de la RG sont donc capables d'expliquer la RR elle-même par le champ gravitationnel des masses lointaines, qui jouent un rôle de référentiel absolu.

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#80

Message par externo » 27 sept. 2024, 21:14

L'univers est sphérique. On peut le voir simplement de deux façons.
Si on dessine un v qui représente un puits gravitationnel, avec la masse au centre et qu'on place sur les branches du v un autre v et ainsi de suite, cela finit par former un cercle. Donc la somme des courbures des champs gravitationnels de toutes les masses de l'univers se replie en cercle.

Un autre moyen de voir cela. Une masse centrale créée une dépression comme en paraboloïde avec la masse au centre, donc un horizon circulaire de masses lointaines avec l'hypothèse d'isotropie et d'homogénéité créé une demi-sphère dont l'observateur central occupe le pôle, l'espace descendant sphériquement vers l'horizon. L'ensemble forme une hémisphère et représente l'univers visible. On en déduit qu'il existe une autre hémisphère toute pareille de l'autre côté et que l'univers est une sphère.

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#81

Message par externo » 18 oct. 2024, 10:17

Clarification sur la métrique de Minkowski :
L'espace de Minkowski de la RR est une fiction, c'est la concaténation de tous les éthers possibles, mais la vraie métrique de Minkowski n'est pas cela, elle est une façon d'extraire la partie scalaire des intervalles de genre temps et la partie vectorielle des intervalles de genre espace, le tout dans le cadre de la géométrie des quaternions dans laquelle il n'existe que trois vecteurs.

La longueur d'espace-temps est t² + x²
La métrique de Minkowski ne garde pour les intervalles de genre temps que la partie scalaire et pour les intervalles de genre espace que la partie vectorielle du quaternion.
Le carré de la longueur spatio-temporelle du trajet d'un objet qui se déplace sur une distance x pendant un temps propre t est t² + x². La partie scalaire est le temps propre t, c'est ce que donne la métrique de Minkowski.
Le carré de la longueur spatio-temporelle d'un objet qui se déplace est longueur contractée² + décalage de temps² et ici la métrique de Minkowski ne garde que la partie longueur contractée c'est à dire la partie vectorielle.

La vraie nature physique de la partie scalaire est la densité. Le temps cosmique représente une certaine densité de l'éther et l'intervalle de genre temps est un écart entre deux densités différentes. Un objet en mouvement, par son mouvement, voit à la fois sa fréquence ralentir et sa dilatation cosmique ralentir, son temps propre moindre veut dire qu'il se dilate moins que l'espace immobile, une partie du scalaire temporel étant transféré dans le vecteur de déplacement.

Et j'en profite pour dire que la relativité euclidienne telle que vue par Epstein et Wikipedia est bonne en fait dans sa relation mathématique. La longueur d'espace-temps est bien temps propre² + distance parcourue² et non temps cosmique² + distance parcourue² comme je l'ai affirmé par erreur à plusieurs reprises. Cette valeur est invariante par "changement de référentiel". Cela veut dire que la quantité de mouvement reste la même, l'objet mouvant redistribue la vitesse disponible c en partie dans l'espace vectoriel et en partie dans son scalaire temporel d'oscillation ondulatoire. Il faut simplement l'interpréter dans le cadre des quaternions et non comme il le fait dans une espèce de géométrie vectorielle à 4 dimensions, ce qui ne marche pas.
Dernière modification par externo le 18 oct. 2024, 10:51, modifié 5 fois.

Avatar de l’utilisateur
Lambert85
Messages : 8249
Inscription : 23 nov. 2007, 07:48

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#82

Message par Lambert85 » 18 oct. 2024, 10:28

Epstein ? Lequel ?
Dernière modification par Lambert85 le 18 oct. 2024, 14:03, modifié 1 fois.
Русский военный корабль, иди нахуй ! 🇺🇦 :sniper:

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#83

Message par externo » 18 oct. 2024, 10:30

Lambert85 a écrit : 18 oct. 2024, 10:28Epstein ?
https://www.relativity.li/uploads/pdf/E ... ein_en.pdf
In 1981 Lewis C. Epstein published the book [15] “Relativity Visualized”. In this book Epstein introduces a truly new and easily interpreted depiction of relativity theory. It is often referenced, but rarely really taken seriously. Most text books continue to exclusively use Minkowski diagrams to depict relativistic phenomena from the point of view of two coordinate Systems in relative motion to each other.

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#84

Message par externo » 28 oct. 2024, 10:40

Le champ électrique est l'émanation de la pulsation de l'énergie de masse et le champ magnétique de l'énergie cinétique.
L'énergie de masse diminue avec la vitesse selon gamma, comme le champ électrique.
L'énergie cinétique augmente comme gamma et selon la vitesse, comme le champ magnétique.
Démonstration de l'identité entre énergie cinétique et énergie magnétique : https://www.newtonphysics.on.ca/magnetic/index.html

E = énergie de masse + énergie cinétique
`E = Mc² = M(c-v) (c+v) + Mv²` (effet doppler des ondes de matière)
`E = Mc² = M(c²-v²) + Mv² = m(c²)/γ + Mv² = (m/γ)c² + (γm)v²`
`= (m/γ)c² + (γm)(βc)² = mc² (1/γ + γβ) = mc² (cosθ + γsinθ)`
avec M la masse relativiste et m la masse au repos. La masse relativiste contient l'énergie totale.
Voir : http://www.the-origin.org/Sect-13.pdf et https://web.archive.org/web/20120303102 ... active.htm

