Il a reçu le Prix Ig-Nobel pour ces prises de position...Jodie a écrit : 26 mars 2025, 19:38 Pour moi, tout cela est bien compliqué, mais est-ce à dire que Olivier Costa de Beauregard n'avait pas tort de penser que ''l'invariance de Lorentz et la symétrie CPT de la mécanique quantique relativiste, avec en corollaire l’invariance topologique sous l’échange codage-décodage, « rationaliserait le paranormal », et permettrait psychocinèse, télépathie, précognition. »[6].''
Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Oh Papy ! Tu nous as déjà oubliés ?
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Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Oui, je l'avais lu sur wikipédia, sur la page que ABC a relayée.Mirages a écrit : 26 mars 2025, 19:54Il a reçu le Prix Ig-Nobel pour ces prises de position...Jodie a écrit : 26 mars 2025, 19:38 Pour moi, tout cela est bien compliqué, mais est-ce à dire que Olivier Costa de Beauregard n'avait pas tort de penser que ''l'invariance de Lorentz et la symétrie CPT de la mécanique quantique relativiste, avec en corollaire l’invariance topologique sous l’échange codage-décodage, « rationaliserait le paranormal », et permettrait psychocinèse, télépathie, précognition. »[6].''
Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Encourager la furie d' extrémistes en leur disant que le Dieu vénéré de leur peuple est un connard est un manque de jugement. En rajouter n'augure rien de bon et cela n'a rien avoir avec cette discussion.
On peut respecter des croyants sans adhérer à leur idée, en autant qu'elles ne blessent, ni ne tuent. Ridiculiser Mahomet qu'il est existé ou pas n'était pas une bonne idée.
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Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Comme les "psychocinèse, télépathie, précognition" sont toujours aussi mal (pas) démontrées qu'avant la mort de Costa de Beauregard, on pourrait aussi dire que ça permet le vol* chez les petites fées invisibles (qui ne sont pas toutes ailées)Jodie a écrit : 26 mars 2025, 19:38est-ce à dire que Olivier Costa de Beauregard n'avait pas tort de penser que ''l'invariance de Lorentz et la symétrie CPT de la mécanique quantique relativiste, avec en corollaire l’invariance topologique sous l’échange codage-décodage, « rationaliserait le paranormal », et permettrait psychocinèse, télépathie, précognition. »[6].''

Et, évidemment, ça explique aussi la "lévitation de Münchhausen".
-------
Ça n'est pas Costa de Beauregard qui a reçu un Ig Nobel mais Corentin Louis Kervran:
"Physics [993]: Presented to Corentin Louis Kervran of France, "ardent admirer of alchemy", for his conclusion that the calcium in chickens' eggshells is created by a process of cold fusion"
Jean-François
* Je pense surtout à se soulever de terre et voleter mais peut-être que ça explique leur tendance aux larcins (elles raffolent des clés, à ce qu'il parait)?
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Effectivement, j'avais mal lu.Jean-Francois a écrit : 26 mars 2025, 20:15 Ça n'est pas Costa de Beauregard qui a reçu un Ig Nobel mais Corentin Louis Kervran:

Oh Papy ! Tu nous as déjà oubliés ?
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Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Arrête de croire ces gens quand ils prétendent être outrés : c’est du cinéma pour placer leurs pions politiques.Jodie a écrit : 26 mars 2025, 20:12 Encourager la furie d' extrémistes en leur disant que le Dieu vénéré de leur peuple est un connard est un manque de jugement. En rajouter n'augure rien de bon et cela n'a rien avoir avec cette discussion.
On peut respecter des croyants sans adhérer à leur idée, en autant qu'elles ne blessent, ni ne tuent. Ridiculiser Mahomet qu'il est existé ou pas n'était pas une bonne idée.
Un exemple ? Tu te souviens des douze caricatures de Mahomet ? Les islamistes en ont fait circuler quinze en sachant très bien que les trois supplémentaires n’étaient pas parmi les douze originales. D’ailleurs, ces douze caricatures ont été publiées presque aussitôt en Égypte et ailleurs sans que ça ne soulève les foules. Ça n’a commencé à chier des bulles quelques mois plus tard qu’à partir du moment où trois salopards islamistes ont fait monter la mayonnaise (en mentant par ailleurs).
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.
-+- Cavanna, François -+-
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Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Je vais finir par vous trouver adorableJean-Francois a écrit : 26 mars 2025, 20:15 [
Comme les "psychocinèse, télépathie, précognition" sont toujours aussi mal (pas) démontrées qu'avant la mort de Costa de Beauregard, on pourrait aussi dire que ça permet le vol* chez les petites fées invisibles (qui ne sont pas toutes ailées)
Et, évidemment, ça explique aussi la "lévitation de Münchhausen".

- Dominique18
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Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Non!Jodie a écrit : 26 mars 2025, 20:12 .....
Encourager la furie d' extrémistes en leur disant que le Dieu vénéré de leur peuple est un connard est un manque de jugement. En rajouter n'augure rien de bon et cela n'a rien avoir avec cette discussion.
On peut respecter des croyants sans adhérer à leur idée, en autant qu'elles ne blessent, ni ne tuent. Ridiculiser Mahomet qu'il est existé ou pas n'était pas une bonne idée.
Tu ne comprends rien à rien, et surtout pas les manipulations multiples de tes "croyants".
Retour à l'obscurantisme et à l'intégrisme... beau programme.
On peut choisir de vivre debout ou... couché.
Ce n'est pas parce que la mode privilégie la seconde option qu'on est obligé du souscrire et de suivre le troupeau de moutons en bêlant.

Il n'y a aucun encouragement, aucun irrespect, aucune provocation, aucun délit constatés. Parce que les "croyants ", un rien les incite à poursuivre en justice. Comme ils ne sont pas très futés, ils se font régulièrement ramasser, parce qu'ils se croient au-dessus des lois empêtrés dans leurs convocations idéologiques enfumées.
Ce n'est pas pour rien que la loi de 1905 existe en France, une loi qui fut promulguée à l'origine pour garantir la sécurité publique. Y a-t-il eu manquement? Non.
