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Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 09 juil. 2013, 10:21
par Nicolas78
Salut,

Petite question très simple.
Que pensez de la recherche en fusion nucleaire pour produire de l’électricité ?
Est-ce viable dans l'avenir ? La science peux telle dompté ça ?

Bonne journée

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 09 juil. 2013, 10:57
par yquemener
Si c'est la question, le projet ITER est très sérieux et vise à produire des réactions de fusion thermonucléaires surgénératrices d'une façon exploitable à partir de 2027.

Je ne sais pas ce que tu entends pas "dompter" ça. On fait déjà couramment de la fusion thermonucléaire en conditions contrôlées, mais pour l'instant ça consomme plus d'énergie que ça n'en produit.

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 09 juil. 2013, 11:24
par Psyricien
Nicolas78 a écrit :Salut,

Petite question très simple.
Que pensez de la recherche en fusion nucleaire pour produire de l’électricité ?
Est-ce viable dans l'avenir ? La science peux telle dompté ça ?

Bonne journée
Plusieurs approche de fusion sont proposé, certaines semblent plus prometteuse que d'autres.
Les deux grandes catégorie actuellement exploré sont:
-->Le confinement magnétique (ITER) (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fusion_pa ... C3%A9tique)
-->Le confinement inertiel (Laser MégaJoule, Z-machine) (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fusion_pa ... t_inertiel)
Ces deux grandes familles ce découpant encore en plusieurs méthodes.

-->Le confinement électrostatique existe aussi, mais est moins exploré en termes de construction de centrale (https://fr.wikipedia.org/wiki/Confineme ... rostatique)


De mon point de vu, l'approche par confinement inertiel me semble plus prometteuse ... mais ensuite, nous verrons bien qui gagnera la course :).

A plus,
G>

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 09 juil. 2013, 12:37
par Nicolas78
Merci a tous pour vos réponses.

En faite je pensai que les confinement n’était pas encore parfait.
Que le rendement n'est pas au point...loin de la.
Bref qu'on ne maitrise pas la bête à point de rentabilité prometteur qu'on nous vend, c'est a dire source propre et "illimité".

Sinon ça serait déjà en expansion comme technique.

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 09 juil. 2013, 14:38
par Psyricien
Nicolas78 a écrit :Merci a tous pour vos réponses.

En faite je pensai que les confinement n’était pas encore parfait.
Le confinement magnétique est problématique en effet.
Que le rendement n'est pas au point...loin de la.
Des refs, des sources ?
Bref qu'on ne maitrise pas la bête à point de rentabilité prometteur qu'on nous vend, c'est a dire source propre et "illimité".
Si on te vend du "illimité", clairement on te ment !
Dans la mesure où l'on ne sait pas ce que l'on te vend, il est dure de statuer.
Sinon ça serait déjà en expansion comme technique.
La méthode marche sur le papier, la réalisation technique est plus complexe. Actuellement on en est au stade de la production de prototype.
Si ton point est de dire que ce n'est pas prêt pour une production de masse, clairement oui, ce n'est pas prêt.
Mais personne de sérieux ne tient ce discours.

La fusion en terme d'énergie civile, c'est à l'horizon 2025 (optimiste), voir 2030.

G>

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 09 juil. 2013, 14:41
par Eve_en_Gilles
Psyricien a écrit : La fusion en terme d'énergie civile, c'est à l'horizon 2025 (optimiste), voir 2030.

G>
Vu le bordel que c'est pour construire ITER, j'aurais tendance à reculer encore un peu l'horizon de quelques années.
Mais bon, la fusion nucléaire c'est pas non plus la panacée. Faut voir que c'est une "nouvelle" piste que l'on explore qui se veut prometteuse mais dont on ne connait pas encore tous les soucis et avantages. Si ça se trouve dans 100 ans on l'aura totalement oublié, ou on ne marchera plus qu'à ça... mais à l'heure actuelle c'est prometteur sur le papier et on fait un prototype pour voir si c'est reproductible à grande échelle.

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 09 juil. 2013, 14:55
par Psyricien
Eve_en_Gilles a écrit :
Psyricien a écrit : La fusion en terme d'énergie civile, c'est à l'horizon 2025 (optimiste), voir 2030.