Les axes de temps et d'espace d'un objet mouvant son inclinés d'un angle θ. L'énergie de masse diminue du fait que la vitesse des ondes est (c-v)(c+v) par effet Doppler malgré l'augmentation de la masse totale de m à M. En mouvement l'énergie de masse n'est plus E = mc² mais E = M(c²-v²)

Au point de vue géométrique, l'axe du temps n'est plus entièrement scalaire (vieillissement), il devient mi scalaire (vieillissement) et mi vectoriel (déplacement spatial) et l'axe spatial n'est plus entièrement vectoriel (longueur) il devient mi vectoriel (longueur) et mi scalaire (désynchronisation)

Démonstration que l'énergie cinétique ne vaut pas 1/2 mv² mais mv² :

L'énergie associée à la propagation vaut toujours Mv². Il faut comprendre qu'à faible vitesse, quand l'énergie cinétique apportée de l'extérieur est 1/2 mv² l'énergie cinétique totale de propagation vaut en fait mv² et que le 1/2mv² supplémentaire est emprunté à la masse selon la formule :
`E = M(c-v) (c+v) + Mv² = M(c²-v²) + Mv² ≈ m(c²-(v²)/2) + mv²`
qui équivaut à `γMc² ≈ m(c² + (v²)/2)`
`γ ≈ (1 + (v²)/2c²)`
Gemini donne comme développement limité de γ au deuxième ordre `γ ≈ 1 + 1/2(v²)/(c²) + 3/8(v⁴)/(c⁴)`
Donc à faible vitesse, quand on peut considérer que la masse est invariante, on trouve que l'effet Doppler détourne une quantité d'énergie 1/2 mv² pour la propulsion, cette énergie s'ajoutant aux 1/2mv² venus de l'extérieur.
Au final, le M(c²-v²) est l'énergie de la fonction de Bessel (onde stationnaire de Milo Wolff) mise en mouvement et le Mv² celle de l'onde de de Broglie (fréquence de groupe).
De Broglie en propose la résolution par l'hypothèse qu'on peut considérer l'onde associée au corps comme présentant :
une "fréquence de groupe" et la "vitesse de groupe" vitesse "de la particule" `v= βc` dans le référentiel qui correspond au déplacement des amplitudes de l'onde, on dit aujourd'hui de "l'enveloppe" : cela correspond au déplacement de l'énergie du corps. La vitesse de groupe est celle du corps, inférieure à la vitesse de la lumière.
Une "fréquence de phase" et la vitesse de phase `v= c/β` qui est le déplacement des crêtes de l'onde postulée, sans que les amplitudes de l'onde ne suivent ce déplacement : il n'y a pas alors de déplacement d'énergie. La vitesse de phase est supérieure à la vitesse de la lumière. C'est la "fréquence de phase", véritable fréquence de l'onde.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypothèse_de_de_Broglie
Détails pratiques en 2D à l'aide des gouttes marcheuses : https://arxiv.org/pdf/1401.4356

Avatar de l’utilisateur
richard
Messages : 10986
Inscription : 30 juil. 2008, 14:20

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#85

Message par richard » 28 oct. 2024, 11:04

Arrête le chichon! externo, ça te fait du mal.

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#86

Message par externo » 28 oct. 2024, 13:04

Dans la théorie des ondes d’énergie, seules trois unités de base sont requises. L'explication et la suppression de l'une des unités ont un impact profond sur la simplicité ultime des équations dans EWT. Les unités supprimées sont :
  • La mole est une unité sans dimension, car il s'agit d'une quantité (compte) d'une substance
  • Kelvin est la même unité que l'énergie, car il s'agit de l'énergie cinétique moyenne des particules
  • Candela est une mesure d'énergie, car c'est l'énergie des photons par unité d'angle
  • Les ampères sont la vitesse des particules comme les électrons, car elle est mesurée comme le flux de courant électrique
C'est l'ampère qui constitue la plus grande source de confusion. Elle est définie comme une charge (Coulombs) par seconde, décrivant le courant. Mais c’est l’unité de charge de Coulombs qui a conduit à un ensemble distinct d’équations utilisant l’électromagnétisme par rapport aux équations utilisant la masse, simplement parce que les unités ne s’alignent pas entre ces équations. Lorsque la charge (Coulombs) est remplacée par l'amplitude de l'onde, qui correspond au déplacement des granules (mètres), les équations de charge et de masse s'alignent.
Les trois unités utilisées pour décrire les particules, les photons, les atomes et leurs forces sont : la masse (kg), la longueur (m) et le temps (s). Cela constitue le système d'unités kg/m/s simplifié utilisé dans l'EWT. Tous les calculs dans EWT utilisent l'une des deux constantes suivantes : les constantes classiques ou d'onde. Chacune de ces constantes est décrite plus en détail sur la page des constantes d'espace-temps, mais notez que les unités des constantes sont toutes des variations de kg/m/s.
https://energywavetheory.com/spacetime/units/
Ces vrais chercheurs que je viens de citer (Wolff, Hellman, Lafrenière, Yee, Marmet...), ont certes du faux mélangé à du vrai, mais ils ont le mérite d'essayer d'interpréter les équations, donc de faire de la physique, et non de la numérologie. Milo Wolff et Paul Marmet sont des chercheurs professionnels cités dans Wikipedia. (La page de Wolff en anglais a été supprimée il y a longtemps mais pas celle en polonais)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Marmet
https://pl.wikipedia.org/wiki/Milo_Wolff
https://pl-m-wikipedia-org.translate.go ... r_pto=wapp
https://pl-m-wikipedia-org.translate.go ... r_pto=wapp

