Igor a écrit :Cependant, celle-ci est quand même influencée par les faits scientifiques´
À mon avis: seulement dans le sens où le discours est arrangé pour ne pas paraitre trop dépassé par les progrès scientifiques. Mais les faits scientifiques n'ont aucune influence sur la teneur du discours, ils sont seulement "décoratifs".
De plus, mes métaphysiciens ont réussi beaucoup de choses si on regarde ce qu'a accompli Max Planck ou John C. Eccles.
Planck (physicien) et Eccles (neurobiologiste) ne sont pas des métaphysiciens et les accomplissements qui ont valu leur renommée ne sont pas de l'ordre de la "métaphysique" (cela même si vous devez employer le terme selon une acception qui vous est très personnelle). Des réussites tangibles attribuables à des "métaphysiciens" je n'en connais pas: en connaissez vous vraiment? Si oui,,
apportez donc un exemple clair et précis d'une de ces réussites.
Si vous n'en apportez pas, faudra conclure que votre affirmation est pure forfanterie.
Aussi, ce qu'on observe déjà (Jean-François), c'est que les phénomènes naturels sont loin de tous s'expliquer
Vous êtes encore très confus: les phénomènes naturels ne sont pas sensés être des explications. Les explications, ce sont les humains qui les donnent pour mieux comprendre les phénomènes naturels.
la science n'explique pas tout, et le matérialisme encore moins
Ben, le matérialisme explique déjà bien plus de choses que l'alternative que vous n'exprimez même pas. Parce que c'est une chose que vous
oubliez constamment à force de ne faire que critiquer le "matérialisme": proposer quelque chose de meilleur. Qui serait? L'élucubration libre sur le thème "il se pourrait qu'il existe potentiellement quelque chose d'autre que la matière, donc on va dire que c'est vrai même si on n'a aucune idée de ce que ce pourrait être ni aucun moyen de le vérifier"? (Un peu comme la thèse créationniste est "Dieu a fait quelque chose, quelque part, on ne sait pas comment et on ne le saura sans doute jamais, mais c'est pas grave parce qu'on sait au plus profond de notre coeur que dieu existe donc ça doit être vrai") Si c'est ça, on fait plus rationnel et logique comme manière de penser.
En attendant, je me dis que si vous êtes capable d'avancer des sottises du calibre "les phénomènes naturels n'expliquent pas tout" sur un ordinateur, c'est que la démarche matérialiste n'est pas si mauvaise que ça. Je me dis que si on arrive à enregistrer l'activité des aires visuelles et à reconstruire ce que quelqu'un voit, c'est que la démarche matérialiste n'est pas si mauvaise. Je me dis que si on arrive à compenser des paralysies par des interfaces neuroinformatiques.. si on arrive à lutter contre un grand nombre de maladies... si on arrive à traiter certains symptômes neurologiques... Bref, les réussites dues à la démarche matérialistes sont nombreuses et évidentes pour tous (vous avez l'électricité chez vous, non?). Qu'est-ce que votre "métaphysique" a à offrir de mieux? Rien: des mots, des allusions,
des idées jamais testées, de la frime.
Pourquoi tenir autant à une position philosophique matérialiste?!
Parce que je ne connais aucune alternative valable et validée. Entre un moyen d'appréhender le monde qui fait ses preuves jours après jours et du blablabla hypothético-hypothétique et très vain, je préfère le premier. Et ce n'est pas votre discours qui consiste à critiquer ce que vous connaissez visiblement mal (la science et le matérialisme méthodologique) en essayant de faire croire qu'il existe "autre chose", chose sur laquelle vous êtes muet, qui me fera penser autrement.
Comme s'il fallait adopter une position philosophique matérialiste pour être un bon scientifique
Quand on fait de la recherche scientifique, ça aide beaucoup. Quand on fait de la métaphysique, de la théologie ou autre discipline qui consiste à enligner les discours détachés de toute réalité, ça n'est sans doute pas très important.
Jean-François