Re: La bible et la date de la création
Publié : 22 déc. 2015, 17:27
Le meurtre et l'inceste sont des "tabous" antérieurs au religions me semble-t-il...
Débattons sans nous battre !
https://forum-sceptique.com/
Ce n'est pas ce que je vous ai demandé. Je vous ai demandé d'apporter des éléments concrets - des citations, par exemple - qui appuient vos dires. Vous n'avez donné que des éléments qui ne les appuient pas, mis à part l'épisode de Jésus et la femme adultère.jean7 a écrit :Alors oui, je le reconnais, je suis incapable de fournir un texte source de morale qui soit précis, indiscutable, sans ambigüité.
Il faudrait savoir. Il y a quelques posts, il était selon vous inimaginable que la justice actuelle en France puisse se fonder sur une morale laïque... Mais quand on vous demande d'argumenter, pouf, ça deviens des notions subjectives.jean7 a écrit :On est sur des notions subjectives !
En d'autres termes, vous n'avez pas d'éléments soutenant votre point de vue.jean7 a écrit :Je ne m'amuserais pas à débattre de l'interprétation de telle virgule de textes ambigus dès leurs origine et retraduits fréquemment...
N'inversons pas tout. C'est vous qui prétendez que "laissez venir à moi les petits enfants, le royaume des cieux leurs appartient" et "Les béatitudes" doivent s'interpréter comme des appels à l'égalité des droits. Pas moi.jean7 a écrit :Si toi tu pense être capable d’interpréter de façon objective des textes religieux, je n'aurais pas l'audace narquoise de prétendre t'admirer pour cette performance.
On est sur un forum sceptique, les subjectivités des uns et des autres, on s'en balance. Les arguments rationnels, par contre, sont les bienvenus. Dommage que vous refusiez ainsi le débat, un vrai débat sur les origines de nos règles morales serait passionant.jean7 a écrit :Je ne peux parler qu'en toute subjectivité.
Le problème, c'est que moi, par exemple, j'ai mis pas mal de temps à me débarrasser des principes moraux chrétiens misogynes et surtout homophobes qui m'ont été inculqués. Et que c'est loin, très loin, d'être le cas pour tout le monde.jean7 a écrit :Si je n'ai jamais eu de pensée homophobe et misogyne, c'est en vertu de l'idée que "nous sommes tous frères" et que "nous sommes libres", préceptes moraux chrétiens.
Je ne vois pas où est le problème.
Que ça entraine une forme de stupidité sélective est assez évident chez les fondamentalistes. Deux exemples: Prêchiprêcheur (aka "Science création") et Julien ne sont pas cons. S'ils raisonnent aussi mal (i.e., en accumulant les sophismes), c'est de toute évidence à cause de leur motivation religieuse. Comme Prêchiprêcheur le suggère régulièrement: son but n'est pas de comprendre le monde mais d'adapter ses arguments pour faire en sorte que la bible paraisse dire la Vérité. Tu peux trouver des propos de Julien qui manifestent la même envie de prouver la bible dans ce message (exemple parmi de très nombreux autres). Sur le site de l'AS(sic)CQ, on trouve l'aveu "[le créationnisme:] il s'agit de la théorie qui trouve ses origines dans le livre de la Genèse et qui s'oppose à l'évolutionnisme"; le texte de la bible est opposé à la science.Kraepelin a écrit :Les textes religieux rendraient con! C'est une des croyances répandues sur ce forum. Est-elle vraie cette croyance?Raphaël a écrit :mais pour ceux qui y croient ces écrits prétendument d'inspiration divine empoisonnent leur esprit critique et leur capacité à raisonner correctement
Pareil. Le pardon d'un Dieu n'a aucun intérêt.Jean-Francois a écrit :Vous n'avez visiblement pas suivi l'échange et ne tenez pas trop à approfondir, ce qui vous pousse à déformer mon propos. Je demandais à Kraepelin de quel "pardon" il parlait, parce que dans ses propos, cela semblait être le pardon divin pour un crime que l'humanité n'a jamais commis (le prétendu "pêché originel"). Personnellement, ce "pardon" imaginaire-là, je n'y accorde strictement aucune valeur.