Qu'est-ce qui est à privilégier dans une société civile ? La loi des hommes, le temporel ou la loi supposée de "Dieu", le spirituel ?
On a vu où conduit l deuxième option.
Ça n'a rien à voir avec la discussion ?
Il faut apprendre à lire autrement qu'en diagonale.

J'ai regardé le reportage de Riss qui correspond à une démarche intelligente, respectueuse et pas irrévérencieuse et provocatrice.
Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Mahomet n’est pas leur dieu mais leur prophète. 

Русский военный корабль, иди нахуй !


Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Dominique18 a écrit : 26 mars 2025, 22:36
Non!
Tu ne comprends rien à rien, et surtout pas les manipulations multiples de tes "croyants".
Retour à l'obscurantisme et à l'intégrisme... beau programme.
On peut choisir de vivre debout ou... couché.
Premièrement ce ne sont pas mes croyants, mais des croyants.
Blasphèmer Mahomet pour en remettre par la suite, c'est insulter des milions de personnes, pour qui le nom même de Mahomet est sacré. Une agression pure et simple. Je n'encouragerai jamais ce comportement. On peut être contre, aucun problème, mais les ridiculiser publiquement et à répétition sachant très bien le malaise qu'ils ont créées et les risques qu'ils courraient, non. Si pour toi, il n'y a pas provocation, je sais vraiment pas ce que cela te prend pour en voir. Pour ce qui est de choisir entre mourrir debout ou couché, le jour où on te mettra une arme dans la bouche, tu te coucheras, mon ami.
Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Être athée, ou hindouiste, ou chrétien, ou bouddhiste, est un blasphème pour les fondamentalistes musulmans.Jodie a écrit : 26 mars 2025, 23:42 Blasphémer Mahomet pour en remettre par la suite, c'est insulter des millions de personnes, pour qui le nom même de Mahomet est sacré.
Être athée, ou musulman, ou chrétien, ou bouddhiste, est un blasphème pour les fondamentalistes hindouistes.
Être athée, ou hindouiste, ou musulman, ou bouddhiste, est un blasphème pour les fondamentalistes chrétiens.
Être athée, ou hindouiste, ou chrétien, ou musulman, est un blasphème pour les fondamentalistes bouddhistes.
Comme je viens de l’écrire, ne prends pas leurs grands airs pour sincères.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.
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Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
On se lève tous pour applaudir très fort!Jodie a écrit : 26 mars 2025, 23:42 ....
Premièrement ce ne sont pas mes croyants, mais des croyants.
Blasphèmer Mahomet pour en remettre par la suite, c'est insulter des milions de personnes, pour qui le nom même de Mahomet est sacré. Une agression pure et simple. Je n'encouragerai jamais ce comportement. On peut être contre, aucun problème, mais les ridiculiser publiquement et à répétition sachant très bien le malaise qu'ils ont créées et les risques qu'ils courraient, non. Si pour toi, il n'y a pas provocation, je sais vraiment pas ce que cela te prend pour en voir. Pour ce qui est de choisir entre mourrir debout ou couché, le jour où on te mettra une arme dans la bouche, tu te coucheras, mon ami.
Tu nous sors le discours bien convenu : "Ce qui leur est arrivé, ils l'ont bien cherché !"
Remarquable...
Et prodigieusement navrant...
Tu nous rappelles combien d'assassinats elle a au compteur la frange d'excités, approuvés plus ou moins tacitement par une bonne partie des autres (croyants) ?
Ça fait 250 ans que le blasphème est abrogé sur le territoire français. On ne compte plus les tentatives pour faire rétablir ce "droit" par bon nombre de croyants, toutes catégories religieuses confondues. On ne compte plus le nombre de rappels à la connaissance de l'histoire et de la loi.
Une agression contre les croyants ?
Avec campagnes médiatiques orchestrées peut-être ?
Ce sont les excités, les agités de la soutane, du goupillon, du voile, du.. qui ont bâti de toutes pièces cette supposée "agression" et l'ont transformée en étendard médiatique.
Il n'y a jamais eu de la part de Charlie hebdo une intention majeure médiatique délibérée, une recherche du "buzz", une recherche de "guérilla" idéologique et identitaire. (Ce qui fait la différence avec une partie de la presse d'extrême-droite).
Les caricatures étaient en pages intérieures non exposées à la connaissance du public. Il fallait aller les exhumer volontairement avec la ferme intention de nuire.
Une caricature, intelligente, s'exprime par rapport à des codes.
Il fallait aller les exposer sciemment pour provoquer un scandale, scandale mis en scène délibérément par des "croyants".
La publication de ces caricatures (une notion qui sembe t'échapper s'inscrit dans la liberté d'expression de la presse qui est encadrée et réglementée).
Plusieurs études poussées démontrent que Charlie s'est plus intéressé à la religion catholique qu'à celle musulmane, minoritaire, chiffres de publication à la clé.
Des procès uniques, suite aux attentats de 2015, ont eu lieu. Le contenu des publications a été décortiquée sur plusieurs années.
À répétition... mais bien sûr... une affirmation qui ne repose sur AUCUN factuel.
L'église catholique peut couiner en ce moment, parce qu'elle occupe le haut de l'affiche chez Charlie avec la succession de scandales.
Tu n'as rien compris et ne te donnes vraiment pas les efforts de comprendre ce que représente la démocratie française , sa constitution avec son corpus de lois, dont celle de 1905.
Tu n'as rien compris au distingo à établir entre spirituel, temporel, et société civile, républicaine et laïque.
Tu réagis émotionnellement, en parfaite superficialité, sans argumentation recevable.
Relis ce que tu as écrit et médite....Pour ce qui est de choisir entre mourrir debout ou couché, le jour où on te mettra une arme dans la bouche, tu te coucheras, mon ami.
En écrivant ces propos, as-tu bien conscience que dans ton esprit tu reconnais et accordes une légitimité à des tueurs d'agir comme ils le font ?
Tu leur donnes carte blanche.
