La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

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jpm
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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#76

Message par jpm » 10 mars 2010, 10:15

Chiwaw a écrit :
jpm a écrit : La Genèse, traduite plus tard, par Au commencement, introduit de fait la durée, et brise la continuité entre Être et non être. Nous sommes là en présence d'un texte tronqué dans son objet.
J'aimerais apporter un bémol à ce sujet.

On ne peut considérer que la Bible caractérise le physicalisme existentiel par son physicalisme sémiotique que si l'on admet qu'il en caractérise la réalité minimaliste dans une perspective numérologique contrastée.

Si d'une part on accepte l'hypothèse que la Bible réfute le physicalisme sémiotique de la progression du temps bien qu'elle conteste la déstructuration générative de la certitude, et que d'autre part elle en spécifie l'aspect déductif en regard du criticisme, cela signifie donc qu'elle conteste le criticisme génératif en tant qu'objet sémiotique de la connaissance (i.e: numérisme).

Pourtant, il est indubitable que la Bible conteste l'origine de la certitude. Notons néanmoins qu'elle en examine l'expression empirique en tant qu'objet spéculatif de la progression du temps, et le criticisme ou le criticisme métaphysique ne suffisent pas à expliquer le criticisme en tant que concept phénoménologique de la numérologie.
Qui parle de la Bible, vous, pas moi. Je me cantonne à la Genèse écrite en caractères hébraïques.
D''autre part vous employez le mot temps pour parler de durée, grosse confusion dans une cosmogonie décrivant le Temps, comme un retour cyclique. Vous essayez là de plaquer un concept moderne sur un un mot décrivant une toute autre idée.

Le concept de numérologie repose sur des équivalences lettres- nombres dont l'application dans le texte présenté ne suit pas l'automatisme d'un code au sens moderne. Là encore, faute d'avoir consulté avec application mon lien, vous vous engagez dans une argumentation obsolète. Vous réagissez comme chacun pourrait le faire vis-à-vis d'un texte comme Code Bible.

ps: le mot certitude, dans la zone proche-orientale (-1200 Av. notre ère environ) , la certitude d'un recommencement cyclique était inscrite dans les mentalités, à une année, un règne royale vieillissant devait succéder une année, un règne nouveau. Les choses s'évanouissent et renaissent dans une suite de générations. Ce concept repris dans le texte de la Genèse, uniquement en écriture phénicienne-hébraïque, est exprimé par le mot Créa faisant suite au mot Principe. Créa est de 3 lettres BRA, exprime par la racine BR, la notion de fils,- continuité générative, mais une continuité générative potentielle. En effet pour dire fils, celui de chair et de sang, on emploie toujours la racine BN, de là , Ben Ali par ex.; La lettre N en position finale indique une extension nouvelle et palpable. Certitude, pourquoi? par le mot Principe contient l'expression fils potentiel (BRA SinITh). Aristote décrit assez bien, in Métaphysique, ce que veut dire ce mot.

ps2. Sémiotique: chez Kant en // avec les racines hébraïques: ATh: l'objet, AN: le sujet. (Ath: tout ce qui sert de caractère, de type, symbole, signe, marque)
Dernière modification par jpm le 10 mars 2010, 12:05, modifié 1 fois.

dedale
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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#77

Message par dedale » 10 mars 2010, 11:24

Salut,
D''autre part vous employez le mot temps pour parler de durée, grosse confusion dans une cosmogonie décrivant le Temps, comme un retour cyclique.
Disons plutôt que la cosmogonie traditionnelle décrit un ordre cosmique obéissant à des cycles. Et ces cycles sont fondés sur des critères cosmographiques : cycle de la lumière, des luminaires, des astres, des saisons, des levers des étoiles, des conjonctions synodiques ou des éclipses, etc. Tous les grands principes qui composaient le paradigme cosmologique antique.

Cette notion de cycle suggère que la notion de durée réponde à des valeurs qui appuient l'ensemble du paradigme. Le Temps ne constitue pas une valeur en lui-même : c'est la notion abstraite qui englobe le principe cyclique et la raison de son existence : le Temps est figuré comme un sablier qui égraine des parcelles d'existence, comme le faucheur qui en appelle aux moissons ou encore comme La Polaire autour de laquelle pivote la Voûte Céleste. Bien d'autres figures représentent le Temps, celle de l'ogre qui dévore ses enfants ou celle du fleuve-serpent qui régule la puissance agraire de la nation. Et tout cela selon l'inspiration métaphorique des peuples.

