J'envisage volontiers que ma thèse soit fausse, encore faut-il la réfuter avec des argument objectifs.Jean-Francois a écrit :
Vous n'envisagez pas une seconde la possibilité que ces matériaux n'aient jamais existé. Est-il possible que vous n'envisagiez pas que votre thèse puisse être fausse?
En l'occurence je n'envisage pas une seconde que la couche externe du Mont Kenya n'ait pas existé, parcequ'il n'existe pas de volcans sans cratère, sans coulées de lave, sans dépôts de scories, sans couches de cendre. Or rien de tout cela n'apparaît sur le Mont Kenya. Ce sont les géologues qui disent que ce volcan ne présente plus que le bouchon de basalte qui se forme à la fin d'une éruption lorsque la pression interne n'est plus assez forte pour expulser les laves visqueuses. Ce sont eux qui disent que la montagne est démantelée, qu'elle devait s'élever à 7000 mètres, alors que le sommet est à 5200 mètres aujourd'hui. Je ne fais que traiter leur information. Si le matériau n'est plus là ce n'est pas parcequ'il na pas existé, mais parcequ'il a été emporté et il faut s'interroger sur l'agent naturel qui aurait pu décaper un massif de cette taille.
Cela me paraît être une bonne démarche scientifique, de constater qu'un volcan est complètement dégradé, qu'à 300 km de là, dans la direction de l'équateur s'étend un immense lac, peu profond, creusé dans un sol granitique, et de me demander s'il n'y a pas un lien entre les deux.