Publié : 09 oct. 2006, 15:17
Bah, encore un tour de moulinette, pourquoi pas ?
Je dirais même qu'elle souffre du même réductionnisme simpliste, à savoir un monde perçu comme "intelligent ou hasardeux", similaire à ce que ce que proposait Yves, mais avec une autre intention que la sienne...
Une intention IDéiste, non ? Quand on propose des textes, il faut les assumer.
Si l'on considère l'intelligence comme un phénomène naturel et matériel, c'est mon cas, cette affirmation soulignée revient à dire "hasardeux ou hasardeux", car l'intelligence est alors un processus physique lui aussi. C-à-d. une affirmation ne menant à rien d'autre qu'une boutade métaphysique absolument nulle, stérile ; rappelant la flèche grecque qui n'atteindrait jamais la cible... Ou d'autres réflexions si chères aux platoniciens et successeurs intellectuels. Arf.
Je suis navré d'insister, mais on peut aussi décomposer etsegmenter le processus d'évolution, tout comme on le fait avec les autres spécialités scientifiques. S'il existe une médecine prédictive qui prend en considération la généalogie, lignage et prédispositions du patient et de ses ascendants, c'est bien parce que des paramètres peuvent être isolés, étudiés, considérés et modélisés indépendamment les uns des autres
C'est la segmentation d'un processus, et on ne s'y prend pas autrement pour décortiquer un coup de pieds de karatéka : flexion/contraction, rotation, extension au niveau de l'articulatin, etc.
Si on prenait le karatéka au niveau global de sa complétude humaine, en considérant TOUS les paramètres, on analyserait et on comprendrait que dalle à sa technique, et certainement encore moins la puissance de son coup de pied.
La médecine moderne p-e-. a intégré (et n'a de sens que par) l'évolution : diagnostic prénatal et amniocentèse sont de claires illustrations, concrètes, de la prédictibilité de certains paramètres de l'évolution dans son sens restreint (=> différences non alléliques entre géniteurs/descendants) : 2 % de bambins présentent une maladie héréditaire/problème génétique de développement.
Ce ne sont pas des prédictions ? Pas utiles ? Ah bon ?
Au sens plus large, intègrant la redistribution allélique, on ne peut la plupart du temps parler qu'en %, sauf pour des allèles dominants ou dans d’autres situations qui sont clairement prévisibles elles aussi – pathologiques ou pas, mais qui sont aussi des paramètres d’évolution.
Et pour des populations, ces % donnent des données claires et mathématisées, sur cette évolution prédictible d'une population (toujours par les paramètres sélectionnés, bien entendu*).
* On n'expliquera sans doute jamais l'intégralité des causalités/accidents dans le détail ayant mené un taxon de poisson aux mammifères, mais dans ses grandes lignes plus ou moins élaborées et détaillées, pourquoi pas ?
C'est déjà en cours. On connaît autant, sinon plus, les différentes étapes entre reptiliens/mammifèreses qu'entre reptiliens/oiseaux.
Ta citation est un joli texte ! A mon humble avis, Astaldo a raison de relever qu'elle est hors contexte.Science-Creation a écrit :En quoi la citation est hors contexte ?Astaldo a écrit :[...] surtout quand on risque d'avoir a faire à des amateurs de citations hors-contexte [...]
Je dirais même qu'elle souffre du même réductionnisme simpliste, à savoir un monde perçu comme "intelligent ou hasardeux", similaire à ce que ce que proposait Yves, mais avec une autre intention que la sienne...
Une intention IDéiste, non ? Quand on propose des textes, il faut les assumer.
Si l'on considère l'intelligence comme un phénomène naturel et matériel, c'est mon cas, cette affirmation soulignée revient à dire "hasardeux ou hasardeux", car l'intelligence est alors un processus physique lui aussi. C-à-d. une affirmation ne menant à rien d'autre qu'une boutade métaphysique absolument nulle, stérile ; rappelant la flèche grecque qui n'atteindrait jamais la cible... Ou d'autres réflexions si chères aux platoniciens et successeurs intellectuels. Arf.
Plaider l’énorme complexité d’un phénomène n’a jamais été très productif en sciences. Le propos des sciences est de tenter d’expliquer aussi les processus les plus complexes.Yves a écrit :...on ne tire pas au sort les espèces qui survivent et celles qui meurent. Mais ça dépend de tellement de paramètres que j'appelle ça du hasard.
Astaldo supprime "mais ça dépend de tellement de paramètres", et là par contre ce n'est pas un hasard. Cette phrase et sa déformation qui en est faite résume tellement bien le phénomène que je crois que ce n'est pas la peine de s'étendre plus sur le sujet: premier point, ça dépend de tellement de paramètres que c'est imprédictible, c'est le hasard qui est le seul guide de l'évolution. Deuxièmement, on voudrait me faire dire que je prétend que la sélection naturelle se fait entièrement au hasard.
Je suis navré d'insister, mais on peut aussi décomposer etsegmenter le processus d'évolution, tout comme on le fait avec les autres spécialités scientifiques. S'il existe une médecine prédictive qui prend en considération la généalogie, lignage et prédispositions du patient et de ses ascendants, c'est bien parce que des paramètres peuvent être isolés, étudiés, considérés et modélisés indépendamment les uns des autres
C'est la segmentation d'un processus, et on ne s'y prend pas autrement pour décortiquer un coup de pieds de karatéka : flexion/contraction, rotation, extension au niveau de l'articulatin, etc.
Si on prenait le karatéka au niveau global de sa complétude humaine, en considérant TOUS les paramètres, on analyserait et on comprendrait que dalle à sa technique, et certainement encore moins la puissance de son coup de pied.
La médecine moderne p-e-. a intégré (et n'a de sens que par) l'évolution : diagnostic prénatal et amniocentèse sont de claires illustrations, concrètes, de la prédictibilité de certains paramètres de l'évolution dans son sens restreint (=> différences non alléliques entre géniteurs/descendants) : 2 % de bambins présentent une maladie héréditaire/problème génétique de développement.
Ce ne sont pas des prédictions ? Pas utiles ? Ah bon ?
Au sens plus large, intègrant la redistribution allélique, on ne peut la plupart du temps parler qu'en %, sauf pour des allèles dominants ou dans d’autres situations qui sont clairement prévisibles elles aussi – pathologiques ou pas, mais qui sont aussi des paramètres d’évolution.
Et pour des populations, ces % donnent des données claires et mathématisées, sur cette évolution prédictible d'une population (toujours par les paramètres sélectionnés, bien entendu*).
* On n'expliquera sans doute jamais l'intégralité des causalités/accidents dans le détail ayant mené un taxon de poisson aux mammifères, mais dans ses grandes lignes plus ou moins élaborées et détaillées, pourquoi pas ?
C'est déjà en cours. On connaît autant, sinon plus, les différentes étapes entre reptiliens/mammifèreses qu'entre reptiliens/oiseaux.
