La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

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eatsalad
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#801

Message par eatsalad » 30 janv. 2018, 11:16

Dash a écrit : 30 janv. 2018, 10:40
C'est comme les avions, on entend parler de celle qui crashent, mais bcp moins des trajets sans problèmes! ;)
L'avantage d'un crash dans un club libertin c'est qu'un coup d'éponge et il n'y a plus de traces :mrgreen:
"N’a de conviction que celui qui n’a rien approfondi."

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#802

Message par Dash » 30 janv. 2018, 11:45

Aggée a écrit : 30 janv. 2018, 11:10
http://www.peuravion.fr/blog/2014/11/st ... -plus-sur/
Extrait : La fiabilité du transport aérien est donc de 99,99998%. Et si ce 0,00002% de risque reste difficile à supporter, dites vous qu’en France, on est au zéro absolu depuis plus de 5 an
Quel taux de satisfaction dans les clubs libertins.
:ouch:
Rapport?

On vous dit que vous ne pouvez prétendre que cela se passe mal pour tous les couples en vous basant uniquement sur quelques anecdotes perso qui vous ont été racontées. Nous, on ne prétend aucunement que cela se passe bien pour absolument tous les couples.
Dernière modification par Dash le 30 janv. 2018, 14:15, modifié 1 fois.
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#803

Message par MaisBienSur » 30 janv. 2018, 12:02

Aggée a écrit : 30 janv. 2018, 10:22
Aucune. Par contre j’ai connu des personnes qui les ont fréquentés et qui m’ont exprimé toutes leurs frustrations par rapport à cette quête illusoire d’un plaisir charnel
C'est la version moderne de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours ? :a2:
Aggée a écrit : 30 janv. 2018, 10:22 cette quête illusoire d’un plaisir charnel déconnecté de toute spiritualité
:gnee:
C'est quoi le truc avec la spiritualité ???
On parle de plaisir sexuel, pas de catéchisme là !
T'as besoin de te branler pour croire en un dieu toi ?
Aggée a écrit : 30 janv. 2018, 10:22 Pourquoi exposez-vous votre couple sans problème a ceux qui en ont, curieux comme démarche

Parce qu'il est difficile dans une vie, d'éviter au quotidien les couples qui ont des problèmes, parce que en premier, ce n'est pas écrit sur leur front :a4:
Et du coup, je ne verrais plus grand monde dans ma famille non plus :a2:
Aggée a écrit : 30 janv. 2018, 10:22 et qu’est-ce qui vous guide surtout, cette fréquentation ne serait –elle pas une plutôt une forme de réaménagement de l’infidélité ?
Non, du tout, ne prenez pas vos envies pour une généralité :P:
Si je dois être infidèle, c'est plus facile hors club donc hors de la vue de ma conjointe, ensuite et surtout, je me sépare d'elle. Un couple pour moi, c'est sans compromis, je ne veux pas me forcer a aimer quelqu'un, alors qu'il est si agréable de vivre naturellement avec une personne que l'on désire tout simplement, sans se poser de question, sans avoir besoin de retenir ses envies puisqu'elle les comble à elle seule.

Le libertinage peut être envisagé aussi comme un simple jeu, et non un moyen détourné de vivre ses pulsions sexuelles, comme un porno :a4:

C'est comme boire un bon verre de vin sans être forcément alcoolique.
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.

Avant, j'étais indécis, maintenant je n'en suis plus très sûr...

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#804

Message par Aggée » 30 janv. 2018, 17:45

Puisque les Sceptiques du Quebecs sont plus sensibles aux approches scientifiques que journalistiques .Je leur dédie cet article .
Je vous conseillerais de la lire la partie interprétation des chercheurs et ce qui suit en dessous
Nos observations nous indiquent aussi que, dans les clubs échangistes, la femme y est souvent considérée comme simple monnaie d’échange. Dépendante de son mari, c’est ce dernier qui « négocie » l’échange avec un autre homme …………….
Il y a donc chosification de la femme dans l’échangisme, comme dans la majorité des comportements sexuels marginaux. 

En fait, l’échangiste essaie de satisfaire ses fantasmes d’infidélité en essayant de minimiser les conséquences potentielles et sous prétexte de respecter son partenaire, puisque l’autre accepte « librement » d’y participer…….De façon assez générale, l’échangisme est initié par l’homme,

Mais, l’arroseur devient souvent l’arrosé. Par exemple, la femme plutôt réticente au début et qui accepte de suivre son mari y découvre rapidement son pouvoir de séduction lorsque plusieurs hommes la courtise au cours d’une même soirée.