Une autre religion, tout à fait d'accord. Si on admet une filiation entre christianisme et judaïsme, le christianisme a porté une mutation de la morale de la "réponse proportionnée" au pardon. (mieux ou pire, à la limite, dans notre discussion, on s'en fou).Jean-Francois a écrit :Cela dit, puisque vous parlez de "vendetta": de quel ouvrage supposément sacré tire-t-on la "Loi du Talion"?
Je n'ai pas répondu parce que ça me semblait aller sans le dire. Évidement, il n'y a rien de pire qu'une justice rendue au nom d'un dieu. A tout niveau que ce soit. La justice religieuse, c'est le niveau zéro.Jean-Francois a écrit :Comme vous ne semblez pas répondu à la question de cogite sur le retour aux tribunaux religieux, je vous repose une question similaire: préférez-vous une justice archaïque, basée sur les caprices d'une entité imaginaire (tels qu'interpréter par des humains, avec tous les biais que cela entraine), à une justice qui tient compte des réalités humaines?Le fait que la source de morale, religieuse ou non, soit toujours humaine ne contredit pas le fait que les texte religieux ait propagé un héritage moral
En autant qu'elle n'a pas été portée que par la religion, cette valeur ne dépend pas de la religion. Et je pense que c'est le cas: pas besoin de la religion pour pardonner à quelqu'un.jean7 a écrit :Par contre, la valeur morale du pardon d'homme à homme a un sens et une utilité. Cette valeur a été porté par la religion
Merci. Je pense comme vous et c'est pourquoi je ne pense pas qu'il y ait de "valeur morale" qui puissent être à la fois spécifiquement religieuse et juste. Soit elles ne sont pas spécifiques et peuvent être justes (ou non), soit elles sont spécifiques mais seront injustes car elles consistent à donner la préséance à une divinité (et ses principaux serviteurs).Évidement, il n'y a rien de pire qu'une justice rendue au nom d'un dieu. A tout niveau que ce soit. La justice religieuse, c'est le niveau zéro
Je suis d'accord.Jean-Francois a écrit :...
Jean-Francois a écrit : Les dangers des livres religieux sont autrement plus nocifs: on a tué (ex., guerres de religion) et on tue encore beaucoup (ex., islam djihadiste, athées ou rationalistes assassinés parce que ne pas croire est une insulte à dieu (ou aux dieux)) parce qu'on s'imagine que c'est la volonté de dieu telle qu'exprimée dans ces bouquins supposément sacrés.
Jean-Francois a écrit : (J'ai noté le smiley mais je précise quand même que c'est un fantasme tenace chez toi de penser que je suis particulièrement pro-féministe. Je suis certainement moins pro-féministe que tu es contra-féministe.
Jean-Francois a écrit : Moi, ça m'apparait d'un fatalisme infantilisant de penser qu'on ne puisse faire entrevoir d'autres solutions que le recours à des superstitions. Surtout qu'en terme de figure d'autorité, la Justice est bien plus efficace que les entités imaginaires. En d'autres termes, ta liste m'apparait non seulement incomplète (il manque par exemple la justice et un support social) mais biaisée vers la superstition.
Kraepelin a écrit :Jean-Francois a écrit :Les dangers des livres religieux sont autrement plus nocifs: on a tué (ex., guerres de religion) et on tue encore beaucoup (ex., islam djihadiste, athées ou rationalistes assassinés parce que ne pas croire est une insulte à dieu (ou aux dieux)) parce qu'on s'imagine que c'est la volonté de dieu telle qu'exprimée dans ces bouquins supposément sacrés
Ne confonds-tu pas ici la cause et la justification de la violence?