G>
Vu le bordel que c'est pour construire ITER, j'aurais tendance à reculer encore un peu l'horizon de quelques années.
Mais bon, la fusion nucléaire c'est pas non plus la panacée. Faut voir que c'est une "nouvelle" piste que l'on explore qui se veut prometteuse mais dont on ne connait pas encore tous les soucis et avantages. Si ça se trouve dans 100 ans on l'aura totalement oublié, ou on ne marchera plus qu'à ça... mais à l'heure actuelle c'est prometteur sur le papier et on fait un prototype pour voir si c'est reproductible à grande échelle.
Pour ITER je te suit volontiers.
Mais pour l'instant le confinement inertiel par Laser me semble pouvoir fournir des résultats plus rapidement.
La limite technique la plus embêtante étant le "transport" de l'énergie du Laser jusque la cible (ce qui joue sur le rendement).

Mais, sinon pour un réacteur fonctionnel par confinement inertiel, 2030 me semble réaliste (après on verra, peut-être que je pêche par optimisme :) )

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 09 juil. 2013, 15:13
par Eve_en_Gilles
Pour le confinement inertiel, une fois le LMJ lancé, il faudra aussi passer à la construction de la centrale "pilote". Considérant les habituels glissements de planning et de bugdet dans ce type de projet, et en considérant que la technique nucléaire soit au top et ne nécessite pas d'ajustement trop longs, 2030 me parait être en effet optimiste mais pas impensable.
Simplement, au delà des problématiques nucléaires (qui ne sont pas du tout de mon domaine), ce type de construction est très longue et très difficile à estimer. Surtout au vu des montagnes de règlementations sécurité qui y sont associées et de la mainmise des "nucléaristes" sur un domaine qu'ils ne maitrisent pas (la construction, donc) qui génère immanquablement des reprises d'études, démolitions, modifications de dernière minute, etc... parfois très longues et couteuses.

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 09 juil. 2013, 15:27
par yquemener
En fait je me demande si notre ami Nicolas78 n'a pas plutôt entendu parler d'une de ces charlataneries autour de la fusion froide et se pose du coup des questions très légitimes.

Nicolas78 : si tu penses à un engin qui tient dans une cocotte-minute, c'est vraisemblablement un ersatz de la débâcle qu'a été la notion de fusion froide. Psyricien donne les trois façons qui sont aujourd'hui confirmées pour atteindre la fusion thermonucléaire (y a aussi la bombe H, mais peut-on dire que ça rentre dans le cadre du confinement inertiel ?)

On a utilisé ces 3 méthodes pour obtenir des réactions de fusion, le problème étant que pour l'instant, en effet, leurs rendements font qu'ils consomment plus d'énergie qu'ils n'en émettent via leur réaction nucléaire.

Psyricien : le confinement inertiel, j'avais lu que c'était quand même très limité par le rendement des lasers actuels : même les bons lasers-led de haute puissance ne dépassaient pas 15% quand je m'y intéressais. Ça a progressé ? Ce serait quand même viable avec ce rendement là ?

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 10 juil. 2013, 01:09
par Nicolas78
La fusion froide ?

Je suis parfois zozo sur les bords, mais faut pas abusé nomplu... :mrgreen:

Meme si je sais que des chercheur on fait des recherches sur la fusion froide j'y connais rien, apparemment aprés lecture rapide sur wiki il s'agit d'un truc un minima serieux pusique les plus par des grande puissance y on donner intérêt (conférences international et tout le tralala ?)...par contre est-ce que c'est viable ?
Pour que le magazine science refuse des publications sur le sujet...on peux se dire que c'est contrains a trop d’interprétation pour le moment...
Bref merci wikipedia :D

Concernant la fusion nucléaire donc :

les sources de rendement ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Internatio ... al_Reactor
Dans la section : "Problématiques scientifiques et techniques"
Et "Critiques".

D’ailleurs si le confinement est médiocre, comment le rendement peux t'il être bon ? il y à une fuite docteur...
Puisque ya des pertes, qui demande de l’énergie externe pour être comblé...