Sur un plan personnel, sans aller à ces extrémités, j'ai eu ma part d'expériences, avec plusieurs fois des insultes, voire des gesticulations agressives (la limite a d'ailleurs failli être franchie) sans avoir provoqué stupidement, mais en essayant d'expliquer, le plus calmement, le plus diplomatiquement possible, qu'il existait, par rapport aux situations que je traitais, des règles républicaines et laïques et que chaque citoyen présent sur le territoire français, quelles que soient son origine et ses convocations intime, y était assujetti et se devait de les respecter.
Sources:
Qu'est-ce que la caricature ?
Il existe bien d'autres sites et documents. Le Clemi est une institution incontournable avec des actions fortes, appréciées.
https://www.clemi.fr/ressources/series- ... caricature
Le droit et la caricature
Un exemple...
https://actu.dalloz-etudiant.fr/le-savi ... 02dc8.html
Des ouvrages de Richard Malka, brillant écrivain, cultivé, également avocat de Charlie hebdo.
Ce sont des livres de 150 pages environ, pas des gros traités, qui abordent l'essentiel de ce qu'il y a à connaître sur les sujets traités.
Contenu éclairant, fin, rien à voir avec des leçons de morale ou du prosélytisme vindicatif. Leur lecture peut éviter de raconter de grosses âneries.



L'ignorance entretenue délibérément par les religions est la plus terrible des armes car elle peut conduire au pire.
Comment cette histoire a-t-elle commencé et pourquoi ?
https://laicite.fr/histoire-des-caricatures-danoises/
Un livre remarquable, la genèse d'une manipulation mondiale. Est-ce que les croyants ont fait preuve d'esprit critique et ont été vérifier ce qu'il en était ? Non, excepté en de très rares exceptions. Ils sont croyants, ils ont cru, ils ont suivi. C'est beau, la croyance...L’affaire des dessins de Mahomet » expliquée avec rigueur par Jeanne Favret-Saada, une universitaire qui a publié une enquête minutieuse sur cette « affaire », dont on parle à tord et à travers, sans connaître son déroulement au Danemark et sa suite française !
Qu'est-ce que ça rend intérêt sûr de soi de continuer à croire, sans surtout se poser de questions. Ce qui est le cas dans cette discussion, les propos émis faisant "foi". Le lien proposé donne une bonne idée du contexte.

Tous ces livres, et de nombreux autres, je les possède et je les ai lus, certains plusieurs fois.
Même cela, "ils" sont décidément trop cons pour en comprendre la subtilité (j'affirme, je persiste et je signe!)

Tu as envie de te donner les moyens de savoir ou de continuer à croire? Il va falloir choisir, en toute connaissance de cause.
Dernière modification par Dominique18 le 27 mars 2025, 09:21, modifié 4 fois.
- Wooden Ali
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Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Autrement dit : ferme la !Être athée, ou hindouiste, ou chrétien, ou bouddhiste, est un blasphème pour les fondamentalistes musulmans.
Être athée, ou musulman, ou chrétien, ou bouddhiste, est un blasphème pour les fondamentalistes hindouistes.
Être athée, ou hindouiste, ou musulman, ou bouddhiste, est un blasphème pour les fondamentalistes chrétiens.
Être athée, ou hindouiste, ou chrétien, ou musulman, est un blasphème pour les fondamentalistes bouddhistes.
S'il suffit de se déclarer outragé et menaçant pour interdire toute critique, la liberté d'expression se résume à pouvoir dire : oui, bwana !
Autant dire qu'elle n'existe plus.
Les croyants ne veulent pas qu'on les respecte eux, ils exigent qu'on respecte leurs croyances. Ce qui est inadmissible. Respecter une croyance, c'est la mort de la pensée libre.
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu
- Dominique18
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Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Il est remarquable de constater, au cours des nombreux procès concernant nombre de radicalisés, le dernier en date étant celui de Mehdi Nemmouche ( procès des geôliers de Daech), que ces individus n'ont aucun charisme. Ils ont pu faire régner la terreur et se livrer à des exactions innommables, parce qu'ils disposaient de moyens qui leur garantissaient l'impunité.nikola a écrit : 27 mars 2025, 06:17 ....
Comme je viens de l’écrire, ne prends pas leurs grands airs pour sincères.
Sortis de leur contexte, debouts dans un tribunal, nus en quelque sorte, ils restent ce qu'ils ont toujours été : des minables de la pire espèce. Leurs croyances ne leur sont d'aucun secours. Ils ne sont même pas fichus de s'assumer en tant qu'humains.
Le plus désespérant étant qu'il existe encore de sinistres imbéciles exaltés (passifs ou actifs) sur la planète pour épouser leur cause, parce qu'ils représentent des "modèles".
Bienvenue en absurdie...
Pourtant, il en existe des croyants autrement plus subtils et éclairés que ceux que nous venons d'évoquer...
Ils méritent tout notre respect, même si nous pouvons éprouver des divergences dans nos considérations envers le monde.
Essayiste et directrice de la revue Témoignage chrétien, Christine Pedotti vient de publier Autopsie d’un système. Pour en finir vraiment avec les abus dans l’Église (éd. Albin Michel). Pour elle, c’est le système de l’institution catholique qui pervertit les clercs et non l’inverse. Si elle n’opère pas de changements fondamentaux, l’Église catholique risque ainsi de finir morte et enterrée. Amen.
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Entretien. Christine Pedotti : « C’est le système de l’Église qui fabrique les pervers »
Lorraine Redaud
Journaliste
À retrouver dans l'édition 1705 du 26 mars 2025
Publié le 26 mars 2025 à 00h19
Modifié le 26 mars 2025 à 09h52
De Bernard Preynat aux frères Philippe en passant, plus récemment, par l'abbé Pierre et l'affaire Bétharram, l'Église catholique cumule les péchés. Depuis des siècles, elle n'a eu de cesse de mentir, dissimuler, allant jusqu'à déplacer ses prêtres sur d'autres continents lorsqu'ils étaient pris la main dans la culotte des enfants.