Dans nos sociétés modernes, peut-être. Est-ce le cas pour les peuplades nomades de l'ancien testament?Jean-Francois a écrit : Moi, ça m'apparait d'un fatalisme infantilisant de penser qu'on ne puisse faire entrevoir d'autres solutions que le recours à des superstitions. Surtout qu'en terme de figure d'autorité, la Justice est bien plus efficace que les entités imaginaires. En d'autres termes, ta liste m'apparait non seulement incomplète (il manque par exemple la justice et un support social) mais biaisée vers la superstition.
Dont certains totalement illusoires, comme le blasphème qui peut entrainer la mise à mort du blasphémateur (les entités imaginaires sont réputées très susceptibles).Et puis tous les "crimes" honteux ne sont pas nécessairement judiciarisables. Il y a biens de fautes morales qui ne sont pas couvertes par le code criminel
Pas forcément con sur tout mais sur certains sujets oui: c'est ce que j'appellerais une connitude sélective. Les personnes croyantes ont des oeillères qui les force à regarder seulement dans une direction lorsque leurs croyances sont menacées.Kraepelin a écrit :Les textes religieux rendraient con!
Ce n'est pas suffisant de les lire: il faut aussi y croire. Ce sont les croyances qui peuvent court-circuiter le bon fonctionnement de la raison.Les personnes de tradition religieuse qui sont dénuées d'esprit critique et incapables de raisonner correctement le sont-elles parce qu'elles ont lu des textes religieux?
Ça dépend de qui tu parles ... Les deux cas sont possibles.Est-ce vraiment les textes religieux qui les ont rendus connes ou étaient-elles connes avant de les lire?
L'immaculée conception, Jésus fils de Dieu, la Sainte-Trinité, la transsubstantiation, l'infaillibilité du pape, la résurrection et le retour du Christ, la résurrection des morts, le Jugement Dernier ... La liste des foutaises religieuses est interminable."prouvé" ???Raphaël a écrit :Ceux qui cherchent la vérité devraient cherchez ailleurs. L'histoire nous a prouvé depuis longtemps que les vérités religieuses sont en grande majorité des foutaises aliénantes.![]()
Et moi je répondais à Remarque simple en faisant une ré-interprétation humoristique de sa date de destruction (il ne parlait pas des livres religieux mais de la fin du Monde). As-tu remarqué le smiley à la fin ?Kraepelin à Jean-Francois a écrit :Je réponds à Raphaël, qui se féliciterait de la «destruction» de la bible.
C'est plutôt le fait d'évoluer dans un milieu qui présente comme vertueux et respectable le fait de se soumettre à des dogmes stupides qui rend stupide. Alors les textes ne rendent peut-être pas stupide en tant que telle, mais les religions qui s'en inspirent sont de vrais poisons intellectuels. Tu n'es pas d'accord ?Kraepelin a écrit :Les textes religieux rendraient con! C'est une des croyances répandues sur ce forum. Est-elle vraie cette croyance?
Je comprend bien, mais ce n'est pas par mauvaise volonté, je ne refuse pas le débat, je fais état de la difficulté d'établir des liens qui soient indiscutables, non empreint de subjectivité.Cogite Stibon a écrit :On est sur un forum sceptique, les subjectivités des uns et des autres, on s'en balance. Les arguments rationnels, par contre, sont les bienvenus. Dommage que vous refusiez ainsi le débat, un vrai débat sur les origines de nos règles morales serait passionant.
On voit dans nos deux exemples la difficulté à appréhender cette influence morale de façon objective.Cogite Stibon a écrit :Le problème, c'est que moi, par exemple, j'ai mis pas mal de temps à me débarrasser des principes moraux chrétiens misogynes et surtout homophobes qui m'ont été inculqués. Et que c'est loin, très loin, d'être le cas pour tout le monde.jean7 a écrit :Si je n'ai jamais eu de pensée homophobe et misogyne, c'est en vertu de l'idée que "nous sommes tous frères" et que "nous sommes libres", préceptes moraux chrétiens.
Je ne vois pas où est le problème.