Je veux savoir, si il ya de très forte de chance de voir aboutir cette technologie qui m’épate et si le réacteur en France a des chance d'etre vraiment rentable et fiable.
Ou c'est moyen...bof bof

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 10 juil. 2013, 01:20
par Nicolas78
Ha oui,

Concernant la bombe H, la fusion se déclare après avoir déjà fait explosé du TNT autour du noyau atomique.
Confinement oui, pas inertiel, enfin ça me parait logique...pas de magnétisme ni de laser...c'est du dur :)

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 07 déc. 2013, 12:06
par Riri
Nicolas78 a écrit :La fusion froide ?
Meme si je sais que des chercheur on fait des recherches sur la fusion froide j'y connais rien, apparemment aprés lecture rapide sur wiki il s'agit d'un truc un minima serieux pusique les plus par des grande puissance y on donner intérêt (conférences international et tout le tralala ?)...par contre est-ce que c'est viable ?
Boujour
En voilà encore un, sujet qui me turlupine
Je ne sais pas si c'est une bonne ou mauvaise piste
Bien malin, celui qui sera dans l'affirmative. La physique peut encore nous réserver quelques surprises.
Alors, en supposant (je dis bien en supposant) que cet effet soit réel, il faudrait bien en donner une explication.
Donc, je m'en suis forgé une que je vous expose:
Fusion froide

