Bonjour à toutes et à tous,
A tous les chercheurs (euses)
UN « ESPACE-TEMPS SUPERFLUIDE »?... ET SES IMPLICATIONS EN COSMOLOGIE...
-Son implication sur la Relativité Générale qui pourrait aboutir, enfin, vers « gravité quantique »...
-Son implication sur une nouvelle interprétation du décalage spectral z vers le rouge...
INTRODUCTION
L'hypothèse de 2 chercheurs concernant un « espace-temps superfluide » pourrait nous conduire vers « un autre Univers », vers « un autre Cosmos ». Cette hypothèse semble unir les 2 disciplines que sont la Relativité Générales et la Mécanique Quantique en un tout qui se nomme la « gravité quantique ».
LES IMPLICATIONS D' « UN ESPACE-TEMPS SUPERFLUIDE »
Première implication :
Les travaux de ces 2 chercheurs, Stefano Liberati et Luca Maccione semblent être une piste de recherche très prometteuse dans le domaine de l'unification de la Rlativité Générale et la Mécanique Quantique. Cette unification donne la « gravité quantique » et par voie de conséquence cela pourrait nous conduire à avoir un autre regard sur la Relativité Générale et du coup sur notre Univers.
La Relativité Générales nous décrit un « espace-temps continu » ou « lisse », alors que la mécanique quantique nous décrit un « espace-temps discontinu » ou « granulaire » --- « grain » ayant la plus petite dimension qui serait celle de Planck.
Seconde implication :
Par voie de conséquence si l'espace-temps de notre Univers serait « superfluide » alors cela pourrait-avoir des répercutions sur l'interprétation que l'on donne au décalage spectral z vers le rouge. Nous savons que cette interprétation est traduite par une expansion de l'Univers. Au moment où est née cette interprétation (comme une dilatation du Cosmos ou de son espace) dans les années 1930 les cosmologistes pensaient qu'entre les galaxies observées et nous l'espace intergalactique était globalement vide. Donc que l'énergie des photons E= hν arrivant dans nos spectres ne perdent aucune énergie ΔE = Δhν = 0 J au cours de leurs voyage intergalactique.
Seulement voilà...
Depuis quelques dizaines d'années nous savons que l'espace intergalactique est peuplé de bien de choses : poussières, gaz et depuis 1998 d'une sorte de « matière sombre » et d' « énergie sombre ».
Question : depuis l'acceptation de ces « ingrédients » intergalactiques est-il encore raisonnable de croire que nos photons voyagent sans perdre aucune énergie, sans laisser des « plumes » dans ce nouvel espace reconnu comme ayant de nouvelles propriétés ?
En ce qui concerne nos 2 chercheurs, S. Liberati et L. Maccione, leur hypothèse d'un « espace-temps » qui pourrait-être « superfluide » pourrait avoir des effets dissipatifs très faibles car cet « espace-temps superfluide » pourrait avoir une viscosité très proche de zéro. Cette valeur extrêmement faible de la viscisité d'un fluide entraîne des « frottements » quasi inexistants. Ainsi, nous comprenons que, sur des petites distances ces « frottements » sont imperceptibles. Mais sur des distances intergalactiques « cosmologiques » les effets dissipatifs pourraient se cumuler faisant ainsi changer les caractéristiques de nos photons qui arriveraient dans nos spectres. Ainsi il y aurait une différence non négligeable entre l' énergie émise et l' énergie observée à travers nos décalages spectraux z vers le rouge. Donc, dans cette nouvelle interprétation on observerait bien toujours un décalage z des raies spectrales vers le rouge, en fonction de la distance, mais dans une nouvelle interprétation où notre Univers ne serait plus en expansion mais globalement STATIQUE...
LES IMPLICATIONS DE LA NOUVELLE INTERPRETATION SELON LE « NBBF » QUANTIQUE
Dans le cadre de mes travaux de recherche, que je mène depuis quelques 25 ans (voir mes 2 tomes : 1993, 2001 ainsi que mon blog), cette nouvelle interprétation va dans le sens d'un modèle d'Univers qui porte le nom de « New Big-Bang Fractal » (« NBBF ») quantique.
Au cours de l'année Universitaire 2002-2003 ( Université Jean-Monnet de Saint-Etienne) mes travaux de recherche ont été l'objet des félicitations d'un jury composé d'un Astronome, d'un Physicien et d'un Géologue.