Non, je ne suis pas d'accord! La question du départage entre la sagesse et la connerie est plus complexe. Pour moi, il y a différentes formes de connerie et de sagesse et différentes profondeurs de connerie et de sagesse.Greem a écrit :C'est plutôt le fait d'évoluer dans un milieu qui présente comme vertueux et respectable le fait de se soumettre à des dogmes stupides qui rend stupide. Alors les textes ne rendent peut-être pas stupide en tant que telle, mais les religions qui s'en inspirent sont de vrais poisons intellectuels. Tu n'es pas d'accord ?Kraepelin a écrit :Les textes religieux rendraient con! C'est une des croyances répandues sur ce forum. Est-elle vraie cette croyance?
Jean-Francois a écrit : Tu m'expliques la "vraie" cause dans le cas de cet athée (et défenseur de la laïcité) assassiné au nom de dieu alors que le crime ne profite à personne (voir ici aussi)? (Note que l'ignorance n'est pas une véritable excuse car l'ignorance est causée par la religion dans ce cas.) On peut considérer cela anecdotique mais c'est clairement causé par la religion.
L'évidence est parfois une mauvaise source d'information. Par exemple, il est "évident" que la Terre est plate. Pourtant ...Jean-Francois a écrit : De manière plus générale, c'est sûr qu'on peut toujours prétendre qu'il existe toujours une autre cause derrière la religion, c'est une manière commode de nier l'évidence: ...
Je ne dirais pas «rien à voir», mais je suis persuadé que la religion est là encore assez instrumentale. Il y a des enjeux matériels et géopolitiques plus fondamentaux que la religion dans les affrontements pour le contrôle du Moyen-Orient. Si les humains se sont souvent trouvé des alibis religieux pour justifier leurs guerres, cela ne leur a jamais été indispensable. «Quand on veut noyer son chien, on dit qu'il a la rage.» Et ça, c'est une évidence qu'il ne faudrait pas nier!Jean-Francois a écrit : ... même quand Daesh assassine ses prisonniers au nom d'Allah, il y en a toujours pour penser que ça n'a strictement rien à voir avec la religion, que les "vraies raisons" sont ailleurs
Sous Pol Pot, les Khmers Rouges athées n'avaient pas besoin de croyances religieuses pour tuer.Jean-Francois a écrit :Dont certains totalement illusoires, comme le blasphème qui peut entrainer la mise à mort du blasphémateur (les entités imaginaires sont réputées très susceptibles).Et puis tous les "crimes" honteux ne sont pas nécessairement judiciarisables. Il y a biens de fautes morales qui ne sont pas couvertes par le code criminel
Ce n'est pas seulement une question d'amplitude: c'est aussi une question de déphasage. On peut être sage dans certains domaines et con dans d'autres.Kraepelin a écrit :La question du départage entre la sagesse et la connerie est plus complexe. Pour moi, il y a différentes formes de connerie et de sagesse et différentes profondeurs de connerie et de sagesse.
Einstein essayait seulement d'être accommodant avec les croyants à une époque où la religion était omniprésente.Einstein, par exemple, faisait régulièrement référence à »Dieu» dans ses anecdotes. Je ne sais pas ce qu'il voulait dire par là.
Son dieu c'était l'Univers avec ses lois physiques.Et s'il avait la foi, je ne sais pas de quelle façon il se représentait «Dieu».
Si j'étais forcé de choisir un con entre les deux ce serait sans hésitation Thomas d'Aquin, mais il faut aussi comprendre que la mentalité de l'époque et l'endroit d'où on vient ont beaucoup d'influence sur notre éducation et par conséquent sur nos croyances. Au moyen-âge les libres penseurs étaient plutôt rares. La faute à qui donc ? Je te laisse trouver la réponse ...Quoi qu'il en soit, le ne sais pas vous, mais moi lorsque je réfléchie aux cons qui habitent l'humanité, ce n'est pas à Einstein que je pense en premier ... ni à Thomas d'Aquin d'ailleurs!
la bonne question serait : "où était la libre-pensée au moyen age ?"Raphaël a écrit :Au moyen-âge les libres penseurs étaient plutôt rares. La faute à qui donc ? Je te laisse trouver la réponse ...