Dans un cycle traduisant l'ordre cosmique, l'éveil des forces à la lumière et leur maturation dans les ténèbres, la durée est très importante et se réfère à des paramètres très précis : levers de Sirius (calendrier Sothiaque pour l'Egypte), précessions, révolution héliaque, lunaisons, etc. Pour les anciens, tout était fondé sur le cycle vie-mort-renaissance de forces tout à la fois divines et naturelles. Ces cycles donc sont retraduits par un langage numérique qui en exprime principalement les valeurs et les correspondances cosmographiques (4 saisons, 4 quartiers, 4 cardinaux, 4 éléments, 4 grands esprits, 4 étoiles royales, 4 royaumes) ce qui, en raison de cette "loi de correspondance", permet d'associer les valeurs et de produire un schéma cosmogonique : par exemple la division d'un royaume, en l'occurence la Terra Cognita en 4 âges dont l'âge d'or qui en traduit l'apogée et l'incarnation du grand dieu parmi les hommes : l'âge où Kronos régnait dans le Latium par exemple qui est représentatif de l'Age d'Or du monde.

C'est une mécanique très logique, le seule problème est qu'il faut en connaître tous les paramètres qui peuvent être très disparates, hermétiques, confus, et surtout, ne pas se soucier de la valeur ou de la portée scientifique que cela peut avoir, car il n'y en a aucune. la cosmogonie est un dogme théomorphique généralement traficoté pour servir les intérêts d'un clergé. Mais dans le même temps, ce sont des systèmes de pensée qui possédaient un grand potentiel, sans lesquels nous n'aurions pas connu nos propres avancées scientifiques.

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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#78

Message par jpm » 10 mars 2010, 11:59

dedale a écrit :Salut,
D''autre part vous employez le mot temps pour parler de durée, grosse confusion dans une cosmogonie décrivant le Temps, comme un retour cyclique.
Disons plutôt que la cosmogonie traditionnelle décrit un ordre cosmique obéissant à des cycles. Et ces cycles sont fondés sur des critères cosmographiques : cycle de la lumière, des luminaires, des astres, des saisons, des levers des étoiles, des conjonctions synodiques ou des éclipses, etc. Tous les grands principes qui composaient le paradigme cosmologique antique.

Cette notion de cycle suggère que la notion de durée réponde à des valeurs qui appuient l'ensemble du paradigme. Le Temps ne constitue pas une valeur en lui-même : c'est la notion abstraite qui englobe le principe cyclique et la raison de son existence : le Temps est figuré comme un sablier qui égraine des parcelles d'existence, comme le faucheur qui en appelle aux moissons ou encore comme La Polaire autour de laquelle pivote la Voûte Céleste. Bien d'autres figures représentent le Temps, celle de l'ogre qui dévore ses enfants ou celle du fleuve-serpent qui régule la puissance agraire de la nation. Et tout cela selon l'inspiration métaphorique des peuples.

Dans un cycle traduisant l'ordre cosmique, l'éveil des forces à la lumière et leur maturation dans les ténèbres, la durée est très importante et se réfère à des paramètres très précis : levers de Sirius (calendrier Sothiaque pour l'Egypte), précessions, révolution héliaque, lunaisons, etc. Pour les anciens, tout était fondé sur le cycle vie-mort-renaissance de forces tout à la fois divines et naturelles. Ces cycles donc sont retraduits par un langage numérique qui en exprime principalement les valeurs et les correspondances cosmographiques (4 saisons, 4 quartiers, 4 cardinaux, 4 éléments, 4 grands esprits, 4 étoiles royales, 4 royaumes) ce qui, en raison de cette "loi de correspondance", permet d'associer les valeurs et de produire un schéma cosmogonique : par exemple la division d'un royaume, en l'occurence la Terra Cognita en 4 âges dont l'âge d'or qui en traduit l'apogée et l'incarnation du grand dieu parmi les hommes : l'âge où Kronos régnait dans le Latium par exemple qui est représentatif de l'Age d'Or du monde.