Par cet article, je vais tenter de vous expliquer comment je perçois les processus de la fusion froide, c’est à dire la rencontre et fusion de deux atomes à quelques centaines de degrés comparée aux millions de degrés nécessaire pour la fusion chaude (étoiles, bombe H, ITER....)
Sachez que contrairement à ce que certains pourraient vous faire croire, la fusion froide ne contredit en rien les lois de la science officielle. Et voici pourquoi.
Premièrement, il n'y a pas création d'énergie à partir de rien. Mais transformation (transmutation) de nickel par exemple en cuivre par ajout d'un atome d'hydrogène avec perte de masse, donc dégagement d'énergie selon la célèbre formule E=mc2. (système E cat)
Deuxièmement, la température, c’est à dire l'agitation moyenne des atomes. Ce qui veut dire que si nous portions sur un graphique la vitesse de chaque atome, nous obtiendrions une courbe en forme de cloche (courbe de Gauss). Le sommet de la cloche étant la température observée. Plus nous nous éloignons du centre de la courbe, plus l'évènement devient rare. La mécanique quantique ne nous dit t'elle pas que rien n'est impossible, ce n'est qu'une question de probabilité, soit une question de temps.
La barrière coulomiène, c'est à dire la vitesse que doit avoir un atome pour vaincre cette force et permettre à deux atomes de fusionner est si grande qu'elle se trouve sur notre graphique, très très loin du centre de notre courbe pour température avoisinant quelques centaines de degrés mais n'est pas impossible. Cet évènement naturel est si rare qu'il passe quasi inaperçu à nos niveau de température. Le but des expériences actuelles, étant de nous débrouiller pour augmenter cette probabilité de fusion pour qu'elle devienne observable et que l'énergie qui s'en dégage auto-entretienne le système avec un léger surplus pour chauffer de l'eau par exemple sans toute fois s'emballer, sinon nous serions en face d'un système explosif du genre bombe H. Ce que nous savons déjà faire par ailleurs.
Comment donc augmenter le nombre d'atomes à grande vitesse ?
Si nous prenons un gaz, il y a peu d'atomes par unité de volume. D'autre par, il n'y a pas de direction privilégié, l'agitation est dans tout les sens. La méthode ne semble pas très bonne. Par contre si nous prenons des métaux, les atomes sont très serrés qui plus est pour certains, sont organisés sous forme de maillage, on dit cristallisé. Le palladium, le nickel ferons fort bien l'affaire.
Si notre nickel que nous avons choisi par exemple baigne dans un gaz d'hydrogène a une certaine pression, les atomes d'hydrogène étant très petits, un certains nombres s'immisceront dans le maillage du nickel et seront emprisonnés comme dans un tunnel que forme se maillage. Mais comme les atomes de ce nickel vibrent grâce à la température ambiante, ils vont se rapprocher ou s'éloigner de l'atome d'hydrogène prisonnier de ce pseudo couloir.
Les atomes de nickel se rapprochant lors de la première phase de vibration vont rétrécir le couloir et propulser l'atome d'hydrogène vers l'avant à cause de la force de répulsion, la ou les atomes de nickel contiguës aux atomes de nickel précédent vont s'écarter deuxième phase de vibration et offrir moins de résistance à l'atome d'hydrogène qui arrive. Ainsi de proche en proche, l'atome d'hydrogène va être propulsé et accéléré si tant soit peu les atomes de nickel vibrent de concert avec un léger décalage. Ce que je vais expliquer ci-après. En fait le réseau de nickel se comporte comme un canon magnétique (canon de Gauss).
Si maintenant se trouve en plein milieu du couloir un atome de nickel à cause de la brisure du maillage par exemple, celui-ci a de forte chance d'être violemment percuter par l’atome d'hydrogène accéléré. Et si sa vitesse est suffisante il va fusionner avec celui-ci.
Améliorons encore le système. Broyons notre nickel en poudre nanomètrique. C’est à dire que chaques grains de nickel feront quelques nanomètres et inférieur au micro mètre de diamètre. D'une part cela augmentera considérablement la surface d'admission des atomes d'hydrogènes, mais d'autre part une grande majorité de la dimension des grains ont la propriété d'être d'une demie longueur, longueur ou harmonique de la longueur d'onde du rayonnement émit par ceux-ci. C’est à dire dans l'infrarouge ou l'infrarouge plus lointain. Ceci à cause de la température de quelques centaines de degrés qui règne à l'intérieur de l'enceinte. Donc tous les grains respectant ces critères dimensionnels de longueur d'onde vont entrer en résonance.
C’est à dire que pour un grain, la progression du va-et-vient (décalage cité ci-avant ) de l'agitation atomique d'un bout à l'autre du grain va s'amplifier énormément. A l'image bien connue des soldats qui marchent sur un pont au pas et à cadence de résonance de ce pont lui-même. Celui-ci finit par s’écrouler tant les oscillations de ce pont deviennent importantes.
De tout ceci il en résulte donc une très forte accélération des atomes qui serait prisonnier de ce maillage. Et s'est bien ce que nous voulions.
Le contrôle du système. Nous pourrions craindre un emballement avec une élévation de la température incontrôlée. Hé bien non. Si la température s'élève trop, les particules de nickel vont commencer à fondrent. Donc le maillage va se déstructurer et les conditions bénéfiques s'amenuiser, les réactions de choc vont diminuer et la température chuter. La température chutant les grains vont se recristalliser et les réactions vont reprendre. Nous en déduisons donc que le système peut s'auto contrôler.
Si tout cela n'était pas encore suffisant, améliorons encore le système en ajoutant un adjuvant à notre soupe. Que serait le rôle de ce catalyseur qui faciliterait les réactions ?
A cause de la chaleur, du gaz d'hydrogène, des agitations en tout sens, les grains de nickel virevoltent dans toute l'enceinte. Ce qui à mon avis n'est pas optimal. Car les vitesses des grains de nickel pouvant atteindre quelque km/s dans lequel est en train d'être accéléré les atomes d'hydrogène, ceux-ci seront perturbées, surtout si ces vitesses sont radiales ou à contre sens les unes par rapport aux autres. Par exemple pour comprendre. Si vous accélérez avec votre voiture dans un tunnel et que celui-ci soit tout à coup déporté sur la droite, vous serez immédiatement projeté vers la gauche et irez racler le mur adverse, ce qui vous ralentirait énormément.
L'idéal donc serait de pouvoir figer les grains de nickel les uns contres les autres en les pressant au maximum et en les liant avec une colle (le catalyseur). Toute fois cette colle ne doit pas empêcher les hydrogènes de se mouvoir entre les grains de nickel pour pénétrer à l'intérieur de ceux-ci.
Autre avantage que l'on pourrait en tirer, est que si la liaison est solide ou rigide, il y a communication de vibration d'un grain à l'autre. Donc si les vibrations sont en phase, celle-ci apporte un gain supplémentaire en s'additionnent aux grains en contact. Cela pourrait suffire si les conditions ci-dessus n'était pas suffisantes. Par contre si ces vibrations sont en opposition de phase, elles se soustraient, ce qui n'est bien sur pas le but recherché. Mais vue la quantité d’énergie dégager lors d’un choc entraînant une fusion, il suffit qu’un nombre adéquat fusionnent pour entretenir le système et récupérer un surplus selon nos besoins.
On pourrait aussi favoriser des phénomènes de striction du nickel. Par exemple la magnétostriction, en faisant baigner notre enceinte dans des champs magnétiques pulsés , ou des effets piézoélectriques, en envoyant des courants alternatifs et donc le nickel serait une des électrodes.
En conclusion, j'en déduis que la fusion froide n'est peut-être pas une utopie, mais explicable et que si nous parvenons à optimiser tous les paramètres se serait une solution pour l'énergie du futur.
Je vous rappelle que je ne suis pas un scientifique, mais que j'ai le droit de me forger une opignon et que j'expose avec mes mots pour voir se qu'en pensent les autres.
Dans ce cas çi, je ne suis ni pour ni contre
Voilà, j'attends vos critiques (constructives, cela va de soit)

