Bon, alors pourquoi cet acharnement fanatique à soutenir que de toute façon toutes les religions se valent (Jaïn, taoiste, thug, aztèque, sikh, Aum Vérité Suprême, etc., etc.), que l'islamisme actuel est le résultat d'un concours malheureux de circonstances extrinsèques, quand toute l'histoire de l'Islam depuis le début dit le contraire, que le djihad de conquête ne s'est calmé que quand il a été contenu manu militari ?
Car c'est
aussi vrai. Mais pas avec les même critères.
C'est ni vrai ni faux amha.
Mais dans l'absolue, elle ne se valent pas.
J'y reviens plus tard (enfin j'essaye).
Et toutes les religions ne peuvent pas se contester de la même façon, ne serait qu'à cause de la personnalité de leurs fondateurs réels ou supposés et du souvenir qu'on en a. Moïse, Bouddha, Mahavira, Lao Tseu, Jésus, et cetera
Quand les circonstances le permettent, les Bouddhistes sont extrêmement prosélytes et parfois perpétuent des massacres...
Mais rien à voir avec les Musulmans, on est d'accord.
Il est clair que l’aspect vieillot de l'Islam, et le conflit que cette religion vit avec le monde moderne aggrave le tout.
C'est pas exactement pour les même raisons (quoi que c'est pas si éloigner que ça dans l'imaginaire de la population) que les Bouddhistes deviennent parfois violent.
Différents facteurs jouent je pense. D'on ceux que vous défendez, je le nie pas.
Car encore une fois, s'il n'est pas ce qu'il affirme être, si le Coran n'est pas ce qu'il affirme être, c'est quoi ?
Bha c'est un bouquin de "spiritualité et de morales qui c'est imposé politiquement comme base constituante d’états.
Certes tout n'est pas paix dedans, mais si vous lisez la constitutions des pays modernes, tout n'est pas paix non plus.
D’ailleurs les Français (par exemple) ferait mieux d'utiliser mieux la constitution quand il s'agit de défendre leurs droits et leurs acquis quand un gouvernement vote des lois sans l'avale réel du peuple, en sachant que quand le peuple se "révolte", l’état ne remet pas les lois sur la table des négociation, elle envoie les CRS...ce qui n'est pas forcement un mal, le peuple se rebelle parfois pour des conneries ridicules ou par ignorance, mais pas que...
Ce qui le rend si abrupte, inapte et inhumain (le Coran), c'est qu'il n'a pas changer depuis 1000 ans...c'est la ou ça pique.
Il est vrai que ce verrouillage de la jurisprudence islamique est un gros problème, surtout pour les Musulmans, mais c'est aussi, peut-être (?) ce qui permet aux religion de rester dans les traditions familiale plus longtemps que la durée de vie moyenne d'une civilisation...ce qui n'est pas bien pour autant.
En tout cas, j'ai l'impression que le nombrilisme Européen s'inquiète plus de l'Islam pour eux même que pour les Musulmans.
Alors que ceux qui en souffrent en premier lieux, c'est les Musulmans.
C'est aussi un vrai problème, puisque cette dynamique inversée renvoie à un conflit identitaire en Europe, largement exagéré, qui fait de la xénophobie anti-Islam/Musulman un problème surement tout aussi sérieux que l'Islam en lui même, peut-être même bien plus sérieux pour nos régions et la laïcité t'elle qu'elle à été conçus pour.
Il est clair que l'immobilisme, comme celui de la jurisprudence en islam, accouche de monstres, mais parfois l'évolutionnisme des lois et des concepts civiques ne vont pas non plus dans le bon sens.
Le danger c'est donc les deux faces de la pièce. Mais ça reste une opinion, et ça vaut donc rien de plus qu'une opinion.
Il faut dire que l'Islam est inapte à s'imposer à cause surtout de sa sacralisation d'origine qui ne permet pas sa critique totale et qui petit à petit (rapidement) c'est imposé comme une impossibilité d'une critique des petits détails, il y à un vrai tabous à remettre en question la religion chez les Musulmans.
Du moins si ça touche le Coran directement, pas forcement ce qui gravite autour, l'Islam n’empêche pas une constitution démocratique d'exister et bcp de Musulmans ne suivent plus les hadiths etc...l’évolution de la vision de la politique en Islam est réel et la resistance de la jurisprudence islamique aussi, même si plus trop de pays Musulmans la suis à la lettre.