Essayiste et directrice de la revue Témoignage chrétien, Christine Pedotti vient de publier Autopsie d’un système. Pour en finir vraiment avec les abus dans l’Église (éd. Albin Michel). Pour elle, c’est le système de l’institution catholique qui pervertit les clercs et non l’inverse. Si elle n’opère pas de changements fondamentaux, l’Église catholique risque ainsi de finir morte et enterrée. Amen.
Charlie Hebdo : Qu’est-ce qui vous a poussée à écrire ce livre ?
Christine Pedotti : J’en avais déjà publié un il y a six ans, avant la commission Sauvé. J’avais alors essayé de secouer les évêques et d’alerter l’opinion publique catholique sur les abus sexuels dans l’Église, en arguant que tout cela était lié à l’institution. Depuis, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) est passée par là, et il y a eu beaucoup de révélations. Ça ne s’arrête pas ! Le système abusif et de prédation est partout. La goutte d’eau, pour ma part, a été l’abbé Pierre. J’ai écrit ce livre avec une question en tête : comment arrêter ce déferlement ? Car s’il ne s’arrête pas, le catholicisme va mourir.
Les récents chiffres montrent pourtant une hausse de fréquentation des églises dans la jeune génération pour le carême. Y a-t-il de leur part une volonté de faire table rase de toutes ces révélations ?
C’est surtout une entreprise de communication formidable de la part de l’Église. Personnellement, j’habite en Normandie, et ces fameux jeunes avec des cendres plein la figure, on ne les a pas vus. Ici, il n’y a personne pour ouvrir les églises. Ce retour en force de la jeunesse, je n’y crois tout simplement pas. C’est un effet de centre-ville, où des jeunes gens de milieu bourgeois font un retour visible, car promu sur les réseaux sociaux. C’est un peu la même chose avec la hausse du nombre des baptêmes d’adultes. Forcément, quand on ne baptise plus les enfants, on récupère quelques adultes. Mais quand on regarde les chiffres, on voit qu’il y a autant d’adultes qui se font baptiser que de personnes demandant à faire supprimer leur nom des registres de l’Église.
Vous écrivez d’ailleurs « un Européen de perdu, plusieurs Africains nés ». L’Église mise-t-elle désormais tout sur ce continent ?
Oui, c’est ce que fait le pape François. C’est aussi ce que l’on me répond au Vatican quand j’aborde la quasi-disparition des églises dans les pays occidentaux. Je le disais, là où j’habite, en Normandie, le maire n’ouvre l’église que lors des Journées du patrimoine ! À Rome, on préfère se rassurer en parlant du renouveau qui vient du Sud et on se fiche de perdre les vieilles Européennes râleuses comme moi (rires). C’est plus simple de tout miser sur l’Afrique, car c’est un continent qui a une très forte croissance démographique, permettant ainsi à l’Église de dire que le nombre de chrétiens croît. Personne à Rome n’a envie de regarder la réalité en face. Ces vieux hommes préfèrent considérer la natalité africaine comme une réponse à leurs questions existentielles.
Dans votre livre, vous expliquez qu’en France les prêtres prédateurs se tournent vers les enfants. En Afrique, en revanche, ils se tournent plutôt vers les religieuses. Qu’est-ce qui explique cette différence de « cible » ?
Avant toute chose, il est bon de préciser que le nombre de prêtres prédateurs est faible. Dans toutes les enquêtes internationales, on estime qu’ils représentent environ 4 % d’entre eux. C’est beaucoup, c’est énorme, c’est trop, mais ce n’est pas tous les prêtres. Dans le monde entier, ce système de prédation a deux faces : le mensonge et la dissimulation. En France, les agressions sexuelles de la part des prêtres sont singulières parce qu’elles visent, 80 % du temps, des garçons âgés de 11 à 13 ans. C’est un problème spécifique que personne n’a réellement réussi à expliquer. En Afrique, la prédation des prêtres se concentre sur les religieuses, car elles sont au service de l’Église, et donc, de facto, considérées comme fournisseuses de services sexuels. On a vu des supérieurs de congrégation envoyer littéralement des jeunes soeurs à l’abattoir ! Même lorsque l’on n’est pas dans une approche pédophile, on reste dans une forme de prostitution absolument abjecte. Partout dans le monde, le système reste le même : le prêtre a le droit de s’approprier les corps.
C’est aussi en Afrique qu’étaient envoyés les prêtres pris la main dans le sac en Occident…
C’est la logique du « pas de vagues ». Si l’abuseur est envoyé ailleurs, les rumeurs finiront par passer et la situation par s’apaiser. En ce sens, l’outre-mer est une destination parfaite, car c’est assez loin. On a ainsi retrouvé récemment une lettre concernant l’abbé Pierre où l’on se demandait, dans des termes extrêmement péjoratifs, s’il ne fallait pas l’envoyer en Afrique, un endroit « plein de maladies » et où « les gens meurent de faim ».
Avec cette solution de déplacer des prêtres prédateurs justement, comment est-ce possible que l’Afrique et l’Asie n’aient pas encore été frappées de scandales sexuels majeurs dans l’Église ?
Les procédés d’étouffement de la parole fonctionnent encore très bien là-bas. Il n’y a pas suffisamment de poids dans l’opinion publique et le système médiatique n’est pas assez puissant, ce qui empêche les victimes de se regrouper. Prenez l’affaire Bétharram : ils sont 170 à s’être organisés pour dénoncer ces abus, c’est une véritable force de frappe. Il y a aussi une question de priorités. En République démocratique du Congo, par exemple, il y a une concurrence des atrocités ! Ces deux continents ne sont pas les seuls où l’Église est épargnée. En Italie aussi, la Conférence épiscopale s’arc-boute de toutes ses forces pour que la lumière ne soit pas faite. L’Espagne n’est pas mieux lotie. Partout où l’Église est encore puissante, il y a une résistance contre les enquêtes.
Dans votre livre, vous comparez l’ordination d’un prêtre à un rite de vassalité. En quoi la multiplication de ces rites assure-t-elle cette perpétuation d’un système abusif ?
