Il ne s'agit moins de "juger la personnalité " que d'évaluer la fiabilité d'un témoin (ce qu'est le plaignant).LoutredeMer a écrit :Oui mais là c'est deux poids deux mesures, on ne juge pas la personnalité de l'accusé mais on juge la personnalité de la victime.
Dans la mesure où l'on accepte qu'un procès se fasse uniquement à partir de témoignages contradictoires et où le seul fait tangible est que deux personnes de sexes opposés ont été au même endroit au même moment, il me parait sage que la fiabilité des témoins soit appréciée.
Même si les probabilités que la plaignante dise vrai est la plus forte, ce n'est qu'une probabilité et l'admettre comme vraie au point de condamner la partie adverse ne rend pas justice.
La proportion de sentences justes dans ce type de procès est la plus faible qu'un tribunal puisse rendre. Est-ce le prix à payer pour réparer des siècles d'injustice ?