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 07 déc. 2013, 13:37
par Jean-Francois
Riri a écrit :Je vous rappelle que je ne suis pas un scientifique, mais que j'ai le droit de me forger une opignon et que j'expose avec mes mots pour voir se qu'en pensent les autres
[...]
Voilà, j'attends vos critiques (constructives, cela va de soit)
Puisque ce que vous recherchez est un échange de simples opinions, niveau café chez Jojo, vous acceptez donc que les réponses soient de toutes nature possible... même sarcastiques, même non-constructives selon vous. Si vous voulez qu'on respecte votre droit à dire n'importe quoi, vous laissez le même aux autres.

Surtout que votre texte, c'est du "je ne sais rien sur la question, je ne sais même pas si c'est vrai, je ne me suis pas trop renseigné mais je vais vous dire ce que je crois". Il y a zéro référence scientifique et il n'est pas trop conçu comme partant de faits pour établir une thèse.
Sachez que contrairement à ce que certains pourraient vous faire croire, la fusion froide ne contredit en rien les lois de la science officielle
Épouvantail (et empoisonnement du puits).
Deuxièmement, la température, c’est à dire l'agitation moyenne des atomes. Ce qui veut dire que si nous portions sur un graphique la vitesse de chaque atome, nous obtiendrions une courbe en forme de cloche (courbe de Gauss). Le sommet de la cloche étant la température observée
Vous l'inventez ou ce graphe existe? Si la température est en ordonnée, quelles sont les unités de l'abscisse?
La mécanique quantique ne nous dit t'elle pas que rien n'est impossible
Non. C'est surtout une interprétation répandue chez des zozos qui n'y connaissent strictement rien mais qui s'illusionnent que de saupoudrer leur texte de "mécanique quantique" confère une certaine autorité à leur propos.

Pour le reste, vu qu'on trouve un point douteux par ligne: TL;DR.

Jean-François

Iterum et sæpius.

Publié : 07 déc. 2013, 13:58
par Cartaphilus
Salut à tous, bonjour Riri.

À propos de la fusion froide :
Riri a écrit :Donc, je m'en suis forgé une que je vous expose: [...]
Doit-on vous appeler également e=mc2, et roro222 ?

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 07 déc. 2013, 17:30
par curieux
riri a écrit : Et si sa vitesse est suffisante il va fusionner avec celui-ci.
C'est là que le bât blesse, ce genre de "si" a été étudié sous toutes ses formes et conduit à une impossibilité de rendement correct.
Pour se forger une opinion il faut commencer par avoir toutes les cartes en main, la science officielle te donne des chiffres concrets quant à la vitesse nécessaire à la fusion et te dit aussi qu'aucun mécanisme physique ne la permet.
La mécanique quantique ne nous dit t'elle pas que rien n'est impossible, ce n'est qu'une question de probabilité, soit une question de temps.
Voilà quelques chiffres, après tu jugeras du lien qu'il y a entre probabilité et impossibilité :
n1/n0 = proportion d'atomes rapides / atomes à vitesse correspondant à la température du mélange (où 1 eV = 11600 kelvin)
n1/n0 = e^-406.1575 = 4.055E-175 % d'atomes d'Energie 35 000 eV atteinte à T= 1 000 000 K
n1/n0 = e^-40.61575 = 2.295E-16 % d'atomes d'Energie 35 000 eV atteinte à T= 10 000 000 K
n1/n0 = e^-4.061575 = 1.722 % d'atomes d'Energie 35 000 eV atteinte à T= 100 000 000 K
4 10^-177 atomes * 6 10^23 = 2.4 10^-150 chance contre une qu'ont deux atomes d'un mélange d'une mole de Deutérium-Tritium* de fusionner à 1 million de degrés.
Cela devrait te donner une idée de la frontière située entre possible et probable.
En théorie il faudrait 400 000 000 Kelvin (35 000 eV) pour que le rapport soit égale à l'unité et que la fusion soit totale et instantanée, ce qui explique pourquoi la bombe H a besoin d'une "allumette" comme la bombe A.