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#87

Message par externo » 28 oct. 2024, 15:13

Les lois de l'électromagnétisme ne sont pas covariantes selon la transformation de Galilée. Cela parce que la matière accrète de l'énergie en accélérant et que les lois de l'électromagnétisme varient par cette accrétion d'énergie.
Elles disent qu'il existe un référentiel privilégié où ces lois prennent une forme privilégiée. Celui où l'accrétion est nulle et où l'énergie totale se réduit à l'énergie de masse et où la vitesse des ondes est c.
L'explication rationnelle du principe de relativité passe par la compréhension qu'étant à l'origine du champ électromagnétique nous nous transformons comme lui quand nous nous déplaçons, masquant ainsi la variation des lois physiques. C'est ce qu'a fait Lorentz.
L'explication retenue par la science, est que la transformation de Galilée ne marche pas et qu'il faut la remplacer on ne sait pourquoi par la transformation de Lorentz. C'est de la numérologie. Il faut reconnaître une chose, c'est que si on fait de la numérologie, le référentiel de l'éther devient inutile...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Transform ... magnétique

Voilà comment Wikipedia annihile d'un coup de baguette la théorie de Lorentz :
Toujours dans ce contexte mais dans une approche plus théorique, Lorentz a trouvé à l'époque des transformations qui rendaient les équations de Maxwell et la force de Lorentz covariantes. À cette époque, c'était d'un intérêt purement mathématique puisque les lois de la mécanique (les lois de Newton) doivent être covariantes par transformation galiléenne mais pas par transformation de Lorentz. De plus aucun sens physique ne leur était donné.
Einstein a donné leur sens aux transformations de Lorentz quand il a écrit son article De l'électrodynamique des corps en mouvement reformulant les lois de la dynamique et qu'il a découvert le principe de la relativité de l'espace et des durées.
C'est vraiment dire l'exact contraire des faits, parce qu'en réalité c'est Einstein qui a réduit une théorie physique prédictive en des transformations certes prédictives mais d'un intérêt purement mathématique.

Avatar de l’utilisateur
richard
Messages : 10986
Inscription : 30 juil. 2008, 14:20

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#88

Message par richard » 29 oct. 2024, 12:25

externo a écrit : 28 oct. 2024, 15:13 L'explication retenue par la science, est que la transformation de Galilée ne marche pas et qu'il faut la remplacer on ne sait pourquoi par la transformation de Lorentz.
Peut-être parce que les scientifiques ont considéré que la transformation de Galilée ne marchait pas…
:hello: A+

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#89

Message par externo » 30 oct. 2024, 16:04

externo a écrit : 28 oct. 2024, 10:40 E = énergie de masse + énergie cinétique
`E = Mc² = M(c-v) (c+v) + Mv²` (effet doppler des ondes de matière)
`E = Mc² = M(c²-v²) + Mv² = m(c²)/γ + Mv² = (m/γ)c² + (γm)v²`
`= (m/γ)c² + (γm)(βc)² = mc² (1/γ + γβ) = mc² (cosθ + γsinθ)`
avec M la masse relativiste et m la masse au repos. La masse relativiste contient l'énergie totale.
Il y a une erreur de calcul ici.
C'est en fait `E = mc² (1/γ + γβ²) = mc² (cosθ + γβsinθ) = mc² (cosθ + tanθ *sinθ)`
Or `cosθ + tanθ *sinθ = 1/cosθ`
Donc `E = mc² (cosθ + tanθ *sinθ) = mc² (1/cosθ) = γmc²`
ce qui est bien la formule standard pour l'énergie totale.

Quand `θ`, angle d'aberration, tend vers `90°`, cette énergie est constituée d'une énergie de masse au repos qui tend vers `0` : `mc² * cosθ = γm(c²-v²) = γmw²` associée à un taux d'écoulement du temps `w` qui tend vers `0`, et à une énergie de masse cinétique qui tend vers l'infini : `mc² * tanθ * sinθ = γmv²` associée à une vitesse `v` qui tend vers `c`.

D'où `E= γmc²` = `γm(w² + v²) = γm((τ/t)² + (x/t)²)`

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#90

Message par externo » 31 oct. 2024, 10:49

Afin de dissiper tout malentendu au sujet de ce que représentent `t² + x²` et `τ² + x²` (Epstein) voici les détails :

1-La longueur `t²` dans le référentiel de l'éther se décompose dans le référentiel mouvant ayant subi la rotation euclidienne d'angle `θ` en `t² = (tcosθ)² + (tsinθ)² = (t/γ)² + (βt)² = τ² + x²`, avec `βt =` distance absolue parcourue par l'objet mouvant `= x`.
2-La longueur `x²` dans le référentiel de l'éther se décompose dans le référentiel mouvant en `x² = (xcosθ)² + (xsinθ)² = (x/γ)² + (βx)²`, avec `x/γ` = distance contractée et `βx =` décalage de simultanéité sur la distance.

Donc, au total la longueur `L²` d'espace-temps de la ligne d'univers s'écrit comme la somme du carré de la composante temps et de la composante espace :
`L² = t² + x² = (t/γ)² + (βt)² + (x/γ)² + (βx)² = β² (t² + x²) + (1/γ)² (t² + x²) = (t² + x²) ((1/γ)² + β²) = t² + x²`

Par conséquent le `t² = τ² + x²` représente la composante temps, qui n'est pas la longueur de la ligne d'univers, le carré de cette dernière étant `t² + x²`, c'est à dire la somme des carrés de la composante temps et de la composante espace.
La métrique euclidienne de Wikipedia et d'Epstein est donc fausse car elle ne représente que la partie temporelle et j'avais finalement raison. En revanche la métrique de Minkowski fonctionne car on voit que la différence entre elle et la métrique physique euclidienne n'est que le signe entre le temps et l'espace, ce qui n'empêche pas de développer la relativité générale, mais il ne faut pas tomber dans le piège de croire que tous les référentiels sont équivalents, cette métrique n'est qu'une simplification de la métrique euclidienne.

