Le Vulcain argentonnais a écrit :Voici un modele de structure metallique qui explique tres bien le rearangement des atomes alors pour que tu comprenne dans ta petite tête de quoi il retourne il faut imaginer la chauffe d'une barre de cuivre dur .Apres la chauffe de cette barre le cuivre se trouve recuit de maniere irreversible.
J'aime quand tu parles de Métallurgie, Gatti. Les bases de cette discipline t’échappent visiblement. Mais chacun sait combien tu aimes parler de ce que tu ne connais pas.
Effectivement, les atomes vibrent dans un solide. C'est ce qu'on appelle l'agitation thermique. Elle dépend de la température.
Du cuivre dur est du cuivre écroui par déformation plastique qui contient des défauts d'arrangement des atomes appelés dislocations. Un recuit fait disparaitre ces défauts et adoucit le métal. Un recuit n'est pas irréversible (quelle idiotie !) puisqu'il suffit de déformer plastiquement ce métal (laminage, étirage, tréfilage, martelage, pliage ...) pour faire apparaitre de nouvelles dislocations qui le rendent plus dur : c'est ce qu'on appelle l'écrouissage.
Il serait d'ailleurs facile de tester rigoureusement les prétentions des tordeurs de clés psychiques :
-préparer trois clés ayant le même état métallurgique (recuit, par exemple).
-confier une des clés au prétendant super-pouvoirs et lui demander d'accomplir son exploit.
-faire subir à la deuxième clé exactement la même déformation par des moyens naturels (comme il s'agit le plus souvent de pliage, cette opération n'est pas bien difficile à faire)
-prélever et préparer trois échantillons métallographiques pour examen microscopique dans la partie la plus déformée des deux clés tordues et du témoin.
-observer la structure et en particulier les traces de déformation plastique (lignes de glissement) complétées par des mesures de microdureté.
-si des différences sont observées, on peut alors pousser plus loin les investigations avec des moyens plus sophistiqués.
Mais j'ai l'impression que ce test est trop direct et compréhensible par tous pour que les émules gelleriennes s'y prêtent.
Le mouvement brownien s'applique à des particules en suspension dans un fluide. Il est interprété comme le résultat de chocs d'atomes ou de molécules individuels sur ces particules qui montrent ainsi des mouvements désordonnés. On ne peut donc pas parler de mouvement brownien dans un solide : cela n'a aucun sens.
Tout cela montre une nouvelle fois ton principe immuable :"Je n'y connais rien mais j'en cause"
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
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Denis
praedicator veridicus, inquisitor intrepidus, doctor egregius