C'est une mécanique très logique, le seule problème est qu'il faut en connaître tous les paramètres qui peuvent être très disparates, hermétiques, confus, et surtout, ne pas se soucier de la valeur ou de la portée scientifique que cela peut avoir, car il n'y en a aucune. la cosmogonie est un dogme théomorphique généralement traficoté pour servir les intérêts d'un clergé. Mais dans le même temps, ce sont des systèmes de pensée qui possédaient un grand potentiel, sans lesquels nous n'aurions pas connu nos propres avancées scientifiques.
Bonjour,

-Le dogme, par ex. memphite, in Le créateur et la création dans la pensée memphite et amarienne (Mubabinge Bilolo), est à l'usage du clergé, il est confus, multiple, redondant. Un dogme mis en scène par des rituels souvent incompréhensibles....
-Dans le cas présent, Le Sepher ou Livre du Principe, il ne s'agit pas d'un dogme, tout au plus superficiellement, une agréable histoire à dormir debout quand elle est la suite de traductions en chaîne.

- Vous parlez de Cronos, le temps , n'avait-il pas un père, ne l'avait-il pas tué ?

-Nous ne parlons pas du même Temps, vous dites Cronos = durée.
-Comment situer hors de la durée, une action potentielle ? :
Dans une figure géométrique (expression potentielle) d'une tour à construire comment situer un point précis d'un mouvement relatif, l'ouverture d'une porte ? :
une fraction de courbe, coordonnée, quantifiée: début et fin du mouvement de débattement. Ces deux points dans l'écriture de la genèse figurent deux Temps A et B, le chemin parcouru à vitesse constante, exprimera la durée.

Encore aujourd'hui, le présentation du Temps (la météo) se fait sous formes d'un champ qualifié et quantifié.


ps: vous trouverez sur mon site quelques pages consacrées aux concepts de temps et durée chez les grecs, en Egypte, en Afrique et chez Moïse. (accueil, table des matières)

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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#79

Message par dedale » 10 mars 2010, 18:52

Bonjour,
-Nous ne parlons pas du même Temps, vous dites Cronos = durée.
Je n'ai jamais dis ça. Je dis que la durée est un paramètre précis alors que le Temps (chronos grec) est un principe. Et ce principe, vu par la cosmogonie ou la théogonie, valide la raison pour laquelle ces durées, ces cycles, existent. Sinon sans cette figure-maître, les cycles majeurs, traduits entre autre par la cosmographie (zodiaque et roue cosmogonique), n'auraient aucun sens car ils n'obéiraient à aucun ordre (cosmos signifie ordre).
Encore aujourd'hui, le présentation du Temps (la météo) se fait sous formes d'un champ qualifié et quantifié.
Oui mais ça n'a aucun rapport, les mots se ressemblent mais n'ont pas la même étymologie ni le même sens. Le temps météorologique vient de température. Alors que le concept du Temps (de ce qui est temporaire par opposition à ce qui est éternel : chronos-aion) est un concept d'origine philosophique développé sur l'observation, la perception, des changements qui surviennent dans le monde. Ces changements ne sont pas seulement climatiques mais existent dans tous les états de la nature. La cosmogonie par exemple, en général, appuie sa doctrine, sur les cycles cataclysmiques de création et de destruction du monde (vie-mort-renaissance)

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Denis
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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#80

Message par Denis » 10 mars 2010, 19:28


Salut jpm,

Vous dites :
votre intervention mérite-elle une réponse, d'autant qu'elle ne reprend pas l'intégralité de ma démonstration?
L'intégralité ?

D'un seul coup ? Misère!

Je veux bien passer tout le machin au peigne fin, mais pas d'un seul coup. Plutôt à petites bouchées, et en mode intensément interactif, avec des dents aux engrenages cognitifs. Aussi, en accordant autant d'importance à mes coeurs du sujet qu'aux vôtres. Même en style libre, je tiens à la Caractéristique 15 du Redico.

Vous dites aussi :
ps: vous trouverez sur mon site quelques pages consacrées aux concepts de temps et durée chez les grecs, en Egypte, en Afrique et chez Moïse. (accueil, table des matières)
Je vois mal pourquoi un retour aux premiers balbutiements naïfs de la "réflexion philosophique" serait plus pertinent, aujourd'hui, qu'un retour aux premiers balbutiements naïfs de l'astronomie, de la médecine ou du code civil.

Sauf un intérêt anthropologique, évidemment.

:) Denis
Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.

