Oui c'est clair que la libre concurrence n'est pas un concept religieux !
Pas de sanction pour l’apostasie... La liberté de conscience est le fondement de l’Islam
Même un texte qui a des allures plus modérées relève des perles cachées.
En gros les versets ne parlent que de sanctions célestes :
"Tous ces versets font clairement allusion à l’apostasie après l’Islam. Pourtant, aucun d’entre eux ne fait la moindre allusion à un châtiment terrestre ou à une sanction pénale que devrait subir l’apostat, contrairement à la sanction du meurtrier ou du voleur. Dans le cas présent, la sanction terrible et effrayante est la Colère de Dieu."
"En ceci - j’entends par-là ce texte explicite, ainsi que les nombreux autres versets qui ont entériné la liberté de conscience -, il y a une preuve convaincante sur la position à adopter face à l’apostat. Néanmoins, certains juristes ont négligé la portée de ces textes explicites et clairs, sous prétexte qu’il existait des preuves tirées de la Sunnah."
ce sont les hadiths qui parlent de punitions de mort :
"Afin d’illustrer la manière dont les juristes ont traité cette question délicate, nous rapporterons ici deux opinions tirées de notre héritage jurisprudentiel ancien et contemporain."
« Si on saisit l’apostat avant qu’il ne soit entré en guerre contre les Musulmans, alors les juristes sont communément d’avis pour dire qu’il doit être tué, conformément au hadith du Prophète : « Quiconque change sa religion, tuez-le. »
"Les juristes ont néanmoins divergé sur l’exécution de la femme et sur le fait de savoir si on doit lui demander la repentance ou non. La majorité de ces juristes sont d’avis que la femme doit être tuée, comme l’homme"
"Abû Hanîfah est cependant d’avis qu’elle n’a pas à être tuée, et qu’elle est à considérer au même titre que la mécréante d’origine."
"En outre, les avis concernant l’apostat sont extrêmement nombreux. Ibn Hazm les a énumérés dans son livre Al-Muhallâ :« Toute personne ayant été incontestablement musulmane, n’ayant eu aucune autre religion en dehors de l’Islam, puis qui se rend coupable d’apostasie de l’Islam, se convertissant à une religion scripturaire ou non scripturaire ou encore à l’athéisme, fait l’objet d’un jugement au sujet duquel les gens ont divergé. Certains pensent qu’on ne lui demande pas la repentance. D’autres sont d’avis qu’on doit lui demander la repentance. Certains ont distingué celui qui naît au sein de l’Islam puis qui apostasie de celui qui se convertit à l’Islam après la mécréance puis qui apostasie.
Ibn Hazm précise ensuite que ceux qui sont d’avis qu’on ne demande pas à l’apostat la repentance se subdivisent en deux parties. La première pense que l’apostat doit être tué, qu’il se soit repenti ou non, qu’il se soit reconverti à l’Islam ou non.
La seconde pense que s’il se repent de lui-même, sa repentance est acceptée et il n’a plus à être exécuté. Si, au contraire, il ne se repent pas, alors il doit être exécuté.
La première pense qu’on doit lui demander une fois la repentance. Ou bien il s’exécute ou bien il est exécuté.
La deuxième pense qu’on doit lui demander trois fois la repentance. Ou bien il s’exécute ou bien il est exécuté.
La troisième pense qu’on doit lui demander la repentance pendant un mois. Ou bien il s’exécute ou bien il est exécuté.
La quatrième pense qu’on doit lui demander cent fois la repentance. Ou bien il s’exécute ou bien il est exécuté.
La dernière pense qu’on doit lui demander la repentance aussi longtemps qu’il vivra et qu’il n’a pas à être exécuté.
"
Je me demande combien se range dans la dernière catégorie ?
Je touve aussi regrettable qu'il n'y ait pas une autre catégorie de personnes qui pense qu'on peut le laisser vivre sa vie tranquillement sans l'embêter avec la propre foi de cette catégorie.