Particularités de la métrique de Minkowski :
Soit un intervalle d'espace-temps absolu `L² = t² + x²` avec `t² = τ² + x²` quand il est mesuré dans un référentiel mouvant. Nous avons donc `L² = τ² +2x²`.
Si `t > x` la métrique de Minkowski récupère `τ²= t²-x²`, si `x > t` elle récupère `x²-t²`, qui n'a pas en soi de sens bien précis, et elle définit cette valeur comme le carré de la longueur de l'intervalle d'espace-temps en lieu et place de `t² + x²`. On voit que `τ²= t²-x²` est en réalité la composante temps dans le référentiel mouvant de la composante temps absolu de l'intervalle d'espace-temps.

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#91

Message par externo » 01 nov. 2024, 13:16

Pour comprendre la relativité euclidienne il faut aborder l'algèbre géométrique.
L'algèbre de l'espace-temps est la structure à quatre vecteurs (+ 1 scalaire) reproduisant l'espace de Minkowski. Article traduit en français.
L'algèbre de l'espace physique est la structure à 3 vecteur + 1 scalaire reproduisant l'espace-temps euclidien. Article traduit en français.

A partir de l'espace-temps de Minkowski on procède à un effondrement du vecteur temporel, qui devient alors un scalaire, pour produire la sous-algèbre de l'espace physique.
C'est décrit ici :
En algèbre de l'espace-temps, un découpage de l'espace-temps est une projection d'un espace à quatre dimensions dans un espace à (3+1) dimensions dans un référentiel choisi au moyen des deux opérations suivantes :
-un effondrement de l'axe du temps choisi, produisant un espace 3D couvert par des bivecteurs, équivalent aux vecteurs de base 3D standard dans l'algèbre de l'espace physique et
-une projection de l'espace 4D sur l'axe du temps choisi, donnant un espace 1D de scalaires, représentant le temps scalaire.[3]
https://en.wikipedia.org/wiki/Spacetime ... time_split
Le dogme fait qu'encore aujourd'hui ceux qui travaillent avec l'algèbre géométrique continuent souvent de penser que l'espace à 4 vecteurs (avec signature +--- ou le contraire) constitue l'espace-temps physique et que l'effondrement de la coordonnée de temps le réduit en l'espace physique sans le temps. En fait le temps physique n'est que la partie scalaire de cet espace effondré et le soi-disant espace-temps à 4 vecteurs est la concaténation de tous les référentiels de l'éther possible, c'est à dire une abstraction mathématique.

On trouve ici une bonne introduction à l'algèbre géométrique :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Algèbre_g ... structure)

L'algèbre de l'espace physique correspond aux biquaternions et aussi à l'algèbre de Clifford. Les quaternions sont une sous-algèbre de cette algèbre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Algèbre_g ... imension_3
Cette algèbre suffit à représenter tous les phénomènes géométriques en physique y compris en physique quantique. Il n'y a pas besoin d'espace de Hilbert ni d'espace des phases.

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#92

Message par externo » 03 nov. 2024, 00:29

L'idée de base de l'algèbre géométrique.
Le produit géométrique de deux vecteurs orthogonaux est le plan qui les constitue, orienté en fonction de la direction des vecteurs.
Le produit géométrique de deux vecteurs colinéaires est le carré de leur norme, c'est un scalaire.

Maintenant, que se passe-t-il si les vecteurs ne sont ni orthogonaux ni colinéaires ?
C'est très simple, leur produit géométrique sera un objet géométrique mixte qui aura une composante vectorielle de plan et une composante scalaire.
La composante scalaire n'est autre que le produit scalaire et la composante vectorielle n'est autre que le produit extérieur.

Si les deux vecteurs de norme 1 font un angle θ leur produit géométrique sera `cosθ + sinθe1e2`, avec `e1` et `e2` les vecteurs orthogonaux dont le produit forme le plan `e1e2`.

Le carré d'un vecteur est le produit géométrique du vecteur par lui même, c'est donc le scalaire qui vaut le carré de la norme du vecteur.
Si `e1` et `e2` sont des vecteurs unitaires `e1²=e2² = 1`
Par contre `(e1e2)² = -1 = i²` (Voir bivecteurs unitaires)

Donc `cosθ + sinθe1e2 = cosθ + isinθ`
Nous avons là un nombre complexe.
Les nombres complexes représentent un espace de dimension `2 + 1` car la partie imaginaire est un espace euclidien à deux dimensions (un plan) et la partie réelle est la partie scalaire.
Les nombres complexes permettent de traiter les situations dans un espace à `2` dimensions vectorielle et les quaternions dans un espace à `3` dimensions vectorielles. Les `i,j,k` sont des plans orientés, produit géométrique des vecteurs de bae `e1,e2, e3`.

On peut appliquer cela à la relativité :
Prenons le plan de l’éther défini par `e1e2`.
Prenons un objet mouvant en direction `e1`.
Appelons le plan définit par cet objet mouvant `e1’e2’`

Au repos `e1 = e1’` et `e2 = e2’` et donc `e1’` et `e2’` sont orthogonaux.
Mais avec la vitesse ils perdent leur orthogonalité et leur produit ne correspond plus au plan pur mais devient un objet comportant en même temps une partie scalaire.
La variation angulaire entre les deux vecteurs est l'angle d'aberration `θ`.

