Monsieur Roche,jroche a écrit : 11 juin 2020, 21:19 D'ailleurs la question pour moi n'est pas vraiment de savoir s'il existe mais comment on peut expliquer le "phénomène bigfoot" (et yéti, yéren, almasty, et cetera et cetera). J'explore des hypothèses, s'y intéresse qui veut. Apparemment cette seule idée est déjà insupportable à beaucoup, et ça fait aussi partie du problème...
Vous semblez offusqué de la nervosité des gens au sujet des bigfoots.
Pour ce qui est de ce forum, je ne vois personne rendu nerveux par l’hypothèse de la découverte d’une créature inconnue. J’en vois même qui seraient curieux si cela advenait. Moi le premier.

Pour ce qui est de la nervosité ambiante, je la vois plus comme le signe de l’agacement de vos interlocuteurs.
En effet, lorsque des critiques ou remarques sont faites sur ce que vous avancez sur le sujet, vous semblez esquiver, passer à autre chose, répondre à côté.
Comprenez qu’avec cette impression certains se lassent et deviennent moins accommodants.
Je prends pour exemple qu’en réponse à mes remarques sur vos hypothèses, pour ce qui concerne mes compétences, vous m’avez opposé une fiction. Je serai parfaitement en droit de considérer cela comme agaçant pour le moins.
Vous avez consacré un blog au bigfoot, et un livre, avec comme sous-titre « Enquête sur des êtres que nous ne voulons pas voir ».
Dans ce contexte affreux où seul une poignée de personnes voient clair face à une majorité qui veut surtout que rien ne se sache, vous ne semblez pas souffrir de quelque censure.

Je vous ai proposé ma participation pour poser la ou les questions de votre choix à un service d’état civil.
Je fais ici un aparté.
Il semble, dites-moi si je fais erreur, que pour écrire votre livre vous avez considéré uniquement les éléments en faveur de la thèse de l’existence de grandpied, et ceux en défaveur de la thèse de son inexistence.
Je pense qu’une démarche logique pour documenter un livre eut été de contacter divers spécialistes afin de corroborer certaines choses, voire de faire le tri entre le grain et l’ivraie.
Je peux me tromper, mais vous n’en faites aucune mention.
Il est facile maintenant de contacter n’importe quel service dans le monde avec internet. Et lors de l’écriture de votre livre, c’était certes moins aisé, mais pas du tout impossible.
Lors de vos voyages aux USA, êtes vous allé rencontrer les différents protagonistes ? Avez-vous subit des pressions pour ne pas le faire ?
Avez-vous pris contact avec des services de police pour connaitre leur point de vue. A défaut, et sous couvert de l’anonymat, certains, rencontrés seul, auraient pu vous faire des confidences. Rien dans ce que vous écrivez ne me permet de supposer qu’un policier ait témoigné. Je reconnaîtrait les formulations notamment.
Avez-vous pris contact avec des services judiciaires, ou membres de ces instances pour étayer votre argumentaire ? Là non plus je ne trouve pas dans vos écrits (sur le blog, je n’ai pas le livre) une once d’élément pouvant provenir de personnes travaillant pour la justice.
Avez-vous contacté un biologiste ? Un zoologiste ? un ethnologue ? Un généticien ? Un anthropologue ? Un quelconque scientifique reconnu ayant rapport avec votre sujet ? Avez-vous essuyé des refus, des absences de réponses ?
Avez-vous contacté un spécialiste des mythologies ? Un spécialistes des croyances et religions ? Parce qu’il y en a qui étudient ce genre de phénomènes, je ne pense pas que vous eussiez été rejeté nerveusement.
Avez-vous pris contact avec des sociologues ?
Avez-vous pris contact avec des psychologues ? Des psychiatres ? Cela aurait été tellement intéressant de savoir ce qu’ils pensent des témoignages humains. Là non plus, je ne pense pas que le sujet aurait pu en rebuter tant que ça.
Et parlant du témoignage humain, il serait opportun que vous vous renseigniez sur sa validité. Vous pourrez facilement trouver sur le net de quoi vous convaincre de la fragilité des témoignages. Moi je le vois tout les jours, mais je n’ai pas fait d’études à ce sujet.
Tous ces contacts vous auraient certainement apporté la réponse que vous cherchez concernant "le phénomène bigfoot".
En l’absence d’enquête auprès de telles personnes, n’importe qui est légitimement en droit de se questionner sur vos vraies motivations. Rien n’indique que vous chercher à savoir ou comprendre le phénomène bigfoot. J’en viens même à douter que le sujet vous passionne vraiment.
J’en arrive à penser que vous avez commis un livre comme il s’en faisant tant, avant internet, pour naviguer sur la vague du mystère. Ce livre aurait été parfait dans les années 70 selon moi. Mais depuis que beaucoup (trop ?) de savoirs est disponible à tous, certains cherchent et trouvent. Puis s’en servent.
C’est comme cela que Bourgoin, dans un autre domaine, est tombé.
Fin de l’aparté.
Pour ce qui est de la nervosité du monde au sujet du bigfoot, il est assez aisé de le démontrer.
Nombre de personnes de mes connaissances publie sur des réseaux sociaux des sondages, pour aider leur enfants, étudiants, qui en ont besoin pour la rédaction de leurs mémoires.
Faites votre sondage et diffusez le. Je le partagerai avec plaisir. Nous verrons ce qu’il en ressort et aurons alors de quoi déterminer le niveau de nervosité effectif du monde.
Je serai disponible également pour relire et affiner un tel sondage adressé aux services judiciaires. Et je pourrais le diffuser sur le réseaux national belge qui regroupe environ 50000 policiers.
Vous pouvez également traduire ces sondages et les diffuser internationalement, mais surtout dans le principal pays concerné, USA. Et là aussi, en tant que policier, je pourrais aisément le diffuser au sein de leurs services judiciaires.
Imaginez quelle splendide étude cela pourrait donner.
Dois-je imaginer qu’obtenir de vraies réponses ne vous intéresse pas ? Vous n’avez pas donné suite à ma proposition de poser les questions de votre choix à un service gérant les registres d’état civil.
Je dois avouer que je ne suis pas loin de penser que vous n’avez pas réellement enquêté sur votre sujet, vous contentant de rassembler les éléments qui vous semblaient probants, sans vérifications aucune. Prenant, par exemple, pour argument du problème que poserait une découverte de bigfoot une fiction de 1952.
Cordialement