* c'est le mélange le plus facile à fusionner comparé à l'hydrogène seul.

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 07 déc. 2013, 17:39
par Riri
Jean-Francois a écrit :Vous l'inventez ou ce graphe existe? Si la température est en ordonnée, quelles sont les unités de l'abscisse?
je propose avec la condition "si" ce genre de graphe pour mettre en relation, vitesse et nombre de particules, c'est tout
graphe.png

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 07 déc. 2013, 18:02
par curieux
je ne sais pas où tu a péché ce schéma mais il est faux.
Le rapport que j'ai donné montre une courbe exponentielle et pas une courbe de Gauss, c'est issu de la statistique de Maxwell-Boltzmann, qui devient plus compliquée dans le cas où la fusion thermonucléaire débute, ça va de soi.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Distribution_de_Boltzmann

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 07 déc. 2013, 18:14
par Riri
curieux a écrit :C'est là que le bât blesse, ce genre de "si" a été étudié sous toutes ses formes et conduit à une impossibilité de rendement correct.
Pour se forger une opinion il faut commencer par avoir toutes les cartes en main, la science officielle te donne des chiffres concrets quant à la vitesse nécessaire à la fusion et te dit aussi qu'aucun mécanisme physique ne la permet........
Mais alors, quand est t'il de l'effet tunnel. Ce phénomène ne devrait pas exister et c'est à peu prés du même ordre
Et qu'ont bien put observer ce Pons et Fleischman et autre zozos qui prétendent eux aussi avoir réussi à reproduire ce truc ?
D'autre part, il ne s'agit pas de faire tout fusionner comme dans une bombe H, mais de faire fusionner que quelques atomes par-çi part là, juste de quoi restituer un peu plus d'énergie que l'on en a fournie

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 07 déc. 2013, 18:19
par Psyricien
Riri a écrit : Mais alors, quand est t'il de l'effet tunnel. Ce phénomène ne devrait pas exister et c'est à peu prés du même ordre
Ah bon ? pourquoi ? Dans une théorie quantique ce phénomène est parfaitement naturelle ;).
Du même ordre quoi ?
L'amplitude de l'effet tunnel dépend de l'amplitude et de la largeur de la barrière de potentiel à franchir !

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 07 déc. 2013, 18:59
par Tactic
A la fin des années 80, j'avais un pote qui bossait sur le tokamak tore supra de cadarache.
Il faisait parti des ingénieurs des tests du procédé et ont réalisés le record de durée.(6 minutes et demi environ)
Pour ce faire le centre d'étude à utilisé un ampérage du réseau impressionnant.
Le nouveau tokamak d'iter en construction nettement plus grand va consommer encore plus d’électricité pour les tests à venir.
Donc ça marche mais la mise au point reste supposée.

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 07 déc. 2013, 19:04
par Riri
curieux a écrit :je ne sais pas où tu a péché ce schéma mais il est faux.
Le rapport que j'ai donné montre une courbe exponentielle et pas une courbe de Gauss, c'est issu de la statistique de Maxwell-Boltzmann, qui devient plus compliquée dans le cas où la fusion thermonucléaire débute, ça va de soi.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Distribution_de_Boltzmann
Je l'ai péché nulle part, c'est moi qui l'intuite, mais je vois que à 400K soit pas trés loin des températures ou l'on se situe, on se rapproche étrangement de mes intuitions.
courbe Boltzmann.png
Courbe de répartition péché sur le net
J'interprete cette courbe comme la probabilité de trouver les particules ( soit leur nombre)ayant la vitesse portée sur les abscisses
Pour ton lien, je ne pompe rien à ces formules, hors de mon niveau, mais j'en vois le sens
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Ne pas oublier que je suis qu'un modeste éleveur de cochons donc, ne pas se moquer SVP, tout scientifiques même de trés haut niveau mange et à donc besoin de moi