Ce que je souligne, c’est que ce n’est pas seulement une question d’obéissance que doit le prêtre à son évêque, c’est une véritable allégeance. Lors d’une ordination de prêtre, ce dernier fait devant l’évêque le même geste que le vassal promettant sa loyauté au suzerain. En échange, il reçoit une protection totale. C’est un rite très étonnant, qui fonde le lien qui les unit. Je cite ainsi l’un des premiers cas de crime sexuel révélé en France, avec l’évêque Pierre Pican, condamné pour non-dénonciation d’atteintes sexuelles sur mineurs. Il a été félicité par un cardinal de Rome pour ça ! Le prêtre est vu comme un fils que l’on doit protéger à tout prix. En ce sens, c’est presque une logique mafieuse.
Selon vous, la théorie des brebis galeuses ne tient donc plus la route pour désigner les prêtres abuseurs ?
C’est une explication que l’institution de l’Église essaye d’instaurer, arguant que le remède consiste à être plus vigilant dans le séminaire pour repérer à l’avance les pervers qui s’infiltrent dans l’institution. On se fout du monde en disant ça. C’est supposer que le problème provient de quelques individus qui s’insinuent dans une structure saine. Or, et c’est tout le sujet de mon livre, je pense que le système est pervertissant par construction. Ce n’est pas un système dans lequel un pervers s’infiltre, c’est un système qui fabrique les pervers.
Peut-on en sortir ?
En théorie, oui. En pratique, c’est extrêmement difficile, car cela remet en question la notion de sacré, fondamentale dans le catholicisme. On a insufflé l’idée que les prêtres sont des hommes à part, changés dans leur être après avoir reçu le sacrement de l’ordre. Leur célibat est aussi vu comme une sorte d’échange mystérieux, comme s’ils troquaient leur sexualité contre une puissance impénétrable. C’est d’ailleurs ce que disent les victimes : « Le curé, c’est comme si c’était Dieu. » Je ne demande pas à supprimer les rites et sacrements, juste à dépouiller le vieil homme. l
Propos recueillis par Lorraine Redaud
Lorraine Redaud
Journaliste
À retrouver dans l'édition 1705 du 26 mars 2025
Publié le 26 mars 2025 à 00h19
Modifié le 26 mars 2025 à 09h52
De Bernard Preynat aux frères Philippe en passant, plus récemment, par l'abbé Pierre et l'affaire Bétharram, l'Église catholique cumule les péchés. Depuis des siècles, elle n'a eu de cesse de mentir, dissimuler, allant jusqu'à déplacer ses prêtres sur d'autres continents lorsqu'ils étaient pris la main dans la culotte des enfants.
Essayiste et directrice de la revue Témoignage chrétien, Christine Pedotti vient de publier Autopsie d’un système. Pour en finir vraiment avec les abus dans l’Église (éd. Albin Michel). Pour elle, c’est le système de l’institution catholique qui pervertit les clercs et non l’inverse. Si elle n’opère pas de changements fondamentaux, l’Église catholique risque ainsi de finir morte et enterrée. Amen.
Charlie Hebdo : Qu’est-ce qui vous a poussée à écrire ce livre ?
Christine Pedotti : J’en avais déjà publié un il y a six ans, avant la commission Sauvé. J’avais alors essayé de secouer les évêques et d’alerter l’opinion publique catholique sur les abus sexuels dans l’Église, en arguant que tout cela était lié à l’institution. Depuis, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) est passée par là, et il y a eu beaucoup de révélations. Ça ne s’arrête pas ! Le système abusif et de prédation est partout. La goutte d’eau, pour ma part, a été l’abbé Pierre. J’ai écrit ce livre avec une question en tête : comment arrêter ce déferlement ? Car s’il ne s’arrête pas, le catholicisme va mourir.
Les récents chiffres montrent pourtant une hausse de fréquentation des églises dans la jeune génération pour le carême. Y a-t-il de leur part une volonté de faire table rase de toutes ces révélations ?
C’est surtout une entreprise de communication formidable de la part de l’Église. Personnellement, j’habite en Normandie, et ces fameux jeunes avec des cendres plein la figure, on ne les a pas vus. Ici, il n’y a personne pour ouvrir les églises. Ce retour en force de la jeunesse, je n’y crois tout simplement pas. C’est un effet de centre-ville, où des jeunes gens de milieu bourgeois font un retour visible, car promu sur les réseaux sociaux. C’est un peu la même chose avec la hausse du nombre des baptêmes d’adultes. Forcément, quand on ne baptise plus les enfants, on récupère quelques adultes. Mais quand on regarde les chiffres, on voit qu’il y a autant d’adultes qui se font baptiser que de personnes demandant à faire supprimer leur nom des registres de l’Église.
Vous écrivez d’ailleurs « un Européen de perdu, plusieurs Africains nés ». L’Église mise-t-elle désormais tout sur ce continent ?
Oui, c’est ce que fait le pape François. C’est aussi ce que l’on me répond au Vatican quand j’aborde la quasi-disparition des églises dans les pays occidentaux. Je le disais, là où j’habite, en Normandie, le maire n’ouvre l’église que lors des Journées du patrimoine ! À Rome, on préfère se rassurer en parlant du renouveau qui vient du Sud et on se fiche de perdre les vieilles Européennes râleuses comme moi (rires). C’est plus simple de tout miser sur l’Afrique, car c’est un continent qui a une très forte croissance démographique, permettant ainsi à l’Église de dire que le nombre de chrétiens croît. Personne à Rome n’a envie de regarder la réalité en face. Ces vieux hommes préfèrent considérer la natalité africaine comme une réponse à leurs questions existentielles.
Dans votre livre, vous expliquez qu’en France les prêtres prédateurs se tournent vers les enfants. En Afrique, en revanche, ils se tournent plutôt vers les religieuses. Qu’est-ce qui explique cette différence de « cible » ?