Alors que globalement, l'Europe est plus ouverte à avouer et critiquer le fait que leurs démocraties commencent à donner de mauvaises herbes, celle ci n'etant pas autant sacraliser qu'un livre sois disant Divin venant d'un prophète vue comme exemple immuable et intemporel.
Nos politiciens joue bien le rôle de leader (et de prophète), mais les gens s’amusent à les critiquer, ce qui est plutôt positif.
Bien sure, les Musulmans sont souvent ouvert au fait qu'une religion d'Etat est un frein à la démocratie, et bcp sont pour la décentralisation de la religion dans la sphère étatique.
La disparition des tabous religieux est donc indispensable pour éviter de se retrouver avec des leader religieux au commandes.
Ce qui n'est pas gagné, puisque pour ça il faut faire main basse sur bcp d’interprétations du Coran, sa suprématie politique et morale.
Ce qui n'est pas une qualité dans le Coran.
Il y aurait bcp de choses à dire sur le sujet.
Je pense que pour évité les erreurs, il faille relativisé.
Cela ne veut pas dire qu'il faille ne pas combattre les extrémismes, cela veut dire qu'il faudrait les combattre tous, justement.
Et quand on choisie de combattre un extrémisme plus qu'un autre,
il faut se poser la question de pourquoi on choisie...pourquoi combattre celui la est pas d'autres ?
Je sais bien que le relativisme est détesté par les sceptiques, tout les arguments ne se valent pas, c'est vrai.
Mais quand on parle de sciences sociales, de sciences politique, de dynamiques sociales et géopolitique, de psychologies "de masse"...le relativisme est obligatoire pour ne pas perdre de vue que tout ceci ne permet pas de comprendre autrement que par une observation qui à peut de chance d’être deux fois la même.
Ici on ne parle pas de sciences dures.
En gros, même si les chances sont minces, il y à plus de chance que l'islam évolue en "bien" dans les prochaines années, que celui de voir les lois de la thermodynamique être cassées.
Les pronostiques ne sont que temporel. Quand on voie une pierre tomber, on peut prédire l'endroit de sa chute, et ça ne veut pas dire qu'on sais comment marche la gravité ou l’énergie cinétique.
Quand on sais bien comment ça marche, on peut prédire l'endroit d'une chute de pierre, sans voir sa chute, juste en connaissant ses propriétés (et celles de son environnement) et sa position.
Chose je pense en grande partie impossible sur les sujets sociaux et s'étendant à autant de critères et de personnes différentes.
Ce type de déterminisme est impossible à étudier sur un tel sujet avec autant de facteurs et de personnes touchées.
Bon, alors pourquoi cet acharnement fanatique à soutenir que de toute façon toutes les religions se valent
N’exagérons rien (au relativisme), je ne le pense pas.
Je pense juste que dans la masse de personnes qu'elles touchent, et avec tout les aléas que ses gens vivent ou ressente (rationnellement ou pas), elle on toutes des potentiels proches.
Même l’athéisme à ce potentiel extrémiste et imposant si il s’insère dans une idéologie politique ou dans des aléas sociaux qui dépasse sont principe philosophique.
Cela ne veut pas dire que les idéologies se valent, certaines donnerons plus d’énergie à certains potentiels.
L'Islam est clairement potentiellement obscurantiste et verrouillé, mais pas obligatoirement chez tout les Musulmans, sauf qu'en se moment ce potentiel est largement exploité
(et largement sur-exploité par les médias aussi, ce qui créer un énorme biais).
C'est indéniable, c'est d’ailleurs ici qu'on se rejoint.
Les terroristes ne tuent pas par idéologie philosophique d’unicité de Dieu ou pour le Coran tout simplement, ses meurtres s'insèrent dans une idéologie et des influences qui entourent ce principe.
Mais bien sure que l'Islam à plus de potentiel obscure que le Bouddhisme par exemple. Ne serai-ce parce que le Bouddhisme est moins identitaire et moins moralisateur (et moins étatique théoriquement).
Ça n’empêche pas que ce potentiel existe dans le Bouddhisme, mais il est moins élevé.
Avec un aléa suffisamment fort, il peut devenir plus fort,
et il manque aussi un certains nombre de pratiquants pour que les pires potentiels s'imposent (et se trouve un leader au passage)...
Mais ce potentiel est plus dur à exploiter dans le Bouddhisme que dans l'Islam, j'en convient parfaitement.