Mireille a écrit :J'ai eût une période où je n'étais plus dutout certaine de mes sentiments, j'ai finit par lui avouer tellement j'étais troublé (un jeune loup affamé me tournait autour à ce moment là et je n'y étais pas insensible) il m'a alors répondu avec une infini douceur de prendre tout le temps que j'avais besoin pour bien y penser parce que mon avenir n'appartenait qu'à moi; difficile de ne pas aimer un homme qui vous respecte tant et de ne pas tout lui donner. Aujourd'hui je ne peux pas dire que j'en suis amoureuse, parce qu'il me manque certaine chose mais je peux dire que j'ai une perle rare qui m'accompagne dans la vie, un homme honnête, intègre et d'une grande sensibilité.
Bonjour Mireille,
Pas un conseil (trop dangereux) mais mon expérience personnelle:
J'ai vécu 12 ans avec ma première femme, et j’ai divorcé parce que justement, il manquait ce que beaucoup cherche et souvent laisse s’enfuir…
Dès le commencement de la relation avec ma nouvelle compagne, il a été essentiel pour nous de tout faire au quotidien pour sauvegarder ce plaisir d’être ensemble. Ca été par un choix de vie familiale, professionnel et surtout personnel. Je vais passer sur les 2 premiers qui n’ont pas leur place dans cette discussion.
Comme souvent, le début d’une relation est souvent évidente, tout est beau… Avec ma chérie, nous avions vraiment ce sentiment d’avoir rencontré LA personne avec qui il était possible de vivre heureux mais surtout sur le long terme. Alors dès qu’il nous a semblé évident de continuer ensemble, de s’investir l’un pour l’autre, l’un avec l’autre, nous avons établis des règles très simples. Ne garder que les activités que nous adorions pratiquer ensemble, ce qui occupait déjà beaucoup notre temps libre ! Alors que beaucoup disent qu’il est essentiel de se garder du temps pour soi, nous avons préféré éviter le danger de se perdre dans ces moments l’un sans l’autre. Petits sacrifices pour le plaisir de rester à 2…
Nous avons également découvert ensemble une sexualité complètement libérée, intense, assumée. Au-delà d’une sexualité, nous avons vraiment découvert le plaisir sexuel, les plaisirs sexuels dans toutes leur gammes avec toujours la sensation d’être parfaitement en adéquation sur ces "jeux". Découvrir (redécouvrir) le sexe à 30 ans est très différent que le découvrir en fin d’adolescence…
Donc les premières années nous ont permis de confirmer et souder un amour très fort. Nos envies nous ont progressivement amené vers le monde libertin. Je ne parle pas de clubs échangistes (même si nous en fréquentons parfois) mais surtout de rencontres avec d’autres couples, ayant aussi ce besoin d’aller plus loin dans leur sexualité. C’était des amis, nous nous retrouvions pour des weekends, des vacances parfois, et le sexe faisait partie de notre journée comme l’apéritif ou un barbecue… Et dans ces moments intenses, intimes, difficile de bloquer tous sentiments. Surtout qu’on y jouait beaucoup avec la séduction, la transgression (consentie).
Aujourd’hui, ce besoin de séduire, de plaire fait partie intégrante de notre vie, nous permet de toujours prendre soin de nous, pour les autres, mais surtout pour notre