Raphaël a écrit : 25 déc. 2017, 16:01En fait c'est réduit mentalement à 2 dimensions spatiales (sphère) réduites une seconde fois à une seule dimension (cercle) pour faciliter la représentation.
On peut tout à fait le voir comme ça si on veut.
Raphaël a écrit : 25 déc. 2017, 16:01Quand on parle de temps à l'échelle de l'Univers on peut oublier la Relativité.
En fait non. Ce que l'on doit, c'est bien noter que l'on doit se placer dans le cadre de la Relativité Générale et non dans le cadre de la Relativité Restreinte. Il faut oublier l'idée qu'il n'y a pas de référentiel privilégié (une propriété propre à la Relativité Restreinte et non à la Relativité Générale).
Wikipedia a écrit :En cosmologie, le temps cosmique est le temps propre d'un observateur dit « fondamental » ou « comobile » appartenant à un univers homogène et isotrope1. En pratique, l'univers n'est pas exactement homogène et isotrope, mais en moyennant la distribution de matière de l'univers, on peut considérer qu'il l'est et ainsi utiliser le principe cosmologique. Le temps cosmique est alors le temps propre d'un observateur au repos par rapport à cette distribution de matière moyenne : c'est le temps de son référentiel comobile qui est le même pour tous les référentiels comobiles puisque l'univers est homogène et isotrope.
Cette partie là de Wikipédia est correcte et ne pose pas de problème particulier.
Wikipedia a écrit :Cette situation, permise par le principe cosmologique, est exceptionnelle en relativité générale (fondement théorique de la cosmologie), car normalement il n'y existe pas de temps universel absolu, mais un temps qui est propre à chaque observateur et sa ligne d'univers.
Cette partie là de Wiki demande à être un peu commentée car pouvant induire en erreur le lecteur non spécialiste. Dans
notre univers actuel il est possible, en relation avec le modèle interprétatif approprié d'affecter, en chaque évènement, un âge à notre univers, âge considéré comme valide pour tous les observateurs.
Grâce à cette possibilité, on définit ainsi implicitement :
- un feuilletage de l'espace-temps en feuillets 3D de type espace d'iso-âge de l'univers d'une part,
- le référentiel privilégié formé des observateurs dits comobiles, c'est à dire les lignes 1D de type temps (pseudo)orthogonales à ces hypersurfaces d'autre part.
Ces hypersurfaces 3D d'iso-âge de l'univers forment donc un feuilletage en feuillets 3D de simultanéité associé à ce référentiel privilégié.
Ce que l'auteur de Wiki a voulu signaler, c'est que dans une variété (pseudo)riemannienne
quelconque, il n'est pas toujours possible d'identifier un référentiel "réel" (un feuilletage 1D de type temps) ayant plus de légitimité que les autres à être considéré comme référentiel privilégié. Qui plus est, le feuilletage 3D (pseudo)orthogonal au feuilletage 1D, n'est pas toujours intégrable en feuillets 3D de simultanéité (feuilletage 3D auquel on demande, en plus, que la durée propre séparant deux feuillets 3D de simultanéité soit la même pour tous les observateurs du référentiel en question). L'intégration du feuilletage en feuillets 3D de simultanéité est en effet possible seulement sous réserve de conditions dites d'intégrabilité.