Qu’on le veuille ou non, faire l’amour avec différents partenaires permet la comparaison, laquelle ne se fait pas nécessairement à l’avantage de l’initiateur.

savoir que son partenaire a eu des rapports intimes avec quelqu’un d’autre peut blesser, mais jamais autant que la perte de confiance consécutive et la crainte de perdre son conjoint si celui-ci ou celle-ci a plus de plaisir sexuel ou de succès avec l’autre sexe. Nul humain, même soi-disant le plus libéré, n’est à l’abri de la jalousie à la vue de son partenaire en extase avec une autre personne.
https://www.psycho-ressources.com/bibli/echangisme.html

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#805

Message par Vathar » 30 janv. 2018, 18:26

Aggée a écrit : 30 janv. 2018, 17:45Puisque les Sceptiques du Quebecs sont plus sensibles aux approches scientifiques que journalistiques .Je leur dédie cet article .
Je vous conseillerais de la lire la partie interprétation des chercheurs et ce qui suit en dessous
Un article n'est pas "scientifique" parce qu'il a été écrit par un "scientifique" (ou un psychologue dans le cas présent), mais parce qu'il répond à des critères définis par la méthode scientifique.

Le document cité ci-dessus n'a rien de plus scientifique qu'un papier journalistique. Il représente l'opinion de son auteur, parsemée de "le scientifiques pensent que".

La premiere chose qu'on dirait à quelqu'un venant affirmer ses opinions de cette manière sur ce forum serait "sources?" (les réponses faites aux opinions de Kraepelin l'ont amplement démontré) et c'est valide ici aussi.

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#806

Message par unptitgab » 30 janv. 2018, 18:31

Aggée a écrit : 30 janv. 2018, 17:45 Puisque les Sceptiques du Quebecs sont plus sensibles aux approches scientifiques que journalistiques .Je leur dédie cet article .
J'ai beau chercher je ne vois dans cet article que l'avis d'un psychologue, qui n'a jamais du foutre les pieds dans un club libertin et n'expose que ses aprioris, mais aucune approche scientifique, la première serait de mettre une bibliographie d'études publiées après passage par un comité de lecture.
Je ne nie pas qu'il puisse y avoir des problèmes chez certains couples libertins, mais est-ce seulement dû a cette pratique sexuelle? De plus si cela se termine par un divorce ce n'est pas une tragédie, juste une relation classique entre êtres humains attachement suivi d'un ras le bol.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#807

Message par Kraepelin » 30 janv. 2018, 18:58

Vathar a écrit : 30 janv. 2018, 18:26 Un article n'est pas "scientifique" parce qu'il a été écrit par un "scientifique" (ou un psychologue dans le cas présent), mais parce qu'il répond à des critères définis par la méthode scientifique.
Exacte!
Vathar a écrit : 30 janv. 2018, 18:26 Le document cité ci-dessus n'a rien de plus scientifique qu'un papier journalistique. Il représente l'opinion de son auteur, parsemée de "le scientifiques pensent que".
Huuuummm!
Dans le cas présent, je crois que tu as raison. L'auteur écris son opinion "à mains levé", sans forme particulière. Par contre, une opinion professionnelle est, de façon générale, plus qu'une opinion journalistique. Lorsqu'elle est exprimée dans un contexte juridique, la différence est déjà reconnue(1). Lorsqu'elle est exprimée dans une revue savante ou dans le cadre d'un panel dans un colloque, l'opinion d'expert prend même valeur de "preuve scientifique". Ce n'est qu'une preuve de niveau 4, mais c'est quand même considéré comme une preuve scientifique(2).

(1) Devant un juge, seuls les experts peuvent énoncer une opinion. Les autres témoins doivent s'en tenir aux faits.
(2) Bien de Guideline médicaux reposent principalement sur l'opinion d'un panel d'experts qui on peu ou pas de preuves clinique à soumettre.
Dernière modification par Kraepelin le 30 janv. 2018, 19:07, modifié 3 fois.
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#808

Message par MaisBienSur » 30 janv. 2018, 19:01

Nos observations nous indiquent aussi que, dans les clubs échangistes, la femme y est souvent considérée comme simple monnaie d’échange. Dépendante de son mari, c’est ce dernier qui « négocie » l’échange avec un autre homme …………….

Hein ??? où ça ? ce n'est pas possible qu'il ait mit les pieds un jour dans un club !
Parce que déjà, c'est pas en libre accès, et pour connaître les us et coutumes sans pratiquer, il a fait comment ?

De façon assez générale, l’échangisme est initié par l’homme,

Fantasme :a2:

Mais, l’arroseur devient souvent l’arrosé. Par exemple, la femme plutôt réticente au début et qui accepte de suivre son mari y découvre rapidement son pouvoir de séduction lorsque plusieurs hommes la courtise au cours d’une même soirée.

La grande majorité des rencontres se font entre femmes :a4:
C'est le plus souvent entre elles qu'elles se courtisent, elles sont pour la plupart bi.

Qu’on le veuille ou non, faire l’amour avec différents partenaires permet la comparaison, laquelle ne se fait pas nécessairement à l’avantage de l’initiateur.

C'est le principe !
Il est recherché une excitation de l'inconnu, de la nouveauté, de l'exhibition que tu ne peux trouver dans un couple. C'est comme en été quand tu fait 1000 km pour aller te faire bronzer sur une plage alors que tu pourrais le faire dans ton jardin.

Tu ne recherche pas mieux, tu recherches différent.


