Madd a écrit :J'ai le dernier livre de Moody. "Paranormal. ne vie en quête de l'au-delà". Chapitre 23 et de la page 307 à la page 315, il parle des expériences de mort partagée et à aucun moment, il ne parle des neurones miroirs. Il ne cesse au contraire de faire appel au "spirituel" comme explicatif du phénomène.
Oui, et alors? Il en parle dans Light Beyond, paru en 1988, ainsi que dans Glimpses of Eternity paru 2010. Il ne parle pas des neurones miroirs dans chacun des ses bouquins, j'espère que vous l'en excuserez.
Madd a écrit :Si dans ton article, il parle des neurones miroirs, alors il les mentionne comme étant "impliqués" et non pas comme étant "explicatifs".
Belle démonstration de dissonance cognitive. Moody proposes que les neurones miroirs du système empathique est la clé qui explique le mécanisme de transmission des SDE. Oui, c'est bien sur le plan explicatif qu'il s'exprime.
Madd a écrit :encore une fois, si je suis amoureux, c'est pas seulement à cause de mes yeux... C'est à cause de la femme que je regarde. Ce n'est pas du sophisme, c'est de la simple logique qui interdit le matérialisme réductionniste pratiqué chez les sceptiques.
Le sophisme réside dans l'accolement de deux idées indépendantes : la chimie de l'amour qui explique l'état amoureux et l'existence de votre épouse. Allez, je vous fait un dessin, je n'ai pas envie d'y passer la nuit.
Votre raisonnement sophistique consiste à dire :
1. La chimie de l'amour entend expliquer comment on deviens amoureux
2. Or, je refuse d’admettre que mon état amoureux se limite à de simple réactions chimiques. La femmes que j'aime je la vois, je la touche, je la sent, je la goûte, je la ... bref c'est parce qu'elle a une existence physique, qu'elle est elle.
3. Donc, j'ai un bon argument pour faire un pied-de-nez au matérialistes. Fuck le matérialisme réductionniste. Le matérialisme est mort, ouaiiiiiiii.
La faiblesse de cet argument réside dans la seconde prémisse qui n'est pas un argument valable. Il n'y a aucun argument logique.
Madd a écrit :Encore une fois, qu'il y ait une contrepartie physiologique possible dans le cerveau n'annule pas la réalité d'un phénomène réel.
Glouphop a écrit :Encore faudrait-il que l'hypothèse ésotérique ait un quelconque fondement. A part des histoires faussement étranges, il n'y a rien de concret.
Madd a écrit :Je ne suis pas d'accord avec cette rengaine sceptique. Il vous faut un modèle pour valider les expériences. C'est le monde à l'envers. Toute la science progresse à l'inverse. D'abord on fait des expériences et ensuite on établit des modèles et des théories.
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Il ne s'agit pas d'une rengaine mais de la triste réalité. La méthode scientifique accepte les deux modèles cher ami. L'important c'est de tirer les bonnes conclusions et si elles ne le sont pas, elles sont réfutables.
Madd a écrit :La théorie possible qi peut valider ces témoignages est simple pour les tenants de l'expérience extraordinaire dans le cas des NDE : la conscience humaine n'est pas produite pas le cerveau. Elle est filtrée par lui.
Ou alors, on tient compte de l'ensemble des paramètres et on se rends compte que cette hypothèse ne tiens pas la route.
Madd a écrit :Remarquez que l'inverse : "le cerveau produit la conscience", n'a jamais été démontrée par quiconque. Ca ne gêne pas les sceptiques bizarrement.
Si, tout dépends sur quel plan ont aborde la conscience. Pour les neuroscientifiques la conscience a deux acceptions, l'état d'éveil et l'analyse de l'environnement par les organes des sens. Une personnes qui dort est plus consciente qu'une personne dans le coma et moins qu'une personne éveillée et attentive. De même, si je ne me retourne pas, je n'ai pas conscience de ce qui est derrière moi mais si j'entends du bruit et que je reconnait le chant du merle, j'aurais conscience qu'il y a un merle derrière moi. Ces deux notions de conscience ont en neuroscience une base neuronale. Mais si vous parlez de conscience sur le plan métaphysique, on aura tous les deux des interprétations différentes et des discours différents. Parler de conscience sans définir de quoi on parle n'a pas d'intérêt.