jroche a écrit : 19 juin 2022, 14:10
Dominique18 a écrit : 19 juin 2022, 13:26
Fixité intellectuelle dans les démarches et raisonnement binaire à gogo.
Aucun espoir.
Bon, puisqu'il faut rabâcher :
Qu'on me dise : "
Le libre-arbitre n'est pas prouvé", ça ne me gêne pas du tout.
Qu'on me dise : "
Le libre-arbitre n'existe pas donc tu peux dire, faire ou penser, ce qui te passe par la tête, ça ne vient pas de toi de toute façon", ça ne me gêne pas.
Mais qu'on me dise : "
Le libre-arbitre n'existe pas et tu es un affreux zozo (ou hérétique, selon la tendance) si tu oses insinuer que si", ça déclenche de très sérieuses alarmes.
Quand je te rappelais que tu persistais à rester dans ton ignorance et à l'entretenir par commodité, à ne pas sortir de ta zone de confort, ce qui revient à préciser une bonne dose de paresse intellectuelle....
J'ai essayé de te faire comprendre l'importance des niveaux d'organisation.
Tu ne t'y es jamais intéressé.
Pourtant...
https://www.mieux-vivre-autrement.com/l ... t.html/amp
...Une position intermédiaire raisonnable serait d’admettre que ces expériences (Liber et suivantes) montrent au moins trois choses :
- nos intentions ne sont pas systématiquement à l’origine de nos actions.
- les processus inconscients jouent peut être un plus grand rôle que nous ne pouvions le penser.
- la conscience d’une décision se construit au cours du processus de décision, pas à son origine.
Comme cette conclusion prudente semble quand même en mettre un coup à notre vieille notion de libre-arbitre, une manière de se rassurer serait de considérer ceci:
- notre cerveau prépare nos décisions en avance par rapport à notre conscience, mais il nous laisse jusqu’au dernier moment un droit de veto
Il semblerait qu’une des fonctions du cerveau soit justement de pouvoir inhiber certaines actions décidées et préparées en amont. Donc jusqu’au dernier moment, on aurait le choix de ne pas faire. C’est ce que les anglo-saxons appellent le « free won’t », par analogie au libre-arbitre appelé « free will »...
...Admettons que la démonstration scientifiquement soit faite : le libre-arbitre n’existe pas. Ce sont alors les fondements mêmes de notre société qui s’effondrent totalement. En effet toutes nos lois et notre droit reposent sur la notion de responsabilité individuelle : nous sommes responsables de nos actes car nous sommes libres de les accomplir ou pas...
Qu'est ce que ça signifie ?
Tout dépend du niveau d'organisation à l'intérieur duquel on se trouve.
Trivialement exprimé, par rapport au contenu de l'article, qui essaie de dresser un panoramique :
- les expériences scientifiques conduites dans un laboratoire ne correspondent pas à la société réelle, quotidienne
- cette société n'est pas une somme d'expériences scientifiques de laboratoire
Les deux existent, tout dépend, pour poser son raisonnement, de savoir à quel niveau de réflexion on se situe
Pour l'instant, en l'état actuel des connaissances, nous en sommes là, parce qu'il y a bien trop d'inconnues et de zones obscures à envisager.
Un exemple avec une application, un vécu concret:
...D’ailleurs en droit, pour être puni d’un crime, il faut qu’il y ait à la fois l’intention et l’action. La pensée n’est pas un crime, donc si vous avez juste l’intention de commettre un forfait, on ne peut pas vous condamner pour ça. Bien qu’aujourd’hui cette affirmation soit quelque peu ébranlée par les récents événements, puisque dans le cas de la préparation d’actes terroristes, on peut condamner avant même que l’acte terroriste n’ait lieu.
Réciproquement, si quelqu’un commet un crime mais est jugé irresponsable, il ne sera pas condamné. Donc si le libre-arbitre n’existe pas, nous sommes tous irresponsables de nos actes et toutes nos structures juridiques s’effondrent!...
Un raisonnement binaire ne peut pas tenir, du type : je suis libre, ou je ne le suis pas ? (Pour résumer sommairement)
Je dépends d'une structure, d'un environnement, d'une niche écologique, avec qui j'entretiens des interactions permanentes, de ma naissance jusqu'à ma mort. Jamais, il ne pourra en être autrement, sinon je ne serais pas, je nexisterais pas en tant qu'être vivant.
Tout mon être dépend de ces interactions.
A l'intérieur de celles-ci, j'ai la possibilité de disposer d'un espace, d'un moi, de l'utiliser, en l'exprimant via la pensée, le langage. C'est ce fonctionnement qui m'est propre, unique, original, mais qui ne saurait se comprendre en faisant abstraction du reste. Cet espace de réalisation personnelle n'est aucunement indépendant.
Je suis libre dans mon espace intime tout en ne l'étant pas dans celui social, et sociétal, dont je fais nécessairement partie, ceux qui me permettent de rester en vie.
L'auteur de l'article a insisté sur la notion de responsabilité.
Mais qu'on me dise : "Le libre-arbitre n'existe pas et tu es un affreux zozo (ou hérétique, selon la tendance) si tu oses insinuer que si", ça déclenche de très sérieuses alarmes.
Ça, c'est un bon exemple de pensée binaire à la petite semaine. Il n'y a pas d'alarmes qui tiennent. Il y a un constat : sors de ta paresse intellectuelle !
Pour enfoncer le clou, le cerveau fonctionne suivant deux modes: l'intuitif er l'analytique. Et il est programmé, équipé, pour croire.
Ce qui facilite encore moins l'approche, et en rajoutevune bonne couche à la problématique.
J'en ai plusieurs fois parlé.
Tu comprendras aussi qu'employer des termes comme paralogie, dissonance cognitive, homme de paille,... il faudrait certainement y regarder à deux fois avant de le faire, c'est à dire dégainer à tout va.