Avant toute chose, il est bon de préciser que le nombre de prêtres prédateurs est faible. Dans toutes les enquêtes internationales, on estime qu’ils représentent environ 4 % d’entre eux. C’est beaucoup, c’est énorme, c’est trop, mais ce n’est pas tous les prêtres. Dans le monde entier, ce système de prédation a deux faces : le mensonge et la dissimulation. En France, les agressions sexuelles de la part des prêtres sont singulières parce qu’elles visent, 80 % du temps, des garçons âgés de 11 à 13 ans. C’est un problème spécifique que personne n’a réellement réussi à expliquer. En Afrique, la prédation des prêtres se concentre sur les religieuses, car elles sont au service de l’Église, et donc, de facto, considérées comme fournisseuses de services sexuels. On a vu des supérieurs de congrégation envoyer littéralement des jeunes soeurs à l’abattoir ! Même lorsque l’on n’est pas dans une approche pédophile, on reste dans une forme de prostitution absolument abjecte. Partout dans le monde, le système reste le même : le prêtre a le droit de s’approprier les corps.
C’est aussi en Afrique qu’étaient envoyés les prêtres pris la main dans le sac en Occident…
C’est la logique du « pas de vagues ». Si l’abuseur est envoyé ailleurs, les rumeurs finiront par passer et la situation par s’apaiser. En ce sens, l’outre-mer est une destination parfaite, car c’est assez loin. On a ainsi retrouvé récemment une lettre concernant l’abbé Pierre où l’on se demandait, dans des termes extrêmement péjoratifs, s’il ne fallait pas l’envoyer en Afrique, un endroit « plein de maladies » et où « les gens meurent de faim ».
Avec cette solution de déplacer des prêtres prédateurs justement, comment est-ce possible que l’Afrique et l’Asie n’aient pas encore été frappées de scandales sexuels majeurs dans l’Église ?
Les procédés d’étouffement de la parole fonctionnent encore très bien là-bas. Il n’y a pas suffisamment de poids dans l’opinion publique et le système médiatique n’est pas assez puissant, ce qui empêche les victimes de se regrouper. Prenez l’affaire Bétharram : ils sont 170 à s’être organisés pour dénoncer ces abus, c’est une véritable force de frappe. Il y a aussi une question de priorités. En République démocratique du Congo, par exemple, il y a une concurrence des atrocités ! Ces deux continents ne sont pas les seuls où l’Église est épargnée. En Italie aussi, la Conférence épiscopale s’arc-boute de toutes ses forces pour que la lumière ne soit pas faite. L’Espagne n’est pas mieux lotie. Partout où l’Église est encore puissante, il y a une résistance contre les enquêtes.
Dans votre livre, vous comparez l’ordination d’un prêtre à un rite de vassalité. En quoi la multiplication de ces rites assure-t-elle cette perpétuation d’un système abusif ?
Ce que je souligne, c’est que ce n’est pas seulement une question d’obéissance que doit le prêtre à son évêque, c’est une véritable allégeance. Lors d’une ordination de prêtre, ce dernier fait devant l’évêque le même geste que le vassal promettant sa loyauté au suzerain. En échange, il reçoit une protection totale. C’est un rite très étonnant, qui fonde le lien qui les unit. Je cite ainsi l’un des premiers cas de crime sexuel révélé en France, avec l’évêque Pierre Pican, condamné pour non-dénonciation d’atteintes sexuelles sur mineurs. Il a été félicité par un cardinal de Rome pour ça ! Le prêtre est vu comme un fils que l’on doit protéger à tout prix. En ce sens, c’est presque une logique mafieuse.
Selon vous, la théorie des brebis galeuses ne tient donc plus la route pour désigner les prêtres abuseurs ?
C’est une explication que l’institution de l’Église essaye d’instaurer, arguant que le remède consiste à être plus vigilant dans le séminaire pour repérer à l’avance les pervers qui s’infiltrent dans l’institution. On se fout du monde en disant ça. C’est supposer que le problème provient de quelques individus qui s’insinuent dans une structure saine. Or, et c’est tout le sujet de mon livre, je pense que le système est pervertissant par construction. Ce n’est pas un système dans lequel un pervers s’infiltre, c’est un système qui fabrique les pervers.
Peut-on en sortir ?
En théorie, oui. En pratique, c’est extrêmement difficile, car cela remet en question la notion de sacré, fondamentale dans le catholicisme. On a insufflé l’idée que les prêtres sont des hommes à part, changés dans leur être après avoir reçu le sacrement de l’ordre. Leur célibat est aussi vu comme une sorte d’échange mystérieux, comme s’ils troquaient leur sexualité contre une puissance impénétrable. C’est d’ailleurs ce que disent les victimes : « Le curé, c’est comme si c’était Dieu. » Je ne demande pas à supprimer les rites et sacrements, juste à dépouiller le vieil homme. l
Propos recueillis par Lorraine Redaud
Dernière modification par Dominique18 le 27 mars 2025, 09:27, modifié 1 fois.
Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Non puisqu'il n'y pas besoin de le faire exprès pour les rendre furieux. Et même si on était totalement silencieux , ils seraient outrés de notre silence, il n'existe aucun moyen de protéger des connards d'avoir des moments de lucidités passagers et plus ou moins furtifs, de leur propre connerie, car l'hypocrisie nécessite la participation de l'univers entier à la préservation de leurs mensonges , même le silence ne suffirait pas , ils ont besoin qu'on leur mente souvent , ils ont besoin d'être en permanence dans une bulle informationnelle où leurs croyances sont préservés, ce qui est impossible dans le monde d'aujourd'hui , ou l'information traverse les frontières en quelques secondes et est accessible à quasiment tout le monde ... Tu ne tient pas compte que pour outrager des hypocrites , il suffit d'être soi même , il suffit d'être sincère , il suffit de dire la vérité , et de ne pas savoir qu'au moment de dire la vérité, qu'il y a peut être un hypocrite qui a intimement besoin de se mentir qui nous écoute peut être, et qui se sentira ridicule, et qui réalisera pendant quelques minuscules secondes , avant de s'enterrer à nouveau, sa connerie à cause de quoi ? de notre transgression de SON espace de mensonge, définit pas lui et lui seul, dont il a besoin , mais qu'il a défini sans demander l'approbation des gens qui ne veulent pas vivre dans des espaces de mensonges.Jodie a écrit : 26 mars 2025, 20:12 Encourager la furie d' extrémistes en leur disant que le Dieu vénéré de leur peuple est un connard est un manque de jugement.