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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#81

Message par jpm » 10 mars 2010, 19:32

dedale a écrit :Bonjour,
-Nous ne parlons pas du même Temps, vous dites Cronos = durée.
Je n'ai jamais dis ça. Je dis que la durée est un paramètre précis alors que le Temps (chronos grec) est un principe. Et ce principe, vu par la cosmogonie ou la théogonie, valide la raison pour laquelle ces durées, ces cycles, existent. Sinon sans cette figure-maître, les cycles majeurs, traduits entre autre par la cosmographie (zodiaque et roue cosmogonique), n'auraient aucun sens car ils n'obéiraient à aucun ordre (cosmos signifie ordre).
Encore aujourd'hui, le présentation du Temps (la météo) se fait sous formes d'un champ qualifié et quantifié.
Oui mais ça n'a aucun rapport, les mots se ressemblent mais n'ont pas la même étymologie ni le même sens. Le temps météorologique vient de température. Alors que le concept du Temps (de ce qui est temporaire par opposition à ce qui est éternel : chronos-aion) est un concept d'origine philosophique développé sur l'observation, la perception, des changements qui surviennent dans le monde. Ces changements ne sont pas seulement climatiques mais existent dans tous les états de la nature. La cosmogonie par exemple, en général, appuie sa doctrine, sur les cycles cataclysmiques de création et de destruction du monde (vie-mort-renaissance)
Température , dérivé, de Temperare, de là tempérer bien que le rapprochement avec tempus soit sémantiquement délicat, sauf à voir en tempus, une coupure du temps.
, le dict. hist. de la langue française n'en dit pas plus.

Ces mots température, temporaire, etc. font appel à une fonction de champ:
sur un cercle, dans un cycle coordonné (abscisses et ordonnées) un instant peut être déterminé en un point précis formant par prolongation horizontale et verticale, un champ. De même, les températures ou les isobares forment de même des champs, qualifiés et quantifiés. Ce concept de champ ou filet forme l'idée du Temps (non pas la durée).


Qu'est-ce Cronos Principe pour vous? sans aucun doute a t-il un rapport avec l'astrologie? Pour être courtois, je dirai que je ne suis pas en phase avec cette pseudo-science, bien qu'examinant avec soin "les nouveautés" sur le forum consacré à la Sorbonne.

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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#82

Message par jpm » 10 mars 2010, 19:40

Denis a écrit :Salut jpm,

Vous dites :
votre intervention mérite-elle une réponse, d'autant qu'elle ne reprend pas l'intégralité de ma démonstration?
L'intégralité ?

D'un seul coup ? Misère!

Je veux bien passer tout le machin au peigne fin, mais pas d'un seul coup. Plutôt à petites bouchées, et en mode intensément interactif, avec des dents aux engrenages cognitifs. Aussi, en accordant autant d'importance à mes coeurs du sujet qu'aux vôtres. Même en style libre, je tiens à la Caractéristique 15 du Redico.

Vous dites aussi :
ps: vous trouverez sur mon site quelques pages consacrées aux concepts de temps et durée chez les grecs, en Egypte, en Afrique et chez Moïse. (accueil, table des matières)
Je vois mal pourquoi un retour aux premiers balbutiements naïfs de la "réflexion philosophique" serait plus pertinent, aujourd'hui, qu'un retour aux premiers balbutiements naïfs de l'astronomie, de la médecine ou du code civil.

Sauf un intérêt anthropologique, évidemment.

:) Denis
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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#83

Message par Chiwaw » 10 mars 2010, 20:05

Bon, je n'aurai pas le temps aujourd'hui de continuer ma discussion, mais si quelqu'un veux prendre la relève, voici le lien vers le générateur de texte philosophique aléatoire que j'ai utilisé jusqu'ici...

http://www.charabia.net/gen/gendisp.php?gen=1
No, gravity is not JUST a theory.

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On avance...

#84

Message par Denis » 10 mars 2010, 20:08


Salut jpm,

Vous dites :
no comment
Je vous retourne donc exactement ce que vous m'avez déjà reproché :

« votre intervention mérite-elle une réponse, d'autant qu'elle ne reprend pas l'intégralité de ma démonstration? »

On avance...