Selon les « NBBF » quantique la « matière sombre » serait de l' « hélium superfluide » à une température de 2,17 K. Par contre, pour l'instant, les équations du « NBBF » ne disent rien sur les propriétés de l' « énergie sombre » qui, finalement serait une sorte d' « éther moderne ». Dons rien n'interdit que cette dernière soit, elle aussi, « superfluide ».
Toujours selon les équations du « NBBF » quantique la très faible dissipation de l'énergie des photons au cours de leur voyage se ferait sans diffusion. Cela veut dire que les images des galaxies, qui émettent ces photons avec une énergie E = hν , conservent des images aussi nettes dans les limites du pouvoir séparateur de l'instrument d'observation.
A chaque interaction du photon avec ce nouvel « espace-temps superfluide », ou « grain de Planck », l'énergie émise E= hν perdrait une très petite quantité d'énergie ΔE = Δhν . Cette petite perte d'énergie serait conséquente à conditions que nos photons interagiraient sur de très grandes « distances cosmologiques » induisant un effet cumulatif qui se traduirait par ce qu'on appelle l'hypothèse de la « fatigue de la lumière ».
Nous devons cette hypothèse à Albert Einstein et al.
Aujourd'hui, devant les observations les plus modernes, est-il raisonnable de concevoir que notre Univers pourrait bien être globalement STATIQUE ?
Justement, aujourd'hui nous savons que nous avons à faire à de plus en plus d' observations qui engendrent des problèmes graves au modèle d'Univers dominant expansionniste mettent ce dernier dans une situation très inconfortable.
Par contre ces problèmes semblent se résoudre facilement si on accepte la simple hypothèse d'un Univers qui ne serait plus en expansion mais qui serait globalement STATIQUE...---concernant ces observations problématiques allez S.V.P. dans Google et mettre : mario cosentino.
CONCLUSION
De plus en plus de chercheurs sont convaincus qu'il y a des choses qui « clochent » dans le modèle cosmologique expansionniste où dans l'unification non encore aboutie entre la Relativité Générale et la Mécanique Quantique. Sommes-nous à l'aube d'un nouveau paradigme ?...d'une « révolution » comme le disent certains ?...
En tout cas l'hypothèse d'un « espace-temps superfluide » me semble une piste de recherche très prometteuse. Cette nouvelle hypothèse conforte les prévisions du modèle cosmologique du « NBBF ». Cette hypothèse devraient unir tous les chercheurs afin de tendre vers un « autre modèle d'Univers », « un autre Cosmos » peut-être moins mystérieux, moins énigmatiques, plus compréhensible. Tout cela peut-être grâce, finalement, à une grande «synthèse des modèles cosmologiques actuels »(pour plus d'informations sur cette "synthèse" voir mon tome 2, 2001). Celle-ci nous ferait tendre vers une réalité de notre Univers de plus en plus pertinente car de plus en plus proche de la vérité. Je souhaite que cette «grande synthèse cosmologique » puisse être le fruit d'un travail collectif où chaque chercheur pouisse apporter sa contribution grâce au savoir de sa spécialisation (Relativité Générale, Mécanique Quantique, Thermodynamique à très basse température, Superfluidité, Mécanique des fluides, Cybernétique, Mécanique Générale,etc.)
Merci !...et à bientôt...
REFERENCES
Astrophysical constraints on Planck scale dissipative phenomena
Authors: Stefano Liberati (SISSA and INFN, Trieste), Luca Maccione (LMU and MPP, Munich)
(Submitted on 27 Sep 2013 (v1), last revised 21 Mar 2014 (this version, v2))
http://arxiv.org/abs/1309.7296
PDF]
pdf - arXiv
arxiv.org/pdf/1309.7296
Astrophysical constraints on Planck scale dissipative phenomena ... provide
strong constraints on the base of current astrophysical observations of high
energy ...
PHYSIQUE
L’espace-temps est-il « liquide » ?
Par Patricia Courand | mardi 20 mai 2014
http://www.journaldelascience.fr/physiq ... quide-3614
L'espace est-il discret ?
Un dispositif en construction près de Chicago, l'holomètre, tentera de mettre en évidence la nature discrète de l'espace-temps à l'échelle fondamentale. Si l'expérience est couronnée de succès, les lois de la physique seraient à réécrire.
Michael Moyer
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a ... -29839.php
Liquid spacetime: A very slippery superfluid, that's what spacetime could be like
23 avril 2014
http://phys.org/news/2014-04-liquid-spa ... fluid.html