Re: Relativité einsteinienne
Publié : 12 déc. 2016, 11:56
Je n'y crois plus.Psyricien a écrit :Allez un petit effort, je suis sur que tu peux le faire ...
Je n'y crois plus.Psyricien a écrit :Allez un petit effort, je suis sur que tu peux le faire ...
Oui ? Mais quand ? La question que je te pose concerne 3 cas (dont 2 où les durées dtau et dtau' sont différentes).richard a écrit :Pour ne pas trop faire plaisir à certains, je vais répondre aux questions d'ABC.
Oui et aussi a=b+c, en choisissant bien a, b et c. Ça mérite d'être souligné.richard a écrit :Donc dtau = tau2 - tau1...
Heu... Ben oui, c'est l'objet de la question. Elle est très simple. Pour répondre, il suffit de savoir ce qu'est une durée impropre.richard a écrit :Les conditions dans lesquelles on obtient ces différents cas ne sont pas décrites.
Non, parce que ça laisserait entendre qu'il existe un temps unique, qui serait malléable selon l'endroit où on se trouve ou la vitesse où l'on va. Or c'est l'exact contraire de ce que dit la relativité qui introduit au contraire l'idée que le temps est un invariant pour chaque observateur car chaque observateur est doté de son temps propre, invariant selon le référentiel, mais jamais synchronisé avec celui des autres (même si par commodité, on fait comme si c'était synchronisés quand on considère le décalage négligeable).On parle du temps propre et du temps impropre comme s'il existait deux sortes de temps. Est-ce qu'on ne devrait pas plutôt parler du côté propre et du côté impropre du temps ? Il me semble que ça serait plus logique.
Pour ça ok, pour le temps impropre je dirais plutôt: quand on mesure la durée entre ces 2 événements à partir d'un autre référentiel (donc en mouvement par rapport au premier), on mesure une durée impropre.Cogite Stibon a écrit :Quand on mesure une durée entre 2 événements se situant au même endroit dans le référentiel de mesure, on mesure une durée propre.
Non, c'est Cogite qui est le plus précis.richard a écrit :Salut Cogite! tu as écritPour ça ok, pour le temps impropre je dirais plutôt: quand on mesure la durée entre ces 2 événements à partir d'un autre référentiel (donc en mouvement par rapport au premier), on mesure une durée impropre.Cogite Stibon a écrit :Quand on mesure une durée entre 2 événements se situant au même endroit dans le référentiel de mesure, on mesure une durée propre.
Un autre référentiel que quoi ?richard a écrit : Pour ça ok, pour le temps impropre je dirais plutôt: quand on mesure la durée entre ces 2 événements à partir d'un autre référentiel (donc en mouvement par rapport au premier), on mesure une durée impropre.
C'est pas les référentiels qui sont en mouvements les un par rapport aux autres, c'est les observateurs dans un référentiel donné. Si on pouvait définir des mouvements de référentiels comme vous le faites, il n'y aurait pas de paradoxe des jumeaux. Or c'est justement parce que chaque jumeau se voit immobile et voit l'autre en mouvement, puisque les référentiels se valent, qu'il y a un paradoxe apparent.richard a écrit :Pour ça ok, pour le temps impropre je dirais plutôt: quand on mesure la durée entre ces 2 événements à partir d'un autre référentiel (donc en mouvement par rapport au premier), on mesure une durée impropre.
je dois donc en déduire que lorsque je mesure une durée entre deux événements l'un qui se passe à Montréal et l'autre à Paris, je mesure une durée impropre, ainsi l'intervalle de temps entre deux messages sur ce forum, l'un enoyé de Montréal et l'autre posté à Paris est-il un temps impropre.Cogite Stibon a écrit :Quand on mesure une durée entre 2 événements se situant à des endroits différents dans le référentiel de mesure, on mesure une durée impropre.
Oui.richard a écrit :je dois donc en déduire que lorsque je mesure une durée entre deux événements l'un qui se passe à Montréal et l'autre à Paris, je mesure une durée impropre,Cogite Stibon a écrit :Quand on mesure une durée entre 2 événements se situant à des endroits différents dans le référentiel de mesure, on mesure une durée impropre.
