Re: Relativité, positivisme et réalisme
Publié : 04 juil. 2021, 14:31
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Peut-on être d'accord avec une proposition qu'on ne comprend pas ?richard a écrit : 04 juil. 2021, 13:38Ben on est d’accord pour une fois.ABC a écrit : 04 juil. 2021, 13:10 Le temps et l'espace sont nénamoins des notions distinctes dans nos modèles actuels d'espace-tempsAucun changement de référentiel inertiel [...] ne peut transformer un intervalle de type espace en un intervalle de type temps.
- un intervalle de type temps entre deux évènements se traduit par c²DT² - Dx² - Dy² -Dz² > 0
- un intervalle de type espace entre deux évènements se traduit par c²DT² - Dx² - Dy² -Dz² < 0
ABC a écrit : 04 juil. 2021, 13:10 Le temps et l'espace sont nénamoins des notions distinctes dans nos modèles actuels d'espace-tempsAucun changement de référentiel inertiel [...] ne peut transformer un intervalle de type espace en un intervalle de type temps.
- un intervalle de type temps entre deux évènements se traduit par c²DT² -Dx² -Dy² -Dz² > 0
- un intervalle de type espace entre deux évènements se traduit par c²DT² -Dx² -Dy² -Dz² < 0
et l'invariance de la vitesse de la lumière lors d'un changement de référentiel inertiel, autrement dit,
C'est à dire l'invariance de Dt0 = (c²Dti² - Dxi²- Dyi² -Dzi²)/c lors d'un changement de référentiel inertielrichard a écrit : 04 juil. 2021, 18:04Salut ABC! Tu sais bien qu’en RE la durée propre to d’un phénomène est invariante dans un changement d’espaces.
pris en compte les durées impropres (c'est une conséquence de l'invariance de la vitesse c de la lumière Et du principe de relativité du mouvement)
et effectivement on a Dti/l'invariant Dt0 = c Dti/(c²Dti² - Dxi²- Dyi²- Dzi²)richard a écrit : 04 juil. 2021, 18:04 celles qui ne sont plus mesurés dans l’espace E où les phénomènes se produisent mais à partir d’un autre espace Ei (i.e. un espace en mouvement par rapport au premier). Elles sont fonction de la vitesse relative de Ei par rapport à E: ti = γ to.
Tu aurais donc compris que les durées propres Dt0 se conservent mais pas les durées impropres Dti ET le lien de cette non conservation des durées impropres avec la non conservation de la simultanéité (si la simultanéité se conservait, comme c'est le cas dans l'hypothèse d'une vitesse de la lumière infinie, les durées impropres ne pouraient être distinguées des durées propres).richard a écrit : 04 juil. 2021, 18:04Par contre les durées propres d’un même phénomène sont égales: tio = to.
Pas forcément. Si c'est bien fait, c'est à dire sans déni du fait que 2+2 ça fait bien 4, ça pourrait être fructueux. Je vais oublier mes doutes à ce sujet et jouer le jeu une fois de plus (Une fois de trop ?).
Bien noter qu'il n'y a pas de solide indéformable en mécanique car la vitesse du son est finie (ce point n'intervient toutefois pas dans la présente discussion).richard a écrit : 05 juil. 2021, 17:03 Soit un solide Si qui sert de référence (il est d’ailleurs appelé solide de référence).
Non. On peut, au contraire, ajouter l'hypothèse selon laquelle existerait peut-être un temps absolu unique. Cette hypothèse aditionnelle viole le principe de relativité du mouvement (au niveau interprétatif). En effet, elle induit un référentiel inertiel privilégié (à ce jour inobservable) voir le détail ci-dessous. Cette hypothèse (interprétation lorentzienne de la RR) n'entre pas en conflit avec la RR puisque ce temps absolu, celui d'un référentiel inertiel privilégié hypothétique, n'est (à ce jour) pas observable.richard a écrit : 05 juil. 2021, 17:03Les points fixes par rapport à ce solide constituent un espace Ei. Chaque espace est muni d’un temps qui lui est propre. Cette hypothèse a été faite par Einstein (en plus des deux postulats de la RR)
Il n'est pas nécessaire de se dégager du temps Newtonien. Le temps Newtonien, ne pose pas de problème en lui-même. Simplement, il n'est pas nécessaire de rajouter cette hypothèse. Pour pouvoir dégager le temps Newtonien, il faudrait d'abord le rajouter.