C'est quoi le rapport avec la choucroute ?Kraepelin a écrit :1- Il y a des historiographes et des archéologues qui comprennent la valeur archéologique de la Bible.
Sauf que les sociétés évoluent... les récits religieux, eux, beaucoup moins. Considérer les récits religieux comme intemporels au nom de la foi, c'est s'opposer a cette évolution en adoptant un point de vu rigide et conservateur. Il vous faut des exemples historiques pour vous illustrer les répercussions que peut avoir une religion rigide sur une société qui cherche à évoluer ?Kraepelin a écrit :2- Il y a des personnes inspirées qui s'intéressent à la Bible pour son interpellation éthique
La foi est plus qu'une croyance, elle est la confiance aveugle que les croyants accordent à leur dieu, et c'est cette confiance aveugle qui rend les intégristes aussi hermétiques aux faits et à l'analyse critique, car quoi qu'on puisse dire ou démontrer, cela les conforte dans leur position de tenants de la Vérité. Voilà en quoi la foi (qui est le fer de lance des religions monothéistes) et non la croyance en dieu, agit comme un mécanisme d’abrutissement de masse (quoi que le terme "abrutissement" n'est peut-être pas le plus adéquate pour décrire ce qui découle avant tout de l'endoctrinement des enfants).Kraepelin a écrit :Et s'il avait la foi [...]
Vous prétendez qu'un criminel éduqué et endoctriné dans un milieu donné serait quand même devenu criminel s'il avait vécu ailleurs, dans un autre environnement, avec d'autres gens, d'autres croyances (etc) ? Je vous croyais déterministe, pas fataliste. Bien sur que dans un état agnostique le meurtre existerait toujours, mais cela ne remet pas en cause la responsabilité des religions (et de ses religieux) dans bon nombre de crimes !Kraepelin a écrit :Dans un milieu parfaitement agnostique, le meurtre aurait quand même eu lieu et se serait simplement trouvé un autre alibi.
Tu as probablement sauté une marche! Je me suis joins à la discussion parce que Raphaël se félicitait, plus haut, à l'idée de voir les textes bibliques détruis". Il explique qu'il ne voit dans ces textes rien d'autre qu'une source d'aliénation.Greem a écrit :C'est quoi le rapport avec la choucroute ?,Kraepelin a écrit :1- Il y a des historiographes et des archéologues qui comprennent la valeur archéologique de la Bible.
Greem a écrit :Sauf que les sociétés évoluent... les récits religieux, eux, beaucoup moins. Considérer les récits religieux comme intemporels au nom de la foi, c'est s'opposer a cette évolution en adoptant un point de vu rigide et conservateur.Kraepelin a écrit :2- Il y a des personnes inspirées qui s'intéressent à la Bible pour son interpellation éthique
Dit l'homme qui connu Einstein intimement ...Greem a écrit :Einstein était peut-être croyant, mais il n'avait certainement pas la foi !
Greem a écrit :Vous prétendez qu'un criminel éduqué et endoctriné dans un milieu donné serait quand même devenu criminel s'il avait vécu ailleurs, dans un autre environnement, avec d'autres gens, d'autres croyances (etc) ? Je vous croyais déterministe, pas fataliste. Bien sur que dans un état agnostique le meurtre existerait toujours, mais cela ne remet pas en cause la responsabilité des religions dans bon nombre de crimes !Kraepelin a écrit :Dans un milieu parfaitement agnostique, le meurtre aurait quand même eu lieu et se serait simplement trouvé un autre alibi.
En fait, la bonne question ça serait : est-ce que vous pouvez lâcher la grappe à ce pauvre moyen-âge ou au moins ouvrir un bouquin moderne d'Histoire sur le sujet au lieu de balancer des poncifs ?Jean7 a écrit :la bonne question serait : "où était la libre-pensée au moyen age ?"