Ca dépends. Précise les conditions dans lesquelles tu fais tes mesures.richard a écrit :ainsi l'intervalle de temps entre deux messages sur ce forum, l'un enoyé de Montréal et l'autre posté à Paris est-il un temps impropre.
Dans ce cas, à moins que je raconte des bêtises, ça n'est pas un temps impropre, puisque les dates et heures que vous mesurez le sont avec une seule horloge.Les dates et heures sont celles marquées sur le forum.
BeetleJuice a écrit :Dans ce cas, à moins que je raconte des bêtises, ça n'est pas un temps impropre, puisque les dates et heures que vous mesurez le sont avec une seule horloge.Les dates et heures sont celles marquées sur le forum.
Si vous mesurez le temps entre l'émission d'un message de votre part et l'émission d'un autre message issus d'une autre partie du globe, vous mesurez en fait deux évènements qui se passent au même endroit, à savoir ceux qui délimitent le temps que ça vous prend d'observer l'intervalle de temps entre deux messages alors même que vous ne bougez pas dans votre référentiel.
Par définition ?richard a écrit :Bonjour! Pourquoi deux horloges d'un même référentiel donneraient-elles un temps impropre alors que "ces horloges sont synchronisées et marchent au même rythme" (dixit Einstein himself)?
Parce que la mesure du temps vient de la différence entre les deux horloges. Une seule horloge ne mesure que son temps propre.richard a écrit :Pourquoi deux horloges d'un même référentiel donneraient-elles un temps impropre alors que "ces horloges sont synchronisées et marchent au même rythme" (dixit Einstein himself)?
Tout à fait.thewild a écrit : Edit 2 pour ne pas qu'il y ait que du MRU :
On met une horloge à Montréal, une horloge à Paris, et une horloge dans un avion.
L'avion passe au dessus de Montréal (événement z1 dans le référentiel de l'avion, z1' dans celui de la Terre dont on néglige la rotation) et au dessus de Paris (événement z2 pour l'avion, z2' pour la Terre).
L'heure z1 est mesurée par l'horloge de l'avion, z1' par celle de Montréal.
L'heure z2 est toujours mesurée par l'horloge de l'avion, mais z2' par celle de Paris.
La durée entre z1 et z2 est propre (une horloge fixe dans son référentielle, cette durée est propre à l'horloge), entre z1' et z2' elle est impropre (deux horloges fixes dans leur référentiel, propre à aucune des horloges).
Cette durée n'est pas la même.
Le temps passe-t-il plus vite à Paris ou à Montréal?BeetleJuice a écrit :Parce que la mesure du temps vient de la différence entre les deux horloges.
Ni l'un ni l'autre, car le temps ne change pas de vitesse (puisque c'est une dérivée par rapport au temps...richard a écrit : Le temps passe-t-il plus vite à Paris ou à Montréal?
Et c'est justement ce qui pose problème. Le côté propre du temps étant invariant on ne peut pas parler de synchronisation. C'est le côté impropre qui peut être synchronisé ou non. C'est pour cette raison que j'ai suggéré de parler de "côté".BeetleJuice a écrit :Non, parce que ça laisserait entendre qu'il existe un temps unique, qui serait malléable selon l'endroit où on se trouve ou la vitesse où l'on va. Or c'est l'exact contraire de ce que dit la relativité qui introduit au contraire l'idée que le temps est un invariant pour chaque observateur car chaque observateur est doté de son temps propre, invariant selon le référentiel, mais jamais synchronisé avec celui des autres.
Ça dépend si tu voyages en TGV ou pas.richard a écrit :Le temps passe-t-il plus vite à Paris ou à Montréal?
Si si, on peut parler de synchronisation. La méthode a d'ailleurs été expliquée par l'ennemi juré de richard.Raphaël a écrit :Le côté propre du temps étant invariant on ne peut pas parler de synchronisation.