Ôte-toi de mon soleil !
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Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
+1Gwanelle a écrit : 27 mars 2025, 09:21Non puisqu'il n'y pas besoin de le faire exprès pour les rendre furieux. Et même si on était totalement silencieux , ils seraient outrés de notre silence, il n'existe aucun moyen de protéger des connards d'avoir des moments de lucidités passagers et plus ou moins furtifs, de leur propre connerie, car l'hypocrisie nécessite la participation de l'univers entier à la préservation de leurs mensonges , même le silence ne suffirait pas , ils ont besoin qu'on leur mente souvent , ils ont besoin d'être en permanence dans une bulle informationnelle où leurs croyances sont préservés, ce qui est impossible dans le monde d'aujourd'hui , ou l'information traverse les frontières en quelques secondes et est accessible à quasiment tout le monde ... Tu ne tient pas compte que pour outrager des hypocrites , il suffit d'être soi même , il suffit d'être sincère , il suffit de dire la vérité , et de ne pas savoir qu'au moment de dire la vérité, qu'il y a peut être un hypocrite qui a intimement besoin de se mentir qui nous écoute peut être, et qui se sentira ridicule, et qui réalisera pendant quelques minuscules secondes , avant de s'enterrer à nouveau, sa connerie à cause de quoi ? de notre transgression de SON espace de mensonge, définit pas lui et lui seul, dont il a besoin , mais qu'il a défini sans demander l'approbation des gens qui ne veulent pas vivre dans des espaces de mensonges.Jodie a écrit : 26 mars 2025, 20:12 Encourager la furie d' extrémistes en leur disant que le Dieu vénéré de leur peuple est un connard est un manque de jugement.
Excellente analyse.
Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Pour certains c’est déjà insultant de manger devant eux pendant le ramadan...
Русский военный корабль, иди нахуй !


Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Utiliser le terme "blasphème", qui est spécifique à la religion, est tomber dans le piège des fanatiques, toutes religions confondues. Un fanatique qualifiera de tel toute critique, aussi mesurée et polie qu'elle se présente, de ses croyances et ses dogmes. Aussi grossières, voire parfois ordurières, et délibérément provocatrices qu'aient été les fameuses caricatures, elles ne justifient aucunement la réaction démesurée de certains musulmans.Jodie a écrit : 26 mars 2025, 23:42Blasphémer Mahomet pour en remettre par la suite, c'est insulter des millions de personnes, pour qui le nom même de Mahomet est sacré.
Les grands airs des fanatiques, en effet. Comme je le dis ci-dessus, je te rejoins sur le fait que pour les fondamentalistes, toutes religions ou dogmes politiques confondus, la simple différence leur est anathème.nikola a écrit : 27 mars 2025, 06:17 Être athée, ou hindouiste, ou chrétien, ou bouddhiste, est un blasphème pour les fondamentalistes musulmans.
Être athée, ou musulman, ou chrétien, ou bouddhiste, est un blasphème pour les fondamentalistes hindouistes.
Être athée, ou hindouiste, ou musulman, ou bouddhiste, est un blasphème pour les fondamentalistes chrétiens.
Être athée, ou hindouiste, ou chrétien, ou musulman, est un blasphème pour les fondamentalistes bouddhistes.
Comme je viens de l’écrire, ne prends pas leurs grands airs pour sincères.
Par contre, on ne devrait pas pour autant négliger le sentiment de vexation, la peine et les craintes, des croyants ordinaires, non plus que de leur imputer systématiquement une adhésion tacite aux atrocités commises en leur nom.
Ceci dit, je n'ai aucune indulgence pour ceux qui, même du coin de la bouche, les excusent ou les justifient.
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken
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Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Dans plusieurs établissements scolaires (collèges et lycées) du secteur où je réside, il a fallu un rappel à la loi et au règlement intérieur de ces établissements. Du doigté et de la subtilité plutôt qu'un affrontement contre-productif.Lambert85 a écrit : 27 mars 2025, 09:33 Pour certains c’est déjà insultant de manger devant eux pendant le ramadan...
Les cas étaient très minoritaires mais suffisamment incisifs.
Une minorité bruyante et agissante. Quelles sont les exactes motivations? Est-ce qu'ils le savent clairement eux-mêmes? Jeu? Provocation? Défi?...
Apparemment, les choses sont rentrées facilement dans l'ordre.
Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
"Certains", ce n'est pas "tous".Lambert85 a écrit : 27 mars 2025, 09:33 Pour certains c’est déjà insultant de manger devant eux pendant le ramadan...

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Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
ou l'impossibilité de vol supersonique par utilisation de la MHD, et c, sans bang. C'est en effet l'argument qui avait été utilisé par l'astrophysicien Evry Schatzman à l'encontre de la possibilité physique de vol supersonique sans bang par utilisation de la MHD.Jean-Francois a écrit : 26 mars 2025, 20:15Et, évidemment, ça explique aussi la "lévitation de Münchhausen".
Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Comme tu le dis, une minorité bruyante et agissante, mais assez facilement contrée par un rappel à la loi, une opposition ferme mais polie, et surtout un soutien affirmé à la majorité, passive faute de savoir ce qu'elle peut faire, ce qu'elle risque -dont les amalgames imbéciles genre "certains = tous"- , etc.Dominique18 a écrit : 27 mars 2025, 09:54 Une minorité bruyante et agissante. Quelles sont les exactes motivations? Est-ce qu'ils le savent clairement eux-mêmes? Jeu? Provocation? Défi?...
Apparemment, les choses sont rentrées facilement dans l'ordre.
Les motivations relèvent d'un entrisme, dès l'école primaire. Des gamins et une partie des parents sont manipulés, les manipulateurs jouent sur les ambiguïtés des lois et règlements, attisent les sentiments de discrimination, et derrière sont à l'affut les ennemis de la séparation de la religion et de l'état*, avec les musulmans comme cobayes et soupapes de sécurité.
On a vu la pareille dans les milieux médicaux, via entre autres des associations de patients, proches et aidants aux exigences extravagantes**, avec des criailleries mémorables lorsque les privilèges sont limités et encadrés par des structures laïques
* cathos qui n'ont toujours pas digéré 1904, fondamentalistes protestants divers, $ciento, etc.
