julien99 a écrit :Elle aussi, aurait-elle basculé dans l'ombre ?

Elle s'en vante presque:
"J’ai sans doute une vision romantique de l’archéologie, mais c’est ainsi que je veux la vivre. Pas de cette manière froide et sèche qu’on a voulu m’imposer, pas avec ce scientisme qui gouverne aujourd’hui tous les domaines de la recherche. Ce qui est passionnant dans l’étude des civilisations disparues, c’est de prendre les chemins de traverse, sortir des sentiers battus, oser s’aventurer là où personne n’est encore allé.
Plonger dans le passé, c’est se projeter en Terra incognita. On ne sait pas ce que l’on y découvrira, mais ce qui est sûr, c’est que l’on se trouvera soi-même."
Ça s'accorde incroyablement bien avec la "
mission"* du site
scientifique de voyages organisés où vous avez trouvé l'entrevue. Une telle harmonie ne doit pas être due au hasard... tout comme la passion qui prend le pas sur la raison.
Vous noterez à ce propos le sous-titre assez paradoxal: "Une omerta sur l’archéologie alternative". Paradoxal à au moins deux niveaux: a) l'omerta est une loi du silence régissant les activités d'un groupe mais le groupe concerné est celui dont les "archéologues alternatifs" refusent de faire partie* (enfin, on devine qu'il y a une relation amour-haine), b) l'omerta ne semble pas très forte puisqu'ils s'expriment.
Notez que je ne nie pas que c'est chiant d'être forcé de tenir compte de l'avis d'autrui, surtout de scientifiques avec une réelle formation académique, qui risquent de demander plus de rigueur dans nos propos et d'efforts dans nos démonstrations que l'on est prêt à en mettre par soi-même. L'archéologie à la Indiana Jones ça a définitivement un côté plus palpitant.
Jean-François
* En d'autres termes, les "alternatifs" se plaignent que les archéologues "scientistes" ne parlent pas d'eux.