Au repos le plan est `cos (π/2) + e1e2 sin (π/2) = e1e2 = i`
`e2’` peut s’écrire `cos (π/2) e1 + sin (π/2) e2 = e2`

Mais en mouvement `e2’` subit une rotation d’angle `θ` de sorte que ses coordonnées sont à présent
`cos (π/2 - θ)e1 + sin (π/2 - θ)e2` ou `sinθ e1 + cosθ e2`

Le plan `e2’e1` s’écrit alors : `(sin θ e1)e1 + (cosθe2) e1`
C'est la contraction des longueurs.

On peut écrire :
`sinθ e1e1` est la composante scalaire du plan `e2’e1`.
`cosθ e2e1` est la composante vectorielle du plan `e2’e1`.

un vecteur peut s’écrire `xe1 +ye2`, mais ici nous avons un objet `(e2’e1)` qui s’écrit `xe1 + ye1`, ce qui signifie que `e1` est séparé en deux composantes, une pour la partie scalaire et une pour la partie vectorielle.
La deuxième composante est un plan raccourci dans la direction de `e1`.
On peu poser `e1’ = sinθ e1`.
Pendant un mouvement `e2` se transforme en `e2’` et `e1` en `e1’`

Donc le vecteur orthogonal au mouvement s'incline avec la vitesse et se rapproche du vecteur colinéaire au mouvement. Celui-ci ne tourne pas, mais se raccourcit.
En fait chaque direction inscrite dans le plan orthogonal à `e1` s'incline de la même manière que `e2`. Et en 3 dimensions l’éther se déforme en cône autour du vecteur `e1` selon l’angle d’aberration `θ`. La courbure spatio-temporelle ainsi produite est extrinsèque. Cette courbure est une courbure de l'objet mouvant, pas de l'espace-temps extérieur. La contraction de `e1` en `e1'` représente la courbure temps-espace entre `e1` et le temps. C'est donc un changement de longueur de `e1` dans un environnement où il subit une pression à symétrie circulaire.

L'espace étant constitué d'un maillage, les inclinaisons de tous les vecteurs du plan orthogonal à `e1` pressent sur `e1`, qui, lui ne peut pas s'incliner, toutes les poussées s'annulant. `e1` va alors se contracter. C'est purement physique, la géométrie quaternionique ne fait que formaliser ce fait physique.
Cela veut dire que l'éther constituant l'objet mouvant subit une compression interne qui le déforme de cette manière.
En même temps, les mailles de l’espace dans le plan normalement orthogonal à `e1` ne sont plus orthogonales à `e1` et ne sont donc plus simultanées de la lumière qui se déplace dans le sens `e1`. Or ces mailles constituent l'objet mouvant, et c'est ce qui explique qu'il ne soit plus lui même dans la simultanéité de l'espace extérieur. On voit par là comment le temps est inscrit dans l'espace et qu’il n’y a pas besoin d'un `4e` vecteur.

Cas de la relativité générale.
Si on considère le vecteur `e1` radial vers le trou noir, le plan qui lui est orthogonal contient les vecteurs `e2'` qui vont s'incliner vers lui. C'est la même situation qu'en RR entre e1 et le plan qui lui est orthogonal (courbure temps-espace). Mais ici il y a symétrie sphérique et le vecteur espace restante, `e3`, va effectuer une rotation par rapport au vecteur `e1`, c'est à dire que le plan `e1e3` va tourner par rapport à l'axe `e2` (courbure espace-espace).

Et on obtient quelque chose comme ci dessous :

Image
https://www.forbes.com/sites/startswith ... f-gravity/

Un objet immobile dans cet environnement est comme en mouvement pour s'éloigner de la Terre. On voit que les lignes des mailles figurant `e2'` sont inclinées radialement dans la direction du mouvement virtuel. L'éther est sous tension et les ondes entrantes vont plus vites que les ondes sortantes par rapport à lui et par rapport à tout corps immobile.

En conclusion on peut commenter ce que disent certains à propos de l'image ci-dessus :
La seule réponse possible est que ces lignes de grille ne sont pas une représentation précise de la courbure de l'espace-temps. C'est dommage, car nous aimerions tous avoir une manière graphique de comprendre la relativité générale, mais c'est vrai. Par conséquent, cela n'a pas vraiment de sens de tirer des conclusions sur cette base.
La partie -temps de la courbure de l'espace-temps est essentielle. C'est l'effet le plus direct de la gravité sur les trajectoires, car l'équation géodésique peut être reformulée comme disant que les objets se déplacent pour maximiser le temps passé dans leur mouvement. Même si le champ gravitationnel ne change pas avec le temps, vous ne pouvez pas simplement regarder comment l'espace est courbé et ignorer le temps. Et même si vous le pouviez, la courbure de l'espace est compliquée, étant décrite par le tenseur de Riemann, qui a six composantes à chaque point. Je ne pense pas que vous puissiez la représenter en dessinant des lignes de grille courbes.
https://physics.stackexchange.com/quest ... ld-instead
En fait cette grille correspond bien à la géométrie de l'espace-temps et contient visuellement à la fois l'espace et le temps, mais il faut se détacher de la vision que le temps serait un 4e vecteur ajouté à l'espace. Les vecteurs radiaux contractés sont courbés dans la dimension temporelle. C'est une pression de courbure qui vient sur ce vecteur de toutes les directions dans le plan qui lui est orthogonal. L'angle de courbure temporel est l'angle d'aberration, c'est à dire l'angle de courbure du plan orthogonal. Ne pouvant s'incliner dans une direction particulière, le vecteur radial se contracte sous les pressions cumulées de toutes les directions, c'est comme s'il s'inclinait dans toutes les directions à la fois.
Dans un espace-temps plat, le temps est le facteur d'échelle et apparaît comme la longueur des mailles de l'espace, alors il n'y a pas de courbure temps-espace et les mailles restent carrées. Mais dans les faits le champ gravitationnel qui imprègne tout l'univers ne permet jamais à l'espace-temps d'être plat. La courbure temps-espace est celle qui fait boucler l'univers sur lui même dans la direction radiale et la courbure espace-espace à symétrie sphérique lui donne la forme sphérique.