:) Denis
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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#85

Message par embtw » 10 mars 2010, 20:43

Chiwaw a écrit :Bon, je n'aurai pas le temps aujourd'hui de continuer ma discussion, mais si quelqu'un veux prendre la relève, voici le lien vers le générateur de texte philosophique aléatoire que j'ai utilisé jusqu'ici...

http://www.charabia.net/gen/gendisp.php?gen=1
C'est excellent, j'ai été bluffé largement. En vérité, je me suis dit, ouch, voilà quelqu'un qui maitrise son sujet d'une façon que je ne saurais suivre :a2:

Cela faisait longtemps que je n'avais pas été abusé, bravo :D

Embtw.
Loi de mauricemaltais : Quand on vient de prendre x minutes pour lire un texte de mauricemaltais, on vient de perdre x minutes.
Théorie d'affabulation gattienne : Pour ce qui concerne les DAHUS la physique exotique prévoi la matérialisation de particules imaginaires

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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#86

Message par jpm » 10 mars 2010, 20:44

Chiwaw a écrit :Bon, je n'aurai pas le temps aujourd'hui de continuer ma discussion, mais si quelqu'un veux prendre la relève, voici le lien vers le générateur de texte philosophique aléatoire que j'ai utilisé jusqu'ici...

http://www.charabia.net/gen/gendisp.php?gen=1
confirmation: blablateur alambiqué pseudo-intellectuel.

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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#87

Message par embtw » 10 mars 2010, 20:48

jpm a écrit : confirmation: blablateur alambiqué pseudo-intellectuel.
Bonjour,

Comment, ce n'est pas le même outil que vous utilisez depuis le démarrage de ce fil ? Vous m'en voyez fort marri (*) !

(*) Et prenez garde, je suis en formation post-doctorante, spécialisation Gattienne.
Loi de mauricemaltais : Quand on vient de prendre x minutes pour lire un texte de mauricemaltais, on vient de perdre x minutes.
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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#88

Message par Chiwaw » 10 mars 2010, 20:50

jpm a écrit : confirmation: blablateur alambiqué pseudo-intellectuel.
Ce n'est pas le sujet de ce fil justement? Vous utilisez un générateur aléatoire différent du mien?
No, gravity is not JUST a theory.

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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#89

Message par jpm » 10 mars 2010, 20:51

embtw a écrit :
jpm a écrit : confirmation: blablateur alambiqué pseudo-intellectuel.
Bonjour,

Comment, ce n'est pas le même outil que vous utilisez depuis le démarrage de ce fil ? Vous m'en voyez fort marri (*) !

(*) Et prenez garde, je suis en formation post-doctorante, spécialisation Gattienne.
gâteux sans aucun doute.

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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#90

Message par embtw » 10 mars 2010, 20:54

jpm a écrit : gâteux sans aucun doute.
Bingo et encore un militaire qui gagne une tringle à rideau.
Loi de mauricemaltais : Quand on vient de prendre x minutes pour lire un texte de mauricemaltais, on vient de perdre x minutes.
Théorie d'affabulation gattienne : Pour ce qui concerne les DAHUS la physique exotique prévoi la matérialisation de particules imaginaires

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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#91

Message par jpm » 10 mars 2010, 21:00

Chiwaw a écrit :
jpm a écrit : confirmation: blablateur alambiqué pseudo-intellectuel.
Ce n'est pas le sujet de ce fil justement? Vous utilisez un générateur aléatoire différent du mien?
Au moins sur la notion de continuité dans le Temps et celle certitude vous aurez au moins acquis quelques éléments. Faut-il rappeler ici, au sujet de certitude le testament philosophique d'un Keplper dont la science retiens encore quelques lois comme valides? Dans le fond ce générateur aléatoire présente un certain intérêt. Hasard et probabilité sont jumelles.
Mais j'avais vu juste , blabla.....

ps: excellent test, félicitations. j'approuve .
Dernière modification par jpm le 10 mars 2010, 22:22, modifié 1 fois.

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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#92

Message par jpm » 10 mars 2010, 22:17

embtw a écrit :
Chiwaw a écrit :Bon, je n'aurai pas le temps aujourd'hui de continuer ma discussion, mais si quelqu'un veux prendre la relève, voici le lien vers le générateur de texte philosophique aléatoire que j'ai utilisé jusqu'ici...

http://www.charabia.net/gen/gendisp.php?gen=1
C'est excellent, j'ai été bluffé largement. En vérité, je me suis dit, ouch, voilà quelqu'un qui maitrise son sujet d'une façon que je ne saurais suivre :a2:

Cela faisait longtemps que je n'avais pas été abusé, bravo :D

Embtw.
abuser de l'inculture, un plaisir partagé !

"1. la surestimation pathologique de soi-même.
2. la méfiance extrême à l'égard des autres.
3. la susceptibilité démesurée.
4. la fausseté du jugement. "
Rien d'autre à ajouter ?

