Pierre Nolet a écrit :Ildefonse a écrit :Le plan d'invasion de l'Irak II était déjà approuvé par Clinton.
Tu pourrais être plus précis sur ca car tu sembles impliquer que l'invasion de Irak êtait déjà en préparation sous Clinton alors qu'il me semble normal pour les Américains d'avoir des scénarios d'attaques et de défenses pour a peu près tous les conflits possibles qui pourraient surgir.
Oui, mais sur les sources, il faudra chercher par vous même parce que j'ai un peu de mal, pour cause de mauvaise maitrise de la langue, à me retrouver sur les sites officiels.
Lorsque en 2003 la coalition USA-Royaume Unis, soutenue par plusieurs alliés des USA, lance l'invasion de l'Irak, ce n'est pas dans un cadre récent qu'elle opère. Les relations entre l'ONU et l'Irak sont tendues, de mêmes qu'entre les USA et l'Irak, depuis la précédente guerre.
La politique étrangère de Clinton, dans les années 90, reflète bien les préoccupations des USA sur cette question, au point de lancer l'opération "Renard du désert" en 98 pour soutenir les décisions de l'ONU contre la politique de Saddam, et le forcer à respecter les accords de la fin de la première guerre d'Irak.
A la suite de cette opération, et de son échec relatif, Clinton va ordonner la mise en place d'un plan plus ambitieux. Il dira d'ailleurs que l'Irak est toujours une menace pour ses voisins et le monde lorsque les inspecteurs de l'ONU sont bloqués dans leur inspection des installations nucléaires irakienne. Ce point de vue sera renforcé par la défection des beaux-fils de Saddam, et leurs révélations sur la recherche d'ADM.
Malgré tout, Clinton ne déclenche pas de nouvelle invasion.
Pourquoi ?
Il y a fort à parier que l'une des raisons est l'engagement des USA dans d'autres opérations militaires, comme la guerre au Kosovo. D'autres part, l'ONU, comme une grande partie de l'Europe était contre toute nouvelle invasion, comme le montrèrent les négociations précédant la dernière invasion en 2003, et Clinton n'avait pas envie de s'engager sans appui dans une opération de si grande envergure. Les plans furent donc mis au frais, en attendant des jours meilleurs.
Cependant, la présence américaine dans la région se renforçaient, notamment au Koweit, et des facilités, techniques et politiques, de dégager rapidement les forces nécessaires furent organisées. Ce sont ses facilités qui permirent de déclencher la troisième guerre d'Irak aussi rapidement.
La crainte des dieux est la fin de la sagesse.