Nul humain, même soi-disant le plus libéré, n’est à l’abri de la jalousie à la vue de son partenaire en extase avec une autre personne.

Et si mon gars ! C'est la différence entre l'amour et la possession :a4:
Quand tu es capables de regarder ta femme avoir du plaisir, quel qu'il soit, sans être jaloux, c'est que tu n'es pas un gros con, bon, ok, ce n'est pas à la portée de tous du coup, mais c'est possible.
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#809

Message par Aggée » 31 janv. 2018, 04:50

Nos observations nous indiquent aussi que, dans les clubs échangistes, la femme y est souvent considérée comme simple monnaie d’échange. Dépendante de son mari, c’est ce dernier qui « négocie » l’échange avec un autre homme …………….
Il y a donc chosification de la femme dans l’échangisme, comme dans la majorité des comportements sexuels marginaux.
https://www.psycho-ressources.com/bibli/echangisme.html
 
Dans ces observations ,je retrouve quand même des corrélations avec les scènes du clip que je vous ai présenté précédemment,fusse elle traitées de manière humoristique….

Je n’ai jamais mis les pieds dans un club libertin et j’en suis heureux rétroactivement,comme relation foireuse entre « couples libres » (c’est mon point de vue,j’insiste ) on peut difficilement imaginer plus tordu.

https://www.youtube.com/watch?v=BB81QTtVSq8

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#810

Message par Dash » 31 janv. 2018, 08:08

C'est probablement parce vous (et votre conjointe) n'avez pas ce qu'il faut (émotionnellement, mentalement) pour faire ce genre "dactivité" et/ou que cela ne vous convient/intéresse pas. Et dans ce cas, en effet, mieux vaut éviter. C'est tout. Pas besoin de "démoniser" la chose.
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#811

Message par MaisBienSur » 31 janv. 2018, 08:48

Aggée a écrit : 31 janv. 2018, 04:50 ,comme relation foireuse entre « couples libres » (c’est mon point de vue,j’insiste ) on peut difficilement imaginer plus tordu.
C'est sûr que ce n'est pas tordu d'avoir de gros fantasmes et de fermer les yeux en pensant à autre chose quand on "copule avec bobonne" :a4:
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#812

Message par Cogite Stibon » 31 janv. 2018, 09:58

Kraepelin a écrit : 30 janv. 2018, 18:58 Lorsqu'elle est exprimée dans une revue savante ou dans le cadre d'un panel dans un colloque, l'opinion d'expert prend même valeur de "preuve scientifique". Ce n'est qu'une preuve de niveau 4, mais c'est quand même considéré comme une preuve scientifique(2).
[...]
(2) Bien de Guideline médicaux reposent principalement sur l'opinion d'un panel d'experts qui on peu ou pas de preuves clinique à soumettre.
Vraiment ? vous avez des sources ?
Parce que la Haute Autorité de Santé dit :
Niveau 4
- études comparatives comportant des biais importants ;
- études rétrospectives ;
- séries de cas ;
- études épidémiologiques descriptives (transversale, longitudinale).
En tout état de cause, l'opinion d'un panel d'expert dans un colloque scientifique, ce n'est pas l'opinion sur un forum d'un expert auto-proclamé, adepte d'une discipline qu'il qualifie lui-même de "pré-scientifique", et qui a largement démontré qu'il interprété les études de façons biaisée.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l'instinct sur des problemes de probabilites, c'est le desastre assuré. (Spin Up)
Une graphe sans échelle, c'est bon pour la poubelle

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#813

Message par Vathar » 31 janv. 2018, 11:23

Aggée a écrit : 31 janv. 2018, 04:50
Nos observations nous indiquent aussi que, dans les clubs échangistes, la femme y est souvent considérée comme simple monnaie d’échange. Dépendante de son mari, c’est ce dernier qui « négocie » l’échange avec un autre homme …………….
Il y a donc chosification de la femme dans l’échangisme, comme dans la majorité des comportements sexuels marginaux.
https://www.psycho-ressources.com/bibli/echangisme.html
 
Dans ces observations ,je retrouve quand même des corrélations avec les scènes du clip que je vous ai présenté précédemment,fusse elle traitées de manière humoristique….
Et mes observations personnelles indiquent un taux de croissance des opossums domestiqués de 12.8% dans les club libertins Irlandais. Mon affirmation étant tout aussi sourcée que cet estimé psychologue ayant écrit votre article, elles est tout aussi valable.

Histoire de rire, j'ai cherché ce que ce bon psychologue avait publié, rien sur pubmed à premiere vue mais ceci est édifiant.

En bref, présenter comme argument les dires d'un psychologue décrit par wikipedia comme "un représentant controversé du masculinisme Québecois" et une vidéo humoristique, c'est mince.

