« Si tu veux garder tes amis … »
Publié : 25 mai 2013, 15:59
Bonjour Mireille.
Dans un de vos ‘posts’, vous dites détester le mensonge.
Je vous crois car tout le suggère, à commencer par le choix de votre @pseudo :
Si ce n’est votre prénom, c’est celui de votre mère, ou de votre sœur …
… à moins que ce soit celui que vous auriez aimé porter …
… en tout cas ; « Mireille » est de vous … comme « Anthyme » est de moi.
C’est donc pour manifester mon accompagnement que j’ai changé le mien.
… … … …
Cependant, sur cette question du « mensonge », je ne vous rejoins que partiellement.
Effectivement, plutôt que de stigmatiser cette tare (ou plutôt ce travers), je préfère proclamer que rien de valeur ne peut se partager hors du champ de la droiture et de la simplicité.
Cette petite pirouette me permet de dire que si le mensonge s’exprime hors de ce champ …l’omission peut sans problème s’y intégrer.
Ainsi, puisque « omettre » n’est pas « mentir » ; je préserve ma liberté.
… … … …
Selon ce que je viens d’écrire plus haut, protéger son jardin secret n’a rien à voir avec de l’hypocrisie.
De ce fait, et tout particulièrement dans ce ‘fil’, j’userai de ma liberté avec rigueur, en pensant toujours ce que j’écrirai …
… par contre, il vous faudra de votre côté accepter que je ne prenne pas le risque d’exprimer tout ce que je pense.
… … … …
Je nous trouve un autre point commun : nous nous exprimons à la première personne du singulier …
… « nous » … « nous nous » … !!! …Eh oui ! … « nous nous nous » ai-je écrit !
Que je vous explique …
Je déteste les « nous » :
« Nous-les-ceci » … « Nous-les-comme-ça » … qui immanquablement entraînent vers des « Eux-les-pas-ceci » et des « Eux-les-pas-comme-ça ».
J’exècre au point de voir dans le « Nous sommes tous » un symptôme d’aptitude fasciste :
Qu’un type me plante ces mots dans une phrase …
… et il y a des chances pour qu’on ne reste pas longtemps copains !
À moins que … à moins que … à moins que …
À moins que ce ne soit pas le « nous » participatif qui soit fautif ; mais le « sommes » de la revendication identitaire …
… avec l’implication : que pourrait-être un « nous » universellement acceptable ?
La chose importante qui demeure, c’est que j’ai écrit « copain » et non « ami », car j’en arrive maintenant au cœur du sujet .
… … … …
Je vous cite :
« Quand j’étais petite mon père nous disait ce que d’autres avant lui et après diront : que les deux sujets qu’il ne fallait pas aborder si on souhaitait conserver une atmosphère agréable entre amis c’était la religion et la politique. »
Je souscris au fait de lier « religion » et « politique », qui pour moi sont absolument indissociables.
Par contre, je ne comprends pas qu’on introduise du « conditionnel » dans une relation d’amitié.
En effet, mon ami, ce n’est pas celui qui m’approuve ; mais celui qui m’accompagne.
Il est effectivement possible de le perdre, lui, l’ami qui accompagne, mais uniquement en l’entraînant dans l’impasse où les deux vont se perdre !
C’est pourquoi je soutiens que l’« ami » dont parle votre père, qu’il faut ménager sous peine de jugement et de condamnation (qui composent selon moi tout le délétère d’une relation), peut « être » tout … sauf … un ami.
=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=
Vous n’aimez pas les M.P. ; moi non plus.
Je vous propose donc une correspondance « ouverte » que vous orienterez selon vos choix et votre sensibilité.
« Nous » verrons bien si cela conduit quelque part, et qui sait …
… peut-être pourrons-nous intéresser d’autres rédacteurs susceptibles de … « nous accompagner » … loin d’impasses communes !
Bien à vous.
Anthyme
Dans un de vos ‘posts’, vous dites détester le mensonge.
Je vous crois car tout le suggère, à commencer par le choix de votre @pseudo :
Si ce n’est votre prénom, c’est celui de votre mère, ou de votre sœur …
… à moins que ce soit celui que vous auriez aimé porter …
… en tout cas ; « Mireille » est de vous … comme « Anthyme » est de moi.
C’est donc pour manifester mon accompagnement que j’ai changé le mien.
… … … …
Cependant, sur cette question du « mensonge », je ne vous rejoins que partiellement.
Effectivement, plutôt que de stigmatiser cette tare (ou plutôt ce travers), je préfère proclamer que rien de valeur ne peut se partager hors du champ de la droiture et de la simplicité.
Cette petite pirouette me permet de dire que si le mensonge s’exprime hors de ce champ …l’omission peut sans problème s’y intégrer.
Ainsi, puisque « omettre » n’est pas « mentir » ; je préserve ma liberté.
… … … …
Selon ce que je viens d’écrire plus haut, protéger son jardin secret n’a rien à voir avec de l’hypocrisie.
De ce fait, et tout particulièrement dans ce ‘fil’, j’userai de ma liberté avec rigueur, en pensant toujours ce que j’écrirai …
… par contre, il vous faudra de votre côté accepter que je ne prenne pas le risque d’exprimer tout ce que je pense.
… … … …
Je nous trouve un autre point commun : nous nous exprimons à la première personne du singulier …
… « nous » … « nous nous » … !!! …Eh oui ! … « nous nous nous » ai-je écrit !
Que je vous explique …
Je déteste les « nous » :
« Nous-les-ceci » … « Nous-les-comme-ça » … qui immanquablement entraînent vers des « Eux-les-pas-ceci » et des « Eux-les-pas-comme-ça ».
J’exècre au point de voir dans le « Nous sommes tous » un symptôme d’aptitude fasciste :
Qu’un type me plante ces mots dans une phrase …
… et il y a des chances pour qu’on ne reste pas longtemps copains !
À moins que … à moins que … à moins que …
À moins que ce ne soit pas le « nous » participatif qui soit fautif ; mais le « sommes » de la revendication identitaire …
… avec l’implication : que pourrait-être un « nous » universellement acceptable ?
La chose importante qui demeure, c’est que j’ai écrit « copain » et non « ami », car j’en arrive maintenant au cœur du sujet .
… … … …
Je vous cite :
« Quand j’étais petite mon père nous disait ce que d’autres avant lui et après diront : que les deux sujets qu’il ne fallait pas aborder si on souhaitait conserver une atmosphère agréable entre amis c’était la religion et la politique. »
Je souscris au fait de lier « religion » et « politique », qui pour moi sont absolument indissociables.
Par contre, je ne comprends pas qu’on introduise du « conditionnel » dans une relation d’amitié.
En effet, mon ami, ce n’est pas celui qui m’approuve ; mais celui qui m’accompagne.
Il est effectivement possible de le perdre, lui, l’ami qui accompagne, mais uniquement en l’entraînant dans l’impasse où les deux vont se perdre !
C’est pourquoi je soutiens que l’« ami » dont parle votre père, qu’il faut ménager sous peine de jugement et de condamnation (qui composent selon moi tout le délétère d’une relation), peut « être » tout … sauf … un ami.
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Vous n’aimez pas les M.P. ; moi non plus.
Je vous propose donc une correspondance « ouverte » que vous orienterez selon vos choix et votre sensibilité.
« Nous » verrons bien si cela conduit quelque part, et qui sait …
… peut-être pourrons-nous intéresser d’autres rédacteurs susceptibles de … « nous accompagner » … loin d’impasses communes !
Bien à vous.
Anthyme