** présence de maris, pères ou frères lors de consultations des femmes de la famille, refus de transfusions ou de certains soins, accès libre aux patients et aux dossiers médicaux et port de blouses médicales pour les aumôniers ou les visiteurs, etc. Et dans la majorité des cas, les aumôniers chrétiens, qui sont généralement déjà sur place, défendent les arguments de leurs soi-disant concurrents, sous prétexte de "besoin spirituels des malades et des mourants" ….

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Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Autrement exprimé, le respect de leurs croyances passe au-dessus du respect des personnes.Wooden Ali a écrit : 27 mars 2025, 08:40 ....
S'il suffit de se déclarer outragé et menaçant pour interdire toute critique, la liberté d'expression se résume à pouvoir dire : oui, bwana !
Autant dire qu'elle n'existe plus.
Les croyants ne veulent pas qu'on les respecte eux, ils exigent qu'on respecte leurs croyances. Ce qui est inadmissible. Respecter une croyance, c'est la mort de la pensée libre.
Avec une sous-jacence de degré pernicieuse : parce qu'ils sont croyants, on devrait les respecter encore plus qu'en tant que simples personnes.
Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Je ne sais pas comment tu t'y prends pour traîner mes opinions dans les bas-fonds d'intention malsaine,mais tu y arrives très bien.Dominique18 a écrit : 27 mars 2025, 07:51
On se lève tous pour applaudir très fort!
Tu nous sors le discours bien convenu : "Ce qui leur est arrivé, ils l'ont bien cherché !"
Remarquable...
Et prodigieusement navrant...
Ce que je te dis, c'est que je n'attiserai jamais une personne dérangée, un dictateur ou pire un groupe d'extrémiste par principe et encore moins si j'en suis avertis. C'est stupide, ma vie vaut bien plus, tout comme celles des dessinateurs qui ont perdus la vie. Vouloir mourrir debout, c'est beau de le dire, mais c'est une autre histoire quand c'est ta vie qui en jeu. C'est facile pour nous de parler.
Non, je n'ai pas lu de bout en bout des livres et enfin tout ce qui traite de ce sujet, ce que j'en sais c'est ce qui s'est dit via les nouvelles télévisées et bien sûr même si je n'habite pas en France, j'ai vu des scènes assez tristes de Musulmans en colère. Je vais citer un petit bout d' article ici qui représente bien mon point de vue. Que l'on se place d'un côté comme de l'autre, tout ce qui attise la haine contre les peuples m'apparaît absurbe, surtout que ce ne sont pas des caricatures qui peuvent changer quoi que ce soit dans la représentation que certaines gens se font de leur Dieu et ici de Mahomet.
''Pour Al-Azhar, la principale autorité de l'islam sunnite basée en Égypte, la publication de nouveaux dessins représentant Mahomet dans le journal satirique est de nature à « attiser la haine. »
Cette publication « ne sert pas la coexistence pacifique entre les peuples et entrave l'intégration des musulmans dans les sociétés européennes et occidentales », note Al-Azhar dans un communiqué.''
Extrait : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/70 ... -musulmans
Ne vient pas me dire que ce genre de dessin n'a pas une influence sur des gens qui ont tendance à détester les musulmans.
Aussi, je n'ai pas besoin que tu me dises ce qu'est la caricature. Je cite un dessinateur qui comme toi est en accord avec n'importe quel dessin au nom de la liberté d'expression:
''Dans une république laïque comme la France, il y a une chose qui est très importante qu’on a acquis de haute lutte, c’est-à-dire le droit au blasphème, de se moquer de tous les sacrés, insiste-t-il.
Quant aux limites qui devraient selon certains s’imposer aux dessinateurs de presse comme lui, Mykaïa est catégorique : la seule limite, c’est la loi. Il y a une interdiction de faire des dessins antisémites, des dessins appelant à la haine raciale ou des dessins racistes. Pour le reste, nous avons le droit de nous moquer, tranche-t-il.''
Personnellement, tel que je le disais, je suis contre toute forme de soumission à une religion et à ses lois strictement dictées par des hommes, mais je suis contre toute forme de provocationqui peuvent amener des gens à discriminer des peuples. Ce n'est pas de la faute des gens,si ils se font laver le cerveau.
Si tu préfères te gargariser sur mes messages et enflammer le forum, c'est ton affaire. En passant, je ne crois pas une seule seconde que tu lises tous les livres que tu cites. Tu disais aussi : ''Tu as envie de te donner les moyens de savoir ou de continuer à croire? Il va falloir choisir, en toute connaissance de cause.'' Je n'ai pas à choisir ce que je dois penser.
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Re: Un neuroscientifique explique pourquoi il croit en Dieu
Il ne peut pas se défendre leur dieu? Il faut croire que les extrémistes sont très insécures quant à l'existence de leur divinité ou, au minimum, de Sa capacité à faire la preuve de Sa présence, s'ils se sentent obligés de se substituer à elle.Jodie a écrit : 26 mars 2025, 20:12Encourager la furie d' extrémistes en leur disant que le Dieu vénéré de leur peuple est un connard est un manque de jugement
Il y a certainement des croyants respectables, et il y a des croyances moins nocives que d'autres. Mais toute croyance en une forme de surnaturel s'est historiquement révélée une sorte de prisme déformant des idées plus qu'autre chose.On peut respecter des croyants sans adhérer à leur idée, en autant qu'elles ne blessent, ni ne tuent
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C'est possible que ce soit une "explication" vu que, ma connaissance, il n'existe toujours pas de vol par utilisation de la MHD (sub- ou supersonique, avec ou sans bang). Quand on trouve la cause de ce qui n'existe point, c'est qu'on ne fait pas les choses correctementABC a écrit : 27 mars 2025, 10:14ou l'impossibilité de vol supersonique par utilisation de la MHD, et c, sans bangJean-Francois a écrit : 26 mars 2025, 20:15Et, évidemment, ça explique aussi la "lévitation de Münchhausen".

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("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
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