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#814

Message par Kraepelin » 31 janv. 2018, 15:53

Vathar a écrit : 31 janv. 2018, 11:23 ... un psychologue décrit par wikipedia comme "un représentant controversé du masculinisme Québecois" ...
Plutôt, Wikipédia rapporte que Diane Lamoureux le décrit comme masculiniste, mais comme elle est elle-même très controversée et réputée prompte à taxer un peu n'importe qui de «masculiniste» ... :)

Pour le reste, tu as pas mal raison. Je connais bien Yvon Dallaire. C'est pas un méchant gars. C'est un intervenant en thérapie de couple, mais ce n'est pas un "scientifique" au sens où nous l'entendons ici. Dallaire devrait plutôt être décrit comme un chroniqueur du JdM et l'auteur d'une série d'essais sur les relations homme femme, écrit dans une style "grand public" et publié par lui-même ou par des éditeurs marginaux.

Pour ce qui est des clubs échangistes et leurs conséquences, je connais bien des psychologues qui, comme Dallaire, se sont prononcés sur la base de leur expérience professionnelle, mais aucun qui propose une documentation scientifique (1). Si jamais tu viens à mettre la main sur quelque chose de sérieux, fait nous le savoir.

(1) Sauf Wright et Sabourin, mais je ne retrouve plus la référence... :(
Dernière modification par Kraepelin le 31 janv. 2018, 16:30, modifié 1 fois.
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#815

Message par Aggée » 31 janv. 2018, 16:29

Vathar a écrit : 31 janv. 2018, 11:23
Histoire de rire, j'ai cherché ce que ce bon psychologue avait publié, rien sur pubmed à premiere vue mais ceci est édifiant.

.......En bref, présenter comme argument les dires d'un psychologue décrit par wikipedia comme "un représentant controversé du masculinisme Québecois" et une vidéo humoristique, c'est mince.
Sa notion de masculinisme m’intéresse beaucoup, je n’étais pas au courant, merci de me l’avoir révélé.

Rien sur pubmed, qu’est ce que cela prouve,excusez moi mais vos remarques ne me semblent pas beaucoup plus épaisses…..
Au fait vous voulez peut être insinuer qu’il existe donc tant de littératures disponibles, scientifiques ou non sur les club libertins ?
Et Yvon Dallaire n’a t’il jamais reçu de personnes qui ont fréquenté les club libertins dans ses consultations ?

Les club libertins sont clairement des lieux d’incitation a la débauche,vous pourrez difficilement le contester,car il y a bien une première fois ou une personne s’y rend ,l’atmosphère est elle propice a la débauche ou non, je vous pose la question.
Si certains individus s’y rendent par curiosité, d’autre ne sont ils pas entraînés par une tierce personne,vous me permettrez d’appeler cela un phénomène d’amorçage.
Je suis surpris de constater que pour certains sceptiques la débauche deviendrait presque vertueuse et la morale néfaste,débauche et limite ne vous semble t’elles pas étymologiquement un peu contradictoire
Beaucoup semblent minimiser les dégâts que peuvent produire les clubs libertins sur certains couples ou certaines individualités, peut être des gros cons ou connes,des victimes collatérales sommes toute, en tout cas car a force de rechercher les sensations fortes on peut y devenir accro .
Contesteriez vous qu’il existe une réelle addiction a la pornographie chez certaines personnes ?
j’y reviendrais car je dispose de peu de temps cet après midi.

http://www.psychologies.com/Moi/Problem ... sturbation
Extrait : À 24 ans, j’ai rencontré celle qui est aujourd’hui ma femme. Les choses ont alors été encore plus compliquées à gérer. Lors de nos rapports sexuels, ma compagne était toujours masquée par ces images qui me hantaient, m’obsédaient. Mes fantasmes étaient tournés vers le porno et je le vivais mal. Je n’avais pas envie de cela mais je ne savais pas comment faire autrement. Je ne pouvais pas faire autrement. Il m’arrivait même de me refuser certaines positions ou pratiques parce que je ne pouvais pas me défaire des images qu’elles convoquaient en moi. Mon corps était là, mais ma tête était régulièrement ailleurs. Je ne supportais plus de lui mentir, je sentais que notre lien et notre complicité en pâtissaient, et j’en souffrais.

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#816

Message par Wooden Ali » 31 janv. 2018, 16:51

Aggée a écrit :Je suis surpris de constater que pour certains sceptiques la débauche deviendrait presque vertueuse et la morale néfaste,débauche et limite ne vous semble t’elles pas étymologiquement un peu contradictoire
De la débauche ? entre adultes consentants ?
La morale dont tu parles est probablement celle des bigots obsédés par le sexe et qui génère plus de Tartuffe et de frustrations que mettre du liant dans les relations sociales.
La Morale existe pour nous permettre de vivre ensemble et prévenir des conflits. Pas pour s’immiscer indument dans la vie privée.
Serais-tu de ceux qui veulent faire du bien aux gens contre leur gré ?