Bien sur puisque le mètre mesurant cette longueur est formé lui-aussi de matière. Normal, donc, qu'il subisse la même contraction et que l'observareur ne se doute de rien.richard a écrit : 05 juil. 2021, 17:03La longueur propre d’un corps ne varie pas dans un changement d’espaces Lo = Lio = Ljo.
Ben oui, c'est (L² - c²t²)^0.5 (et non L) qui se conserve en raison de l'invariance de la vitesse de la lumière lors d'un chnagement de référentiel inertiel.richard a écrit : 05 juil. 2021, 17:03Par contre pour un observateur de Ej en mouvement par rapport à Ei la longueur de ce corps dans le sens du mouvement* est une longueur impropre Lij qui varie en fonction de la vitesse relative: Lij= kij Lio; kij étant l’inverse du coefficient de Lorentz.
Bien sur, les horloges de l'observateurs ralentissent de la même façon que les phénomènes qu'il observe, donc l'observateur, quand on le met dans un référentiel en mouvement, ne m'aperçoit de rien. Ses mètres raccourcissent comme les autres objets, et les horloges ralentissent comme les autres phénomènes.richard a écrit : 05 juil. 2021, 17:03De même la durée propre d’un phénomène est identique dans tous les espaces to = tio = tjo.
Oui, à un très gros bémol près. Tu pars des conclusions de la RR sans les démontrer alors que c'est la démonstration en partant du principe de relativité du mouvement et de la constance de la vitesse de la lumièrre qui est la base de la RR. C'est de là qu'il faut partir.richard a écrit : 05 juil. 2021, 17:03Par contre pour un observateur de Ej en mouvement par rapport à Ei où a lieu ce phénomène la durée de celui-ci est une durée impropre tij fonction de la vitesse relative: tij= kij tio. * les dimensions de ce corps ne varient pas dans les directions perpendiculaires au mouvement: Lij,p = Lio (indice p pour perpendiculaire). Est-ce que c’est-il bon jusque-là?
Le seul point qui me parait vraiment important, c'est l'établissement mathématique des transformations de Lorentz à partir du respect du principe de relativité du mouvement par l'interaction électromagnétique. Une fois ce point établi et bien compris, tout le reste en découle.richard a écrit : 06 juil. 2021, 09:39Tes remarques sont très intéressantes ABC, mais je n’avais pas l’intention de refaire la démonstration de la RR, il y a des sites ouebs qui la résument très bien et d’excellents livres qui la décrivent encore mieux.
Je voulais juste mettre en exergue les points qui me paraissaient importants pour continuer la discussion.
Tu as toutafè raison ABC. Je dirais même que c’est un point essentiel, mais nous en avons déjà causé. J’aimerais aborder d’autres points qui me posent questions. En voilà un.ABC a écrit : 06 juil. 2021, 20:31Le seul point qui me parait vraiment important, c'est l'établissement mathématique des transformations de Lorentz
Pour un observateur de Ej le temps mis par un rayon lumineux pour parcourir une longueur propre Lo dans le sens du mouvement est tij, celui mis pour parcourir cette même longueur propre Lo dans une direction perpendiculaire au mouvement est tio. Pourquoi le temps varie-t-Il en fonction de la direction considérée? Question subsidiaire: pourquoi prend-on pour durée impropre tij plutôt que tio ?richard a écrit : 05 juil. 2021, 17:03 La longueur propre d’un corps ne varie pas dans un changement d’espaces Lo = Lio = Ljo. Par contre pour un observateur de Ej en mouvement par rapport à Ei la longueur de ce corps dans le sens du mouvement* est une longueur impropre Lij qui varie en fonction de la vitesse relative: Lij= kij Lio; kij étant l’inverse du coefficient de Lorentz. ]j Lio; kij étant l’inverse du coefficient de Lorentz.
* les dimensions de ce corps ne varient pas dans les directions perpendiculaires au mouvement: Lij,p = Lio (indice p pour perpendiculaire).