C'est juste faux.Là où tu as raison, Raphaël, c'est qu'on peut faire le reproche à la religion du moyen age de n'avoir pas eu le soucis de l'instruction hors de ses monastères.
Le loup et l'agneau n'est pas un texte qui évolue beaucoup...Greem a écrit :Sauf que les sociétés évoluent... les récits religieux, eux, beaucoup moins. Considérer les récits religieux comme intemporels au nom de la foi, c'est s'opposer a cette évolution en adoptant un point de vu rigide et conservateur. Il vous faut des exemples historiques pour vous illustrer les répercussions que peut avoir une religion rigide sur une société qui cherche à évoluer ?Kraepelin a écrit :2- Il y a des personnes inspirées qui s'intéressent à la Bible pour son interpellation éthique
OK, merci.BeetleJuice a écrit :...
Je n'ai pas besoin de voir des cadavres dispersés au sol pour me rendre compte que même sans ses crimes, la religion (en tout cas aujourd'hui) est un frein au progrès sociale et scientifique. Elle n'existe plus qu'à travers une peur de la mort qu'elle exacerbe pour mieux nous rassurer avec de jolies promesses, un peu comme une drogue dont on ne soulage les effets de manque qu'en la consumant...Kraepelin a écrit : C'est de réduire l'expérience religieuse à cet aboutissement néfaste qui me semble tenir de l'aveuglement.
Greem a écrit : ... la religion (en tout cas aujourd'hui) est un frein au progrès sociale et scientifique.
Greem a écrit : Elle n'existe plus qu'à travers une peur de la mort qu'elle exacerbe pour mieux nous rassurer avec de jolies promesses, un peu comme une drogue dont on ne soulage les effets de manque qu'en la consumant...
Même un vieux livre serait bon sur le sujet comme Pour en finir avec le Moyen AgeBeetleJuice a écrit : ... est-ce que vous pouvez lâcher la grappe à ce pauvre moyen-âge ou au moins ouvrir un bouquin moderne d'Histoire sur le sujet au lieu de balancer des poncifs ?
Et puis le Moyen-Âge c'est pas juste l'Europe.BeetleJuice a écrit : En fait, l'Eglise, à la fin de l'empire romain d'occident, se substitue de plus en plus aux fonctionnaires impériaux que le pouvoir central peine à maintenir. Le métropolite (évêque d'une ville) prend donc une part de la gestion des municipes et notamment les écoles (qui était municipale sous l'empire). Au moyen-âge, cette fonction d'éducation continue, et s'y adjoint les écoles monastiques parfois créées à l'initiative du pouvoir politique ou à celle de missionnaires.
Evidement, le cursus des élèves comprend une partie religieuse qui n'avait pas cours durant le haut empire romain, l'école est encore le fait d'une certaine élite et certaines parties de l'Europe voit leur système scolaire s'effondrer totalement avec l'empire, mais on ne peut pas reprocher à l'Eglise d'avoir refuser l'instruction. Au contraire, elle a fait ce qu'elle a pu, bien plus que le pouvoir politique laïque parfois.
Euh non ... Faudrait faire attention quand même pour ne pas trop déformer ce que j'écris.Kraepelin a écrit :Tu as probablement sauté une marche! Je me suis joins à la discussion parce que Raphaël se félicitait, plus haut, à l'idée de voir les textes bibliques détruis". Il explique qu'il ne voit dans ces textes rien d'autre qu'une source d'aliénation.
Quand on croit à la création du Monde en sept jours, à l'Arche de Noé ou la résurrection c'est qu'on est aliéné.Raphaël a écrit :Je suis très sensible au côté historique des textes anciens, de même qu'au côté artistique des oeuvres d'inspiration religieuse, mais pour ceux qui y croient ces écrits prétendument d'inspiration divine empoisonnent leur esprit critique et leur capacité à raisonner correctement.