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#93

Message par externo » 03 nov. 2024, 20:27

La pression de Poincaré
La pression appliquée dans le sens de la translation par le plan orthogonal de l'éther vue ci-dessus n'est peut-être pas autre chose que la pression de Poincaré.
Cette pression était nécessaire pour empêcher l'électron mouvant d'exploser sous l'effet des forces électriques. En même temps, elle permettait de résoudre le problème des 4/3 qui faisait que l'énergie de l'électron mouvant semblait supérieure à ce qu'elle aurait dû être. L'existence de cette pression est donc très probable par le fait qu'elle permet à la fois de résoudre le problème des 4/3 et de résoudre le problème de la stabilité de l'électron mouvant.

https://arxiv.org/pdf/1807.05338
Cet article explique que le problème des `4/3` est résolu si on tient compte des force d'accélération mises mise en jeu pendant la contraction des longueurs.
Ainsi, nous voyons que le facteur 4/3 apparaît dans l'équation du mouvement, violant l'équivalence entre la masse électromagnétique et l'énergie propre. Cependant, le calcul ci-dessus repose sur l'hypothèse qu'à un instant donné toutes les parties de l'électron ont la même accélération dans un référentiel dans lequel elles sont toutes au repos simultanément.
Les auteurs affirment que la pression de Poincaré est donc inutile. Pourtant à aucun moment ils n'expliquent d'où viennent ces forces qui imposent des accélérations différentes et donc la contraction des longueurs. Il faut bien que cette contraction soit la conséquence d'une pression physique produite par l'effet Doppler sur le médium lui-même. Mais, en effet, si on prétend que l'éther n'existe pas et que seules les équations existent, la pression de Poincaré n'existe pas non plus...
On peut se demander si la non résolution de ce problème par certains spécialistes n'est pas volontaire. En effet, à partir du moment où la contraction des longueurs provient de différences dans l'accélération physique ressentie dans le référentiel mouvant, comment continuer de prétendre que cette même contraction des longueurs ne serait qu'un changement de point de vue dans l'espace-temps ?

Lettre de Poincaré à Lorentz :
J’ai continué les recherches dont je vous avais parlé. Mes résultats confirment pleinement les vôtres en ce sens que la compensation parfaite (qui empêche la détermination expérimentale du mouvement absolu) ne peut se faire complètement que dans l’hypothèse `ℓ=1`. Seulement pour que cette hypothèse soit admissible, il faut admettre que chaque électron est soumis à des forces complémentaires dont le travail est proportionnel aux variations de son volume.
Ou si vous aimez mieux, que chaque électron se comporte comme s’il était une capacité creuse soumise à une pression interne constante (d’ailleurs négative) et indépendante du volume.
https://henripoincare.fr/s/correspondance/item/5516
Explications détaillées par Gémini
Le problème des 4/3 est un problème historique important qui est apparu lors des tentatives de créer un modèle classique et relativiste de l'électron. Il met en évidence une incompatibilité apparente entre l'électromagnétisme classique et la relativité restreinte.
1. Énergie électrostatique d'une distribution de charge : Dans la physique classique, l'énergie électrostatique `E` d'une distribution de charge sphérique statique de rayon `r` et de charge totale `e`est donnée par :
`E = (3/5)((e²)/4πε₀r)`
où ε₀ est la permittivité du vide.
2. Masse électromagnétique : À partir de cette énergie, on peut définir une masse électromagnétique `mₑ`  :
`mₑ = (3/5)((e²)/4πε₀*rc*²)`
3. Électron en mouvement et transformations de Lorentz : Lorsque l'électron est en mouvement, il subit une contraction des longueurs dans la direction du mouvement, selon les transformations de Lorentz. Si l'on considère que la charge `e` de l'électron reste constante, cette contraction conduit à une modification de la distribution de charge et donc de son énergie.
4. Calcul de l'impulsion : L'impulsion d'un électron en mouvement peut être calculée à partir de son énergie. Un calcul basé sur la théorie électromagnétique classique, tenant compte de la contraction des longueurs, aboutit à une expression de l'impulsion qui contient un facteur `4/3`.
5. Incohérence avec la relativité : Ce facteur `4/3` est problématique car il est incompatible avec l'expression relativiste de l'impulsion. Cela suggère une contradiction entre l'électromagnétisme classique et la relativité restreinte.
6. Solution de Poincaré: Le problème des `4/3` met en évidence un désaccord entre l'énergie et l'impulsion d'un électron en mouvement calculées à partir de l'électromagnétisme classique et celles prédites par la relativité restreinte. Pour résoudre ce problème, Poincaré a introduit une pression interne à l'électron, appelée pression de Poincaré. Cette pression n'est pas simplement une force statique maintenant la cohésion de l'électron ; elle a une contribution à la quantité de mouvement et à l'énergie de l'électron.
Plus précisément, Poincaré a montré que si l'on ajoute une énergie potentielle U liée à cette pression, telle que :
`U = - (1/3) Eₑ`
où `Eₑ` est l'énergie électrostatique de l'électron au repos, alors le facteur `4/3` disparaît des équations du mouvement et l'électron se comporte conformément à la relativité restreinte. Cette énergie potentielle correspond à un travail des forces de pression lors de la contraction de l'électron. La valeur de la pression de Poincaré est donc fixée par la condition de supprimer le facteur `4/3` et d'assurer la compatibilité avec la relativité restreinte.
Lorentz a démontré que les forces électromagnétiques étaient modifiées par le mouvement à travers l'éther en utilisant ses fameuses transformations, les transformations de Lorentz. Ces transformations décrivent comment les champs électriques et magnétiques, ainsi que les coordonnées d'espace et de temps, changent lorsqu'on passe d'un référentiel inertiel à un autre en mouvement relatif. Dans le contexte de la théorie de l'éther de Lorentz, un référentiel "au repos" était considéré comme étant au repos par rapport à l'éther.