NB Ce que pense un sceptique sur la Morale n'a rien à voir avec le fait qu'il soit sceptique. Il donne son opinion en tant qu'individu social. Scepticisme et Morale sont deux ensembles disjoints qu'il convient donc de ne pas mélanger. Le Scepticisme concerne l'acquisition de la connaissance, rien d'autre.
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust

Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens

Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#817

Message par Kraepelin » 31 janv. 2018, 16:55

Aggée a écrit : 31 janv. 2018, 16:29 Sa notion de masculinisme m’intéresse beaucoup, ...
Vous ne devriez pas! L'étiquette "masculiniste" est au Québec une étiquette infamante qui regroupe n'importe quoi et son contraire et qui, conséquement, ne veut pas dire grand chose.
Aggée a écrit : 31 janv. 2018, 16:29 Rien sur pubmed, qu’est ce que cela prouve
:dix:
En effet, cela ne prouve strictement rien. PubMed (MEDLINE) répertorie les revues médicales alors que les chercheurs en psychologie publient plutôt dans les revues de psychologie répertoriées sur PsycInfo .

Je n'aime pas beaucoup votre vocabulaire moralisateur, mais il y a au moins un volet de la recherche qui vous donne raison indirectement. Les recherches sur les facteurs de réussite des couples ont montré que l'intimité était un facteur important de satisfaction et de longévité des couples et que la fidélité était une facteurs important de l'intimité(1). Un plus un égal deux.

(1) Conférence sur les facteurs de réussite du couple dans un congrès de professionnels de la santé par un chercheur du laboratoire de recherche sur la satisfaction de couple de l'université de Montréal. Malheureusement, leurs publications ne sont pas disponibles gratuitement sur internet. :(
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#818

Message par Cogite Stibon » 31 janv. 2018, 16:59

Aggée a écrit : 31 janv. 2018, 16:29 Rien sur pubmed, qu’est ce que cela prouve,excusez moi mais vos remarques ne me semblent pas beaucoup plus épaisses…..
Au fait vous voulez peut être insinuer qu’il existe donc tant de littératures disponibles, scientifiques ou non sur les club libertins ?
C'est à celui qui affirme quelque chose d'apporter la preuve de ce qu'il affirme. Si ni vous, ni Yvon Dallaire, n'avez jamais observé directement observé ce qui se passe dans un club libertin, alors vous devez nous indiquer sur quelles sources vous vous appuyez, et comment vous avez évalué la fiabilité de cette source.
Aggée a écrit : 31 janv. 2018, 16:29Et Yvon Dallaire n’a t’il jamais reçu de personnes qui ont fréquenté les club libertins dans ses consultations ?
Les gens qui vont bien ne consultent généralement pas de psychologue. La notion de "biais de sélection" vous est-elle familière ?
Aggée a écrit : 31 janv. 2018, 16:29Les club libertins sont clairement des lieux d’incitation a la débauche,vous pourrez difficilement le contester,car il y a bien une première fois ou une personne s’y rend ,l’atmosphère est elle propice a la débauche ou non, je vous pose la question.
Vous pouvez reformuler ? Cette phrase n'a pas de sens.
Aggée a écrit : 31 janv. 2018, 16:29Si certains individus s’y rendent par curiosité, d’autre ne sont ils pas entraînés par une tierce personne,vous me permettrez d’appeler cela un phénomène d’amorçage.
Comme la première fois que quelqu'un va à l'église, s'il est entrainé par une autre personne.
Aggée a écrit : 31 janv. 2018, 16:29Je suis surpris de constater que pour certains sceptiques la débauche deviendrait presque vertueuse et la morale néfaste,débauche et limite ne vous semble t’elles pas étymologiquement un peu contradictoire
Certains ont une morale qui est différente de la votre, c'est tout à fait autre chose.
Aggée a écrit : 31 janv. 2018, 16:29Beaucoup semblent minimiser les dégâts que peuvent produire les clubs libertins sur certains couples ou certaines individualités, peut être des gros cons ou connes,des victimes collatérales sommes toute, en tout cas car a force de rechercher les sensations fortes on peut y devenir accro .
Vous avez des sources qui parle documentent ces dégats ?
Aggée a écrit : 31 janv. 2018, 16:29Contesteriez vous qu’il existe une réelle addiction a la pornographie chez certaines personnes ?
j’y reviendrais car je dispose de peu de temps cet après midi.

http://www.psychologies.com/Moi/Problem ... sturbation
Quel rapport ?
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l'instinct sur des problemes de probabilites, c'est le desastre assuré. (Spin Up)
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Wooden Ali
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#819

Message par Wooden Ali » 31 janv. 2018, 17:17

Quel rapport ?
Ça a un rapport sexuel, non ? :a1:
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Cogite Stibon
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#820