Et d'Eve/homo Florensis, le bébé hyène dactylographe , des nouvelles?

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Vous lancez un nouveau sujet ?

#93

Message par Denis » 10 mars 2010, 23:55


Salut jpm,

Vous dites :
Et d'Eve/homo Florensis, le bébé hyène dactylographe , des nouvelles?
Vous jugez bon de lancer un nouveau sujet ? No problemo.

Je suppose que vous parlez de Florence.

Les denières nouvelles que j'en ai remontent à un peu plus de 7 heures.

Si vous souhaitez en savoir plus, à son sujet, il faudra le lui demander vous-même.

:) Denis
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Re: Vous lancez un nouveau sujet ?

#94

Message par jpm » 11 mars 2010, 07:18

Denis a écrit :Salut jpm,

Vous dites :
Et d'Eve/homo Florensis, le bébé hyène dactylographe , des nouvelles?
Vous jugez bon de lancer un nouveau sujet ? No problemo.

Je suppose que vous parlez de Florence.

Les denières nouvelles que j'en ai remontent à un peu plus de 7 heures.

Si vous souhaitez en savoir plus, à son sujet, il faudra le lui demander vous-même.

:) Denis
Merci Denis,

"Les denières nouvelles que j'en ai remontent à un peu plus de 7 heures."


En effet.... nos machines détectent son repaire Impasse de l'Esprit.

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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#95

Message par Florence » 11 mars 2010, 09:35

jpm a écrit :
Et d'Eve/homo Florensis, le bébé hyène dactylographe , des nouvelles?
Ne vous inquiétez pas, je suis toujours là, je considère toujours vos interventions dans ce fil comme une vaste fumisterie et vous comme un cuistre. Le fait que, dans ma lointaine jeunesse, j'aie traîné en fac de théologie et y aie toujours des contacts n'y est pas étranger ... ;)
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken

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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#96

Message par jpm » 11 mars 2010, 10:13

Florence a écrit :
jpm a écrit :
Et d'Eve/homo Florensis, le bébé hyène dactylographe , des nouvelles?
Ne vous inquiétez pas, je suis toujours là, je considère toujours vos interventions dans ce fil comme une vaste fumisterie et vous comme un cuistre. Le fait que, dans ma lointaine jeunesse, j'aie traîné en fac de théologie et y aie toujours des contacts n'y est pas étranger ... ;)
Un bébé hyène dactylographe serait-il vacciné contre l'intelligence pour ne pas s'être aperçu du blablatage alambiqué pseudo-intellectuel d'un vague moteur de discours aléatoire ? En cela votre passage en fac . de théologie n'a rien garanti. De là à m'interroger sur l'enseignement prodigué et en particulier sur l'apprentissage à gérer sa réflexion, ou apprendre à apprendre.

Vous devriez vous pencher sérieusement dans la lecture de mon site, afin d'apporter une argumentation contradictoire moins taillée à la hache d'abordage. Mais à la lecture de vos autres interventions, vous admettrez qu'une dimension psycho-affective entre en ligne de compte ne permettant pas de faire en toute sérénité, le tour d'une question.

De là, l'expression hyène dactylographe, et dans le cas présent, celui du moteur de discours aléatoire, bébé hyène se jetant avec avidité sur une boulette empoisonnée pour en tirer un argument d'incompétence vis-à-vis de son interlocuteur.

Ayant mis la fin dans le début. il convient de poser un point final: .

Florence
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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#97

Message par Florence » 11 mars 2010, 11:30

jpm a écrit :Un bébé hyène dactylographe serait-il vacciné contre l'intelligence pour ne pas s'être aperçu du blablatage alambiqué pseudo-intellectuel d'un vague moteur de discours aléatoire ? En cela votre passage en fac . de théologie n'a rien garanti. De là à m'interroger sur l'enseignement prodigué et en particulier sur l'apprentissage à gérer sa réflexion, ou apprendre à apprendre.
Ne vous inquiétez pas, je sais reconnaître un blablateur, qu'il s'agisse de la parodie de Chiwaw ou de vos divagations. C'est justement ce que mon passage en fac et mes activités professionnelles actuelles ont garanti. Des numérologues ergoteurs ("c'est pas la bible, c'est la genèse en hébraîque"), j'en ai vu passer quelques uns dans ma vie ... sont amusants un moment mais n'ont rien de bien intéressant à raconter.