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 07 déc. 2013, 20:05
par LouV
Et qu'ont bien put observer ce Pons et Fleischman et autre zozos qui prétendent eux aussi avoir réussi à reproduire ce truc ?
Je ne suis pas physicienne, loin de là, mais le site "Understanding science" (très pédagogique), donne pas mal de détails sur la genèse des expériences de Pons et Fleischmann.
(Ils auraient pratiquement pu nommer leur dossier "Comment NE PAS faire de la science")
http://undsci.berkeley.edu/article/0_0_0/cold_fusion
http://undsci.berkeley.edu/article/cold_fusion_01

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 07 déc. 2013, 22:19
par Riri
LouV a écrit :....mais le site "Understanding science" (très pédagogique), donne pas mal de détails sur la genèse des expériences de Pons et Fleischmann.
(Ils auraient pratiquement pu nommer leur dossier "Comment NE PAS faire de la science")
http://undsci.berkeley.edu/article/0_0_0/cold_fusion
http://undsci.berkeley.edu/article/cold_fusion_01
Ha, malheur à moi, je ne suis pas anglophone

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 08 déc. 2013, 09:15
par Wooden Ali
Riri a écrit :Je vous rappelle que je ne suis pas un scientifique, mais que j'ai le droit de me forger une opignon
La première partie de ta phrase va de soi. Inutile de le rappeler !

La fragilisation des métaux par l'hydrogène est connue depuis le XIXème siècle. On dispose d'un grand nombre de données comme les coefficients de diffusion de cet atome dans différents métaux, l'influence de leur structure cristalline, de la température sur la concentration en hydrogène saturante, celles des fautes d'empilement et des dislocations.
Rien de ce qu'on connait ne correspond à ta description inventée ! Tout y est fantaisiste sans aucun rapport avec la réalité constatée et mesurée.

Par exemple, on peut évaluer la vitesse nécessaire que doit atteindre l'atome d'hydrogène pour fusionner avec un atome du métal solvant. on peut donc aussi évaluer l'accélération nécessaire en connaissant le libre parcours moyen supposé (la distance moyenne entre deux dislocations) et voir si c'est compatible avec des données connues. On peut aussi faire des mesures : en fait, la vitesse moyenne mesurée de diffusion de l'hydrogène dans un métal est de l'ordre du mm/mn ce qui est énorme comparé à celles d'autres atomes interstitiels mais inexistant quand on parle d'énergie de fusion.

Le plus comique est le mécanisme accélérateur invoqué qui ressemble à celui qui permet de propulser un noyau d'olive astucieusement serré entre le pouce et l'index.

Bref, ton "opignon" est parfaitement nulle. Tu n'as pas fait ton travail en te renseignant raisonnablement sur tous les aspects déjà étudiés du phénomène. Tu t'es contenté de faire du cherry picking, typiquement ce qu'on reçoit du zozo moyen, au front bas et à la tête enflée.

Tu es bien parti pour recevoir le qualificatif envié de nullard pluridisciplinaire. Tu as l'air tout aussi ignorant et infatué quel que soit le domaine abordé.

En quelque sorte, tu es un Galilée ... qui aurait proposé que la Terre était cubique et tournait autour de la Lune.
Difficile, pour passer pour un génie incompris dans ses conditions.

Re: Fusion Nucléaire et électricitié

Publié : 08 déc. 2013, 18:32
par curieux
Riri a écrit :Je l'ai péché nulle part, c'est moi qui l'intuite, mais je vois que à 400K soit pas trés loin des températures ou l'on se situe, on se rapproche étrangement de mes intuitions.
Tu trouves que 400 K est une température proche de
En théorie il faudrait 400 000 000 Kelvin (35 000 eV) pour que le rapport soit égale à l'unité et que la fusion soit totale et instantanée
à 400 K* mon petit programme donne tellement de zéro après la virgule qu'il se met en overflow. C'est cette statistique là qui dit que c'est impossible, effet tunnel ou pas.

400 Kelvin = 127 ° centigrades.

A 15 000 000 de Kelvin, associés à une pression titanesque, à l’intérieur du soleil, la probabilité que la vitesse des atomes d'hydrogène soit atteinte fait qu'il lui faudra encore 6 à 10 milliards d'années pour tout fusionner.