Message par Cogite Stibon » 31 janv. 2018, 17:18

Kraepelin a écrit : 31 janv. 2018, 16:55 Vous ne devriez pas! L'étiquette "masculiniste" est au Québec une étiquette infamante qui regroupe n'importe quoi et son contraire et qui, conséquement, ne veut pas dire grand chose.
C'est votre opinion.
Kraepelin a écrit : 31 janv. 2018, 16:55
Aggée a écrit : 31 janv. 2018, 16:29 Rien sur pubmed, qu’est ce que cela prouve
:dix:
En effet, cela ne prouve strictement rien. PubMed (MEDLINE) répertorie les revues médicales alors que les chercheurs en psychologie publient plutôt dans les revues de psychologie répertoriées sur PsycInfo .
Et rien non plus sur Psycinfo... Ca veut dire quelque chose ?
Kraepelin a écrit : 31 janv. 2018, 15:53 Je connais bien Yvon Dallaire. C'est pas un méchant gars. C'est un intervenant en thérapie de couple, mais ce n'est pas un "scientifique" au sens où nous l'entendons ici.
Selon quel sens du mot "scientifique" peut-on considérer qu'Yvon Dallaire en est un ?
Kraepelin a écrit : 31 janv. 2018, 16:55Je n'aime pas beaucoup votre vocabulaire moralisateur,
:lol:
Kraepelin a écrit : 31 janv. 2018, 16:55mais il y a au moins un volet de la recherche qui vous donne raison indirectement. Les recherches sur les facteurs de réussite des couples ont montré que l'intimité était un facteur important de satisfaction et de longévité des couples et que la fidélité était une facteurs important de l'intimité(1). Un plus un égal deux.
Pas de source, comme habituellement, et extrapolation abusive. Qui dit que l'échangisme, qui se pratique en couple, ne renforce pas l'intimité ?
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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Vathar
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#821

Message par Vathar » 31 janv. 2018, 17:19

Aggée a écrit : 31 janv. 2018, 16:29Rien sur pubmed, qu’est ce que cela prouve,excusez moi mais vos remarques ne me semblent pas beaucoup plus épaisses…..
Elles ne le sont pas. Je critique essentiellement la méthodologie et le fait que cet article ne soit pas "scientifique" au sens strict du terme.
Au fait vous voulez peut être insinuer qu’il existe donc tant de littératures disponibles, scientifiques ou non sur les club libertins ?
Apparemment non, et l'absence de littérature et d'études sérieuses est indubitablement un problème, mais pas une raison pour donner plus de valeur à des écrits qui semblent manquer de rigueur scientifique.
Et Yvon Dallaire n’a t’il jamais reçu de personnes qui ont fréquenté les club libertins dans ses consultations ?
Il en a probablement reçu, mais un échantillon basé sur les patients qui fréquentent un cabinet est par définition biaisé, car comprenant essentiellement des personnes souffrant de problèmes, sinon ils seraient moins susceptibles de consulter.

Pardonnez moi la caricature, mais c'est un peu comme publier sur l'impact de l'alcool sur nos sociétés en ne prenant que des témoignages provenant des alcooliques anonymes.

Que je sois d'accord ou pas avec les conclusions de ce monsieur n'est pas pertinent pour la remise en question de la démarche, qui est le but essentiel de mon intervention.
Les club libertins sont clairement des lieux d’incitation a la débauche,vous pourrez difficilement le contester,car il y a bien une première fois ou une personne s’y rend ,l’atmosphère est elle propice a la débauche ou non, je vous pose la question.
Si certains individus s’y rendent par curiosité, d’autre ne sont ils pas entraînés par une tierce personne,vous me permettrez d’appeler cela un phénomène d’amorçage.
Je suis surpris de constater que pour certains sceptiques la débauche deviendrait presque vertueuse et la morale néfaste,débauche et limite ne vous semble t’elles pas étymologiquement un peu contradictoire.
Beaucoup semblent minimiser les dégâts que peuvent produire les clubs libertins sur certains couples ou certaines individualités, peut être des gros cons ou connes,des victimes collatérales sommes toute, en tout cas car a force de rechercher les sensations fortes on peut y devenir accro .
Vous m'excuserez si je passe sur un couplet contenant pele-mêle débauche, vertu, morale et scepticisme, ce n'est pas le bon fil. Ma conception de la morale tend plus du coté de Brassens et de Ferré que de l'ancien testament et nous pourrions débattre pendant des heures en pure perte.
Contesteriez vous qu’il existe une réelle addiction a la pornographie chez certaines personnes ?
j’y reviendrais car je dispose de peu de temps cet après midi.

http://www.psychologies.com/Moi/Problem ... sturbation
Extrait : À 24 ans, j’ai rencontré celle qui est aujourd’hui ma femme. Les choses ont alors été encore plus compliquées à gérer. Lors de nos rapports sexuels, ma compagne était toujours masquée par ces images qui me hantaient, m’obsédaient. Mes fantasmes étaient tournés vers le porno et je le vivais mal. Je n’avais pas envie de cela mais je ne savais pas comment faire autrement. Je ne pouvais pas faire autrement. Il m’arrivait même de me refuser certaines positions ou pratiques parce que je ne pouvais pas me défaire des images qu’elles convoquaient en moi. Mon corps était là, mais ma tête était régulièrement ailleurs. Je ne supportais plus de lui mentir, je sentais que notre lien et notre complicité en pâtissaient, et j’en souffrais.
Essentiellement hors sujet dans la mesure ou nous sommes sur un sujet traitant de "LA CULTURE DU VIOL, LA RÉALITÉ ET LES MOTS POUR LA DÉCRIRE."

