@ Loutre
Perdre quelque chose ? Non.
Nouveau mai 68? Non.
On? Cela fait représente une société, démocratique, laïque, nous, le bien commun.
C'est l'expression du bien commun qui permet une avancée des valeurs humaines, et ce en luttant contre les discriminations.
J'ai horreur des excités avec des discours extrémistes. Il faut avoir pratiqué le maoïsme d'extrême gauche, plutôt subi. Maintenant, nous avons droit aux wokes, aux écolos radicaux... Pour moi, woke n'est pas synonyme d'éveillé, loin de là. Surtout quand la fréquentation de certains groupes est un peu trop flagrante. Les cloisons ne sont pas bien étanches. Je ne détaille pas, il faudrait vraiment être aveugle et de mauvaise foi pour ne pas s'en apercevoir.
Les débordements ?
Lesquels ?
Quand la représentation démocratique n'est plus assurée, il y a souci.
Toi qui sembles bien aimer Hollande : il n'a pas pu donner une conférence, plusieurs dizaines de son bouquin ont été déchirés,... Que des individus manifestent, pacifiquement, sans recours à la violence, qu'ils fassent valoir leur droit légitime à la liberté d'expression, soit. Et heureusement.
La violence est et a toujours été le dernier refuge de l'incompétence.
Perso, j'ai oeuvré, et je continue, pour la défense des valeurs républicaines et laïques, en parfaite indépendance politique. Par valeurs, j'entends constitutionnelles. La société française n'est pas parfaite, ne sera jamais parfaite. Toute forme de société est ipso facto imparfaite.
Les choses se gâtent quand la transition s'opère entre statut de survie ou de quasi-survie et accès au confort. C'est de l'ethnologie, c'est un constat, clinique, il représente un paradoxe des sociétés humaines. Les valeurs de cohérence, de cohésion et de solidarité immédiates baissent. On peut essayer d'y remédier avec l'éducation, gratuite, laïque, pour tous, sans discrimination. C'est ce que les démocraties ont trouvé de mieux. Le système fonctionne cahin-caha, et ne produit pas toujours les résultats escomptés.
Par rapport à tous les échanges sur j'ai effectués sur ces questions, si mes interlocuteurs n'ont pas saisi qu'elles étaient les intentions et qu'elles valeurs je défendais, il y a souci.
Quelques références...
Caroline Fourest
Pascal Bruckner (détesté. Combien ont lu intégralement ce qu'il écrit ?)
Georges Bensoussan
Henri Pena-Ruiz
Claire Koç
Léa Salamé
Pierre-André Taguieff (la bête noire de beaucoup d'agités)
Mathieu Bock-Coté
Sonia Mabrouk
Jérôme Fourquet ("L'archipel français")
Gérald Bronner
Salomé Berlioux (elle se bouge, elle fait preuve de lucidité)
Jean Birnbaum
Rachel Kahn (grandes finesses et subtilités)
Denise Bombardier
Natacha Polony (son dernier livre entre autres)...
J'en oublie, il y en a d'autres.
Ce qui représente un bon paquet de livres que j'ai lus.
Internet c'est une chose, connaître et pouvoir comprendre la pensée organisée d'un auteur en est une autre. Il n'est nulle question d'adhésion aux écrits de ces auteurs.
Hans Rosling, "Factfulness" (comme Jérôme Fourquet, établit et précise les faits, deux références contre lesquelles il est difficile d'aller contre, eh pour cause)
Xavier Gorce
Etienne Klein qui apporte également un éclairage.
Comme Gilles Kepel
Est-il utile de rajouter que je me suis farci quelques bouquins comme celui de Bouteldja? (Plus que pénible...)
Diallo également, plus je ne sais plus qui.
Pour essayer d'apprendre et de comprendre.
J'ai une sainte horreur des personnes qui crachent dans la soupe (Houria Bouteldja, qui continue de faire son show dans certaines universités...).
Que doit-on en retenir?
La démocratie est un art difficile, elle est fragile.
Si l'idéal démocratique n'est pas entretenu, aussi imparfait soit-il, aussi contraignant, il y a peu de chances que la société en devenir tende vers l'apaisé et le positif.
Certaines idéologies malsaines (on ne va pas jouer sur les mots, j'appelle un chat un chat) n'y contribuent pas.
Nous avions assez de tout ce qui traîne à l'extrême droite, la gauche et l'extrême gauche en rajoutent une couche, et pas des plus éclairées.
Pour conclure...
Che Guevara est toujours à la mode, increvable. Son image est très utilisée, pourtant, si on se donnait un peu la peine de se cultiver...
Les "élans révolutionnaires" et tout ça...
J'y ai cru...
Depuis, j'ai appris à réfléchir...ce qui ne signifie pas que je puisse être sûr de quoi que ce soit.
Et encore moins affirmer, quoi que ce soit.
Le doute oblige à rester dans une posture alerte et critique.
Je constate, à l'épreuve des faits, que Voltaire et Montaigne, ne font plus trop recette. Et pourtant...
Un zeste d'humour...
