En fait, j’pense que nous avons tous tort et raison dans la mesure où, dans les faits, c’est fort probablement bcp plus complexe que ce que nous imaginons.
Quand on cause de morale, on cause principalement de l’ensemble des règles et mœurs d’une société, mais pas nécessairement des lois concernant l’aspect légal, bien qu’il y ait nécessairement des imbrications. On cause donc de ce qui est le plus manifeste ou évident, culturellement, mais c’est très imprécis en fait. Pour de petites tribus ou des cultures où le contraste est évident comparé à d’autres groupes ou culture, c’est peut être plus simple à définir et à départager, mais pour de grandes sociétés actuelles comme les nôtres, c’est pas si simple de définir la morale ayant cours et/ou les limites de chacune qui existent (ainsi que des autres facteurs ayant incidence, au delà de la morale). Où elles débutent et où elles se terminent, etc. (le sujet sur l’islam et les extrémistes en est un bon exemple, entre autres). Dans les faits, il n’y a pas toujours de démarcation franche entre tous les groupes et toutes les morales ayant cours. Et ça, c’est sans compter d’autres éléments et facteurs qui ont incidence au-delà ou bien avant l’influence des groupes et des morales qui ne sont, à mon sens, que les dernières « sur-couches » observables parmi plusieurs autres « strates » qui précèdent et qui ont aussi incidence. En ce sens, de par sa définition, qui limite le terme « morale » qu’à certains aspects précis, je suis d’accord avec Psyricien et tous ceux qui partagent dans le même sens. Sauf que le problème, c’est — qu’en pratique — il n’y a pas que la morale qui opère, qui agit (coupée de tout le rerste)! Les comportements et les interactions humain(e)s, seul ou en groupe, c’est un « ptit peu » plus complexe que ça!
Mais tout ce qu’on pourra souligner ou évoquer, dans un sens ou dans l’autre, l’on pourra tjrs évoquer et opposer autre chose. Nous sommes dans un sujet très « moue » qui touche à la psychologie humaine, entre autres, et à plein d’autres trucs (pourquoi et à cause de quoi agissons-nous, etc.). Sincèrement, je crois que ce sujet et cette discussion ne mèneront à rien et demeureront stériles, de par sa nature. Mais bon, pour ce que la morale désigne, de par sa définition qui exclue tout autre facteur que la subjectivité, je suis d’accord avec tout ce qu’elle est. Le terme représente bien quelque chose de manifeste, c’est un fait et ce qu'il représente est composé essentiellement de subjectivité!