Discourir ic sur le bien fondé des clubs libertins est déjà bien assez hors sujet à mon gout
Kraepelin a écrit : 31 janv. 2018, 16:55En effet, cela ne prouve strictement rien. PubMed (MEDLINE) répertorie les revues médicales alors que les chercheurs en psychologie publient plutôt dans les revues de psychologie répertoriées sur PsycInfo.
Merci pour l'info. :pouce:

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#822

Message par Dash » 01 févr. 2018, 01:27

Aggée a écrit : 31 janv. 2018, 16:29Beaucoup semblent minimiser les dégâts que peuvent produire les clubs libertins sur certains couples ou certaines individualités,
Le problème, c’est que vous mélangez un peu tout et que vous ne faites aucune nuance. Bien sûr que fréquenter un club échangiste peut être néfaste pour certains couples! Mais pourquoi s’attarder aux clubs? Il est tout à fait possible de faire de l’échangisme (et/ou « d’aller voir ailleurs ») sans avoir recours à des clubs. Perso, je n’ai jamais fréquenté de clubs ayant pignon sur rue, mais j’ai déjà expérimenté toute sorte de choses avec d’autres couples (amis/connaissances/rencontres).

Vous enfoncez des portes ouvertes en nous disant que baiser avec une autre personne que son conjoint peut provoquer des problèmes dans un couple! Wow! Quelle découverte!

:clapclap:

Vous savez quoi? Les enfants, l’éducation, les tâches ménagères, les finances, la déco, la TV, la belle-mère, etc., peuvent tous être source de conflit et de rupture et tout ça peut aussi être révélateur de la pauvreté « spirituelle » (pour utiliser votre langage, moi je préfère causer de « maturité ») d’une relation!

Vous le saviez?

Le seul point où l’on vous contredit (enfin, moi et MBS), c’est que ce n’est pas forcément systématique et qu’il est possible que cela se passe très bien pour certaines personnes. Parce que dans vos propos, il se dégage une espèce de « fond puritain religieux » qui prétend qu’il serait impossible de vivre des expériences sexuelles (incluant d’autres participants) au sein d’un couple sans que cela ne soit le signe de problèmes profond. C’est ça le débat (ou le désaccord) et rien d’autre!
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#823

Message par Dash » 01 févr. 2018, 01:34

Cogite Stibon a écrit : 31 janv. 2018, 16:59 Les gens qui vont bien ne consultent généralement pas de psychologue. La notion de "biais de sélection" vous est-elle familière ?
C’est ce que j’ai voulu lui faire piger quand j’ai écrit que l’on entendait jamais parler des trajets d’avions qui se passent sans problèmes. Seul les avions qui crashent font les news! Du coup, ceux qui pratiquent de l’échangisme (ou autres pratiques) et où tout se passe bien, bien pourquoi l’on en entendrait parler? Forcément, comme pour n’importe quel sujet, l’on entend bcp plus parler de ce qui se passe mal! CQFD
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#824

Message par Dash » 01 févr. 2018, 02:02

Kraepelin a écrit : 31 janv. 2018, 16:55 Les recherches sur les facteurs de réussite des couples ont montré que l'intimité était un facteur important de satisfaction et de longévité des couples et que la fidélité était une facteurs important de l'intimité(1). Un plus un égal deux.
Mouais.

Faudrait peut-être commencer à définir qu’est-ce que réellement « l’intimité » et « la fidélité ». Et si la longévité de plusieurs couples (qui, au fond, ne s'ouvrent pas vraiment et ont de la difficulté à réellement communiquer) est souhaitable? Parce que plusieurs ont surtout peur de finir leur vie seule.

Dans mon « cercle restreint » (plutôt « ouvert » et libertin), l’on cause très souvent de ces sujets justement. À quel point nous constatons que plusieurs des couples « fidèles » et « intimes » le sont surtout en apparence et en surface, mais qu’au fond, ils le sont très souvent bcp moins que plusieurs d’entre nous, et ce, même s’ils demeurent mariés ou cohabitent jusqu’à la mort. Du coup, la longévité d’un couple et le fait de ne pas avoir de relation sexuelle extra-conjugale ne sont pas nécessairement des indicateurs d’une réelle intimité (et du bonheur!) pour autant. Et encore moins concernant la « fidélité/loyauté/respect », car quand ça « casse », très souvent, il n'y en a plus du tout et c'est la guerre entre les ex-conjoints, peu importe le temps qu'ils ont été ensemble, comme s'ils ne s'étaient jamais aimé!

Je doute bcp de la validité de certaines études à ce sujet pour la simple raison que si vous aviez interrogé mes propres parents (marié jusqu’à leur mort et fidèle tous deux), ces derniers vous auraient répondue, la larme à l’œil, qu’ils s’aiment plus que tout (et ils le croyaient sincèrement, la question n’est pas là). Pourtant, la dynamique de leur relation, leur capacité à réellement communiquer, partager leurs pensées et désirs profonds, tolérer leurs désaccords d’opinion quand ils partageaient ensemble, leur gestion de la possessivité, de leurs émotions, etc., était à cent mille lieux que celle que je vis avec certaines de mes copines (dont certaines que je ne baise même plus). Idem avec plusieurs des couples mariés « qui perdurent » des nombreux collègues de travail que je rencontre. Très souvent, l’un des deux partenaires doit « quémander ou « acheter » la paix et le sexe. Très souvent, il y a des zones dans les discussions qu’ils ne peuvent pas aborder, partager pour ne pas froisser, frustrer ou fâcher l’autre. Très souvent il y a du « boudage » puéril qui dure des jours ou des semaines, de la possessivité, de la jalousie, etc. Pff quelle intimité! Wow!