Vous devriez vous pencher sérieusement dans la lecture de mon site, afin d'apporter une argumentation contradictoire moins taillée à la hache d'abordage. Mais à la lecture de vos autres interventions, vous admettrez qu'une dimension psycho-affective entre en ligne de compte ne permettant pas de faire en toute sérénité, le tour d'une question.
Vous avez un don pour la psychanalyse de bord de comptoir. Vous devriez vous y lancer, ça rapporte ...
De là, l'expression hyène dactylographe, et dans le cas présent, celui du moteur de discours aléatoire, bébé hyène se jetant avec avidité sur une boulette empoisonnée pour en tirer un argument d'incompétence vis-à-vis de son interlocuteur.
C'est marrant, cette marotte des illuminés de lancer des insultes animalières. Entre Gatti et sa "vache alémanique" et votre hyène, ça fait un joli bestiaire, mais ça ne rend pas vos arguments très convainquants :mrgreen:
Ayant mis la fin dans le début. il convient de poser un point final: .
Bonne idée. Ne vous faites pas mal avec la porte en sortant !
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jpm
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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#98

Message par jpm » 11 mars 2010, 13:46

Vous avez un don pour la psychanalyse de bord de comptoir. Vous devriez vous y lancer, ça rapporte ...


Bonne idée. Ne vous faites pas mal avec la porte en sortant !


[/quote]
Madame florence,

Dans la grande mare aux canards, vos tentatives d'abordage le sabre au clair, font sourire les marins expérimentés !

dedale
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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#99

Message par dedale » 13 mars 2010, 12:34

Salut,
jpm a écrit :Température , dérivé, de Temperare, de là tempérer bien que le rapprochement avec tempus soit sémantiquement délicat, sauf à voir en tempus, une coupure du temps.
, le dict. hist. de la langue française n'en dit pas plus.

Ces mots température, temporaire, etc. font appel à une fonction de champ:
sur un cercle, dans un cycle coordonné (abscisses et ordonnées) un instant peut être déterminé en un point précis formant par prolongation horizontale et verticale, un champ. De même, les températures ou les isobares forment de même des champs, qualifiés et quantifiés. Ce concept de champ ou filet forme l'idée du Temps (non pas la durée).
Cette discussion débute sur le sens numéral d'un extrait de la Genèse. Un système numéral n'est pas un système mathématique et/ou cosmologique à proprement dit. C'est un système qui reste dépendant du paradigme lexical alors que les sciences les plus archaïques étaient fréquemment contraintes d'en appeler à des néologismes par exemple. En son temps, le mot "cosmos" fut un néologisme. Il n'exprime pas un ordre précis pouvant être mesuré, mais un ordre global qui peut se retraduire par la détermination de cycle temporels, entre autre, ou par une géométrie spatiale également. Ce cosmos est donc un postulat en appelant à une philosophie mathématique. Si ce cosmos peut être déterminé selon des cycles, ces mêmes cycles sont potentiellement calculables en périodes de temps. Ce qui introduit forcément une notion de durée.

Mais le système numéral ne répond pas à la détermination des mathématiques, il répond à des déterminations purement linguistiques. Dans la logique de ce système, il est faux de penser par exemple que A = 1, B = 2. Dans le système numéral linguistique, A est le premier, B le second, etc. A peut égaler 1, mais pas forcément. A est certes le premier, mais peut avoir une valeur quelconque, entre 0 et l'infini, ou indéterminée. C'est à dire que, dans la Bible, "au commencement" signifie "dans les premiers temps", mais la valeur de ce temps n'est pas mathématique, elle est lexicale : c'est l'alpha, le commencement, en l'occurrence celui de la création, est un instant qui est le premier du point de vue de l'ordre numéral, mais qui est indéfini en lui-même. Il est le premier parce qu'il est l'instant de la création : cad que la détermination n'est pas chronologique mais traduit une ordination de type lexical.