Voici les étapes clés de son raisonnement :

1. Hypothèse de l'éther stationnaire : Lorentz supposait que l'éther était un milieu stationnaire et absolu qui remplissait l'espace. La lumière se propageait à une vitesse constante `c` par rapport à cet éther.
2. Transformations de Lorentz : Lorentz a dérivé les transformations qui portent maintenant son nom pour relier les coordonnées d'espace et de temps, ainsi que les champs électromagnétiques, entre un référentiel au repos par rapport à l'éther et un référentiel en mouvement à vitesse `v` par rapport à l'éther.
3. Application aux forces électromagnétiques: En appliquant les transformations de Lorentz aux équations de Maxwell, qui régissent l'électromagnétisme, Lorentz a montré que les forces électromagnétiques entre des particules chargées étaient modifiées par le mouvement relatif. Plus précisément, il a constaté que les forces dans la direction du mouvement étaient réduites par un facteur `√(1 - (v²)/(c²))`, tandis que les forces perpendiculaires au mouvement restaient inchangées.
4. Contraction des longueurs comme conséquence : Lorentz a ensuite interprété cette modification des forces électromagnétiques comme la cause de la contraction des longueurs. Il a argumenté que les forces intermoléculaires, qu'il supposait être d'origine électromagnétique ou au moins influencées par l'éther de la même manière que les forces électromagnétiques, étaient également réduites dans la direction du mouvement, entraînant une contraction physique des objets dans cette direction.
5. Électron comme distribution de charge : Dans le modèle de Lorentz, l'électron n'était pas une particule ponctuelle, mais une distribution de charge occupant un certain volume.
6. Modification des forces par l'éther : Lorentz postulait que le mouvement de l'électron à travers l'éther modifiait les forces de cohésion. Plus précisément, les forces dans la direction du mouvement étaient réduites, tandis que les forces perpendiculaires au mouvement restaient inchangées.
7. Contraction physique : Cette modification des forces entraînait une contraction physique de l'électron dans la direction du mouvement. L'électron, selon Lorentz, était littéralement "comprimé" par l'éther lorsqu'il se déplaçait.
8. Augmentation de la densité de charge : La contraction du volume de l'électron, alors que sa charge totale reste constante, entraîne une augmentation de la densité de charge.
9. Amplification du champ électrique transversal : Cette augmentation de la densité de charge amplifie le champ électrique dans la direction perpendiculaire au mouvement.
10. Répulsion électrostatique accrue : L'amplification du champ électrique transversal augmente la répulsion électrostatique entre les différentes parties de la distribution de charge de l'électron, menaçant sa stabilité.
11. Nécessité de la pression de Poincaré : C'est pour compenser cette répulsion accrue que la pression de Poincaré est nécessaire dans le modèle de Lorentz. Elle doit être suffisamment forte pour contrebalancer l'augmentation de la répulsion électrostatique due à la contraction et maintenir la cohésion de l'électron.
Il faut préciser que Lorentz travaillait en aveugle à l'aide d'équations mathématiques. En fait les transformations de Lorentz s'appliquent aux ondes stationnaires confinées mises en mouvement dans n'importe quel milieu de propagation. Les équations de Maxwell masquent la nature physique ondulatoire du champ électromagnétique. Le champ électrique est en fait une pulsation ondulatoire continue.

Article sur la masse électromagnétique incluant le problème des 4/3 :
https://en.wikipedia.org/wiki/Electromagnetic_mass
https://en-m-wikipedia-org.translate.go ... r_pto=wapp

On appréciera ce passage concernant Poincaré :
Ces développements itératifs culminèrent dans sa publication de 1906 « La fin de la matière »[10] dans laquelle il note que lorsqu'on applique la méthodologie consistant à utiliser les déviations d'un champ électrique ou magnétique pour déterminer les rapports charge/masse, on constate que la masse apparente ajoutée par la charge constitue toute la masse apparente, donc la « masse réelle est égale à zéro ». Il postule donc que les électrons ne sont que des trous ou des effets de mouvement dans l'éther alors que l'éther lui-même est la seule chose « dotée d'inertie ».
Il aborde ensuite la possibilité que toute la matière puisse partager cette même qualité et ainsi sa position change de considérer l'éther comme un « fluide fictif » pour suggérer qu'il pourrait être la seule chose qui existe réellement dans l'univers, déclarant finalement « Dans ce système, il n'y a pas de matière réelle, il n'y a que des trous dans l'éther ».