Qu’est-ce que réellement « l’intimité » ?

Bref, l’intimité (le caractère et le lien profond qui existe entre deux individus, ainsi que la maturité de l’interaction) n’est très souvent pas corrélée au fait d’être marié et/ou de la duré de la relation (pas besoin d'études pour observer ce truisme). Bien sûr, ça peut, mais ce n’est pas ce que j’observe autour de moi, de façon générale.

Je « possède » 3 amies, entre autres (avec lesquels j’ai toute déjà baisé, dont l’une encore) et j’ai avec elles une qualité de relation, d’interaction, d’intimité, de fidélité et de respect (au sens profond du terme. Qui l’on baise n’a aucun rapport avec ce genre de fidélité) qui n’a aucune commune mesure avec de nombreux couples qui perdurent — dans la forme — dans le temps. Et certaines de ces relations que j’ai perdurent depuis près de 20 ans. Et nous n’avons tous aucun problème à nous attacher, à vivre nos émotions et à les exprimer. Nous sommes seulement non-possessifs et nous sommes capables de développer de profondes et intimes relations basées sur le « vivre et laisser vivre ».

Pour moi, si l’intimité et la fidélité (qu’un individu peut appliquer et développer avec moi) sont tributaires et conditionnelles à la restriction engagée de ne pas baiser personne d’autre, c’est qu’elles sont illusoires, basées sur la possessivité et révélatrices que la personne n’a pas atteint un certain niveau de maturité mentale et émotionnelle (dans le cadre d’une relation « intime » avec un autre être humain, justement). Et cela ne veut en aucun cas forcément dire que l’on cherche activement ou forcément à baiser d’autres personnes, c’est juste qu’on admet et accepte d'emblée que cela puisse se passer (pour toute sorte de raison) et que cela ne remettra pas en cause la relation... ...parce qu'elle est intime et profonde, justement.!
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#825

Message par Aggée » 01 févr. 2018, 03:49

Vathar a écrit : 31 janv. 2018, 17:19 Vous m'excuserez si je passe sur un couplet contenant pele-mêle débauche, vertu, morale et scepticisme, ce n'est pas le bon fil. Ma conception de la morale tend plus du coté de Brassens et de Ferré que de l'ancien testament et nous pourrions débattre pendant des heures en pure perte.
Moi je vous parle du Nouveau Testament!
Que les gauchistes/anarchistes/libertaires soient répandus sur ce forum peu difficilement échapper a l’œil d’un chrétien…..ni Dieu ni maître.
Ils ont leur branche féministe, pro LGBT etc.….Et on ne peut même pas les accuser de polygamie (vous voyez l’allusion avec l’échangisme) puisqu’ils voudraient plutôt détruire le mariage qu’ils considèrent comme un un héritage chrétien, car les gauchistes ont plutôt la dent dure contre le christianisme.
Quand je parle de détruire le mariage c’est de toutes les manières possibles…..en le contournant (PACS créé pour les homosexuels qui ont servi de prétexte afin de créer une offre qui a été utilisé de manière écrasante par les hétérosexuelles,un type d’union beaucoup plus fragile et précaire que le mariage,forcement )…..en le singeant/ridiculisant (mariage homo dont les principaux intéressés n’ont que faire ).
Les gauchistes militent pour la confusion/disparition des genres avec une culture transgenre de plus en plus affichée
Les gauchistes militent pour l’indépendance de la femme ou sa séparation avec les hommes sous forme de guerre des sexes plutôt que pour la promotion d’une union harmonieuse entre les deux sexes qui pourrait se réaliser dans le mariage, expédiant ainsi les femmes dans la misère caractéristique d’une certaine forme de famille monoparentale.
Ce qui d’ailleurs ne renforce pas la sécurité des femmes,je reste bien dans le sujet de ce forum car la précarité peut donner lieu a toute sortes d’abus,y compris sexuels en exploitant les faiblesses humaines générées par des situations économiques de pauvreté.
Les gauchistes restent arque boutés sur une vision archaïque du mariage, ne percevant pas que le christianisme est maintenant revisité par des courants qui se sont démarqués d’une l’Église catholique romaine qui fut en sont temps ,et c’est incontestable,une institution politique plus totalitaire et dogmatique que réellement chrétienne.
Si vous doutez de l’existence de ces tendances gauchistes parmi vous, lisez juste ce qui précédé,parce que le scepticisme ne consiste pas simplement en une approche scientifique des sujets mais il a bien une orientation philosophique qui pousse a un certain type de société plutôt libertaire me semble t’il,attention tout de même aux politiques d’apprentis sorciers.

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