On ne peut pas dire donc que cela forme, ne serait-ce que très partiellement, une instance préscientifique. Nous avons là un paradigme de type théosophique dont l'application numérologique en revient aux pratiques divinatoires. La numérologie parle d'elle-même : il s'agit de donner un sens numéral (et théosophique) à des lettres, des mots, voire des textes. Alors oui, nôtre système alphabétiforme (comme les autres) possède des structures inhérentes d'ordre numéral ou figuratif, plus ou moins traditionnelles et très anciennes. Les lettres possèdent un caractère symbolique qui peut être approfondi et dans lequel on retrouve des racines communes, des valeurs communes. Dans toutes les langues, "le premier" possède une signification très semblable : l'expression numérale est extrêmement ancienne, très antérieure à l'écriture, relève de langages premiers dont les idéographiques, les symboliques qui épousaient les premières formes géométriques. De fait, lorsque la géométrie, le langage de manière générale, en était à ses premiers rudiments, tout possédait un sens duquel était exclues certaines notions comme le hasard, la probabilité, l'incidence, qui font le caractère de nôtre pensée moderne.

Au contraire, un simple point, l'unité, pouvait exprimer un principe fondamental, un plexus. Un simple point exprimait tout ce qui pouvait être retraduit ainsi : l'esprit, le coeur, le centre, le plexus duquel tout rayonne, tout émane, cad le premier principe. Et c'est ainsi qu'en se référant à cette désignation numérale, la cosmogonie définit un être central, la théogonie un être suprême, dont tout émane, un alpha. Mais cet alpha ne s'explique pas en fonction d'une durée, dans le système numéral ce n'est pas la question. Dans le système numéral, la seule question consiste à discerner l'ordre, la succession des choses : il y a le premier, le second émane du premier, le troisième est la synthèse des deux premiers + un nouvel ordre, etc.

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Re: La Genèse par ses nombres, une pré-science ?

#100

Message par jpm » 13 mars 2010, 16:41

"C'est à dire que, dans la Bible, "au commencement" signifie "dans les premiers temps", mais la valeur de ce temps n'est pas mathématique, elle est lexicale : c'est l'alpha, le commencement, en l'occurrence celui de la création, est un instant qui est le premier du point de vue de l'ordre numéral, mais qui est indéfini en lui-même. Il est le premier parce qu'il est l'instant de la création : cad que la détermination n'est pas chronologique mais traduit une ordination de type lexical. "
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Bonjour,


Il convient de rappeler encore une fois que le sujet du post initial concerne uniquement La Genèse, et la genèse en écriture hébraïque.

Au commencement. la compréhension de ce terme mérite un post à part. En effet de sa bonne ou mauvaise compréhension découle toute la structure cosmogonique .


Ce titre en latin Genesis: naissance, génération-engendrement-reproduction, diverge de celui des Septante, traduit par Au commencement : arkhé, l'ancien, celui qui vient en tête.

Le titre gec, dans sa compréhension se rapproche de l'hébraïque : Sepher Beraeshith, littéralement : Livre du Principe. Un Principe est bien un commencement, d'ailleurs les princes venaient et viennent toujours en tête pour affimer leurs fondement et essence.
Mais tout commencement n'est pas in Principe sinon Aristote, dans sa métaphysique se serait éviter d'en faire le passage obligé.

Pour Saint-Agustin, savant parmi les Pères de L'Eglise, Principe s'entend: "Jouissant de l'éternité", hors du Temps. (cf. Le Principe, sous la direction de B.Mabille; chez Vrin).

Le Principe, serait celui qui en sa qualité d'ancien cherche et ouvre le chemin, hors du Temps. Ce concept , chez Louis Segond, s'est affaibli, déstructuré. En effet "Au commencement Dieu créa..." prête à confusion . Dans l'expression jeter au feu, l'on doit comprendre jeter (en,dans le) feu. De là soutenir l'interprétation: En et Dans le commencement, En et Dans l'ancien, En et Dans le Principe.
Introduisant la création, Commencement, antonyme normal de fin, en occurrence avec début, suivi de l'objet : le ciel et la terre , induit la notion d'existence passagère, de durée applicable à toutes choses.

Le lecteur inattentif entend au début des Temps et calculera plus tard sur la notion de durée, prenant pour appui les 6 jours et un septième bien mérité.

Dans le Principe dit, avant tout, mais aussi en puissance d'être; En Principe, une action hors la durée. In Principio (Vulgate) : en puissance et en acte.

Un plan, un shéma, un dessin géométrique figurent en puissance une chose n'existant pas encore, Ceux-là trouvent leur origine dans un concept, une idée, une action mentale hors la durée à laquelle sont soumises les choses. ("Où avez-vous la tête, seriez-vous dans la lune ?")
Dernière modification par jpm le 13 mars 2010, 18:29, modifié 2 fois.

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