kestaencordi a écrit : Selon Regnerus, il pensait «trouver sans problèmes un nombre suffisant de cas où le répondant aurait déclaré avoir vécu avec sa mère et sa partenaire sur une longue période consécutive. Mais ce fut rare».S'il était tombé sur davantage d'enfants élevés par des couples gays, Regnerus aurait pu comparer leur état avec ceux d'enfants élevés par des couples hétéros. Mais ce ne fut pas le cas. Et il s'agit ici de sa première erreur: il a remplacé la question comportementale par la question structurelle.
(...)c'etait un peu previsible que son echantillon serait trop petit.
Vous êtes injuste! Bien sûr, il est toujours facile de prédire les numéros gagnants de la loterie ... après le tirage! Mais Regnerus a planifié son protocole avant le tirage. En fait, nous savions assez peu de choses sur la représentation statistique des couples de même sexe pour cette cohorte d'enfants. Regnerus ne pouvait pas prévoir.
kestaencordi a écrit : mais une fois l'erreur constaté il l'a reparé en faisant une autre erreur.
Regnerus a, en effet, formulé sa comparaison en terme de comportement plutôt qu'en terme de structure. Jusque-là, ce n'est pas à, mon avis, une erreur. Je comprends que l'erreur arrive plus tard dans l'interprétation des données.
En remplaçant la comparaison de structure par une question de comportement, il déséquilibre ses groupes dans la mesure où un des groupes dispose d'une structure spécifique (mariage stable) et l'autre non. Et la structure n'est pas le seul facteur dont il faut tenir compte. Il y a aussi, les facteurs sociodémographiques qu'il aurait fallu contrôlés (éducation des parents, revenu moyen, etc). Comme les groupes n'étaient pas égaux («toutes choses égales par ailleurs»), mesurait-il l'effet du comportement, celui de la structure ou celui des autres facteurs non contrôlés?
En soi, ce ne serait pas trop grave s'il avait effectué un contrôle statistique à posteriori de ces variables secondaires pour en isoler l'effet propre. Quand j'ai lu l'article la première fois, c'est ce que je croyais qu'il avait l'intention de faire. J'ai compris (imaginé en fait) qu'il publierait plus tard les résultats en scindant ses groupes pour isoler l'effet propre des variables secondaires. Les commentaires qu'il a faits par la suite dans les journaux montrent que je me trompais. La réalité est qu'il n'y avait pas assez de sujets dans le groupe cible pour isoler les variables. Dans la section interprétation des données de son article, ce déséquilibre n'est pas suffisamment pris en compte ce qui laisse entendre que les données mesurent l'effet du comportement (variable indépendante).
À partir de là, l'interprétation des données devient un "bar open". L'interprétation de Saletan m'apparaît la meilleure, mais il y en a d'autres possibles. Vous aimez l'hypothèse de Saletan parce qu'elle alimente votre croisade, mais est-elle la bonne?
Cela dit, si l'erreur de Regnerus est importante, que dire de l'avalanche d'erreurs de Bos dont l'article n'a soulevé aucune controverse? Ce qui nous ramène à mon affirmation de départ: Les données empiriques actuelles ne nous permettent pas de conclure quoi que ce soit sur l'impacte de l'éducation par des parents de même sexe et dire le contraire est … un mensonge!
kestaencordi a écrit :j'aime presumer les gens competents donc il savait que ca allait lui éclater au nez. il ne pouvait pas reculer et refaire la collecte de données. donc...il merite pas la pendaison mais il s'est planté.
demeure que les données brut son valable et l'interpretation de William Saletan semble correct. perso elle me convient tres bien. c'est conforme a mes ''predictions.'' il se trouvera peu de gens pour la contester. les couple stable ont une meilleur influence sur les enfants.
La stabilité a un effet positif sur les enfants, c'est incontestable! Est-ce ce que montrent les données de Regnerus? Là, c'est une hypothèse!
kestaencordi a écrit :demeure que va falloir travailler bien plus fort que ca pour faire une etude homoparentale convenable.
kestaencordi a écrit :certaine characteristique doivent etre relevé dans la collecte des données pour former des groupes que l'ont peut comparer.
kestaencordi a écrit : un enfant exposer a la detresse des parents en couple qui divorce + un comming out ca doit faire mal un peu. les répercussion ne seront pas les meme que si l'enfant sait depuis toujours qu'un parent est homos. et qu'il n'a pas vecu le divorce de ses parent pcq trop jeune.
kestaencordi a écrit :ou encore, l'enfant est exposé au divorce sans heurt mais n'a pas connu ses parent affectueux etre eux pcq un est homos. etc.. etc..
Peut-être, mais je suis moins sûr! Les homo et les lesbiennes qui font des mariages hétérosexuels aiment souvent (à leur façon) la personne qu'ils marient. Présumer qu'il n'y a pas d'échanges affectif dans ces couples est un peu rapide.
kestaencordi a écrit :la structure famillial n'est pas le seul biais. les drame familiaux sont a prendre en compte.
kestaencordi a écrit : ca va couter tres cher et prendre encore bien des années pour me satisfaire des resultats d'une etude.
Malheureusement, je suis de votre avis
kestaencordi a écrit : en attendant je les prend comme des grossieres approximation.
Je vous trouve généreux!