ABC a écrit : 06 juil. 2021, 20:31Le seul point qui me paraisse vraiment important, c'est l'établissement mathématique des transformations de Lorentz
Rappelé dans le présent fil par quelques lignes de calcul prouvant l'invariance de Lorentz de l'équation de propagation des ondes électromagnétiques (l'expression mathématique de leur respect du principe de relativité du mouvement)
C'est une excellente question, dont la réponse mathématique est très très simple (tu le constateras toi-même). Tu mets très exactement le doigt sur la raison pour laquelle la Relativité galiléenne donne des prédictions incorrectes et la RR des prédictions correctes.richard a écrit : 05 juil. 2021, 17:03 Pour un observateur de Ej le temps mis par un rayon lumineux pour parcourir une longueur propre Lo dans le sens du mouvement est tij, celui mis pour parcourir cette même longueur propre Lo dans une direction perpendiculaire au mouvement est tio. Pourquoi le temps varie-t-Il en fonction de la direction considérée?
Tu as bien compris que l'espace a 3 dimensions alors que le temps n'en a qu'une, et ce qui compte c'est le temps égrené par une horloge. Ce temps ne dépend pas de l'orientation de l'horloge dans son repèrerichard a écrit : 07 juil. 2021, 12:33 Salut curieux! Non je ne fais pas erreur. En RR, pour un observateur en mouvement le temps mis pour parcourir une même longueur est différente si elle est dans le sens du mouvement ou perpendiculaire à icelui. Comme l’espace perçu se contracte différemment suivant la direction, le temps serait également fonction de la direction. Étonnant, non?.
Salut curieux! Oui! tu as raison,les longueurs se contractent uniquement dans une direction alors que le temps se contracte dans toutes les directions d’après ABC, c’est bien une des incohérences de la RE.curieux a écrit : 08 juil. 2021, 09:49Tu as bien compris que l'espace a 3 dimensions alors que le temps n'en a qu'une,
Refusée par... ? Source ?Pour Lorentz la contraction est réelle. Cette hypothèse a été refusée car un gaz pouvait devenir liquide pour un observateur et rester gazeux pour un autre, ce qui est contraire au principe de relativité.
OK, donc tu dis n'importe quoi, ce n'est réfuté par rien ni personne. C'est ton petit délire personnel comme d'habitude.richard a écrit : 08 juil. 2021, 12:12 Réfutée, pas refusée. Excuse!
Au risque de me répéter, il n’y a contraction pour un observateur immobile par rapport au corps observé, par contre il y a bien contraction pour un observateur en mouvement par rapport à icelui. Si l’on considère que l’observateur immobile détient la vérité alors ce que perçoit l’observateur mobile ne peut être que fictif sinon il y a une contradiction; une longueur ne peut à la fois être contractée et ne pas l’être.Être ou ne pas être, là est la question.
toujours coincé avec ton problème de vouloir être du côté du manche et de la cognée en même temps.richard a écrit : 08 juil. 2021, 12:12 Si l’on considère que l’observateur immobile détient la vérité alors ce que perçoit l’observateur mobile ne peut être que fictif sinon il y a une contradiction; une longueur ne peut à la fois être contractée et ne pas l’être.Être ou ne pas être, là est la question.
Ben si! La relativité lorentzienne a été réfutée* et remplacée par la relativité einsteinienne. La différence entre les deux c’est que la contraction est réelle dans la première et fictive dans la seconde.thewild a écrit : 08 juil. 2021, 12:19 OK, donc tu dis n'importe quoi, ce n'est réfuté par rien ni personne.
Ben si! il y en a un qui voit la longueur en vraie grandeur et l’autre qui la voit de biais. C’est comme deux observateurs qui regardent un même mur, l’un de face, l’autre de biais. C’est simplement ... relatif ! Tu vois, quand tu auras compris ça, un nouveau champ des possibles s'ouvrira à toi.Eh non, il n'y a pas contradiction dans le fait que deux observateurs voient deux choses différentes. Il n'y en a pas un qui voit la vérité et l'autre une fiction
C’est pourquoi je ne me permettrais pas de pointer les incohérences de la RE sans avoir une théorie —géniale— sous le coude.La concurrence entre paradigmes n’est pas le genre de bataille qui puisse se gagner avec des preuves. Il apparaît que le débat qui surgit de la confrontation de plusieurs théories candidates au titre de paradigme ne peut être totalement rationnel, ainsi que l’exprime Kuhn.