thewild
Messages : 3324
Inscription : 09 août 2016, 16:43

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#94

Message par thewild » 03 nov. 2024, 22:56

externo a écrit : 28 oct. 2024, 10:40
E = énergie de masse + énergie cinétique
`E = Mc² = M(c-v) (c+v) + Mv²` (effet doppler des ondes de matière)
Quelle énergie cinétique ? Qu'est-ce que v ?
E=Mc2 c'est la formule pour une particule statique avec M la masse de repos il me semble.
"Assurons nous bien du fait, avant de nous inquiéter de la cause." Bernard Le Bouyer de Fontenelle

"Plus un fait est extraordinaire, plus il a besoin d'être appuyé de fortes preuves." Pierre Simon Laplace

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#95

Message par externo » 04 nov. 2024, 01:14

thewild a écrit : 03 nov. 2024, 22:56
externo a écrit : 28 oct. 2024, 10:40
E = énergie de masse + énergie cinétique
`E = Mc² = M(c-v) (c+v) + Mv²` (effet doppler des ondes de matière)
Quelle énergie cinétique ? Qu'est-ce que v ?
E=Mc2 c'est la formule pour une particule statique avec M la masse de repos il me semble.
M est la masse relativiste γm du corps mouvant, v est sa vitesse de déplacement par rapport à l'éther.

Avatar de l’utilisateur
PhD Smith
Messages : 5051
Inscription : 04 août 2011, 23:23

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#96

Message par PhD Smith » 04 nov. 2024, 01:31

externo a écrit : 04 nov. 2024, 01:14 M est la masse relativiste γm du corps mouvant, v est sa vitesse de déplacement par rapport à l'éther.
Ce n'est pas ce que me répond Gemini : Dans la formule \(E=MC²\), peut-on affirmer "M est la masse relativiste γm du corps mouvant, v est sa vitesse de déplacement par rapport à l'éther" ?
L'affirmation selon laquelle "M est la masse relativiste \(γm\) du corps mouvant, v est sa vitesse de déplacement par rapport à l'éther" est incorrecte car elle repose sur des concepts obsolètes et ne reflète pas la compréhension actuelle de la relativité restreinte. L'équation E=mc² exprime une relation fondamentale entre la masse et l'énergie, et la masse m dans cette équation représente la masse au repos de l'objet.
Imagepraedicator veridicus, inquisitor intrepidus, doctor egregiusImage

thewild
Messages : 3324
Inscription : 09 août 2016, 16:43

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#97

Message par thewild » 04 nov. 2024, 09:11

PhD Smith a écrit : 04 nov. 2024, 01:31
externo a écrit : 04 nov. 2024, 01:14 M est la masse relativiste γm du corps mouvant, v est sa vitesse de déplacement par rapport à l'éther.
Ce n'est pas ce que me répond Gemini : Dans la formule \(E=MC²\), peut-on affirmer "M est la masse relativiste γm du corps mouvant, v est sa vitesse de déplacement par rapport à l'éther" ?
L'affirmation selon laquelle "M est la masse relativiste \(γm\) du corps mouvant, v est sa vitesse de déplacement par rapport à l'éther" est incorrecte car elle repose sur des concepts obsolètes et ne reflète pas la compréhension actuelle de la relativité restreinte. L'équation E=mc² exprime une relation fondamentale entre la masse et l'énergie, et la masse m dans cette équation représente la masse au repos de l'objet.
Comme quoi ce n'est pas une très bonne idée de discuter de ces sujets avec les IA actuelles. C'est bien juste si c'est défini comme cela, mais c'est un peu inhabituel comme notation.
"Assurons nous bien du fait, avant de nous inquiéter de la cause." Bernard Le Bouyer de Fontenelle

"Plus un fait est extraordinaire, plus il a besoin d'être appuyé de fortes preuves." Pierre Simon Laplace

externo
Messages : 1144
Inscription : 28 janv. 2023, 00:58

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#98

Message par externo » 04 nov. 2024, 10:05

PhD Smith a écrit : 04 nov. 2024, 01:31 Ce n'est pas ce que me répond Gemini : Dans la formule \(E=MC²\), peut-on affirmer "M est la masse relativiste γm du corps mouvant, v est sa vitesse de déplacement par rapport à l'éther" ?
L'affirmation selon laquelle "M est la masse relativiste \(γm\) du corps mouvant, v est sa vitesse de déplacement par rapport à l'éther" est incorrecte car elle repose sur des concepts obsolètes et ne reflète pas la compréhension actuelle de la relativité restreinte. L'équation E=mc² exprime une relation fondamentale entre la masse et l'énergie, et la masse m dans cette équation représente la masse au repos de l'objet.
Si on ne recentre pas la discussion Gemini ne fera que répéter le point de vue actuel de la science. Ce que je lui fait dire sur ce forum est dit par lui après que je l'ai correctement briefé. Je lui dis de mettre de côté l'interprétation de la physique actuelle et de raisonner à partir d'un autre point de vue.
Il faut faire attention aussi qu'il peut dire n'importe quoi, des choses fausses même d'après la science actuelle.


Avatar de l’utilisateur
Lambert85
Messages : 8249
Inscription : 23 nov. 2007, 07:48

Re: La relativité euclidienne : dérivation des transformations euclidiennes

#100

Message par Lambert85 » 04 nov. 2024, 11:38

externo a écrit : 04 nov. 2024, 10:05 Il faut faire attention aussi qu'il peut dire n'importe quoi, des choses fausses même d'après la science actuelle.
Il n’est pas le seul ! :lol:
Русский военный корабль, иди нахуй ! 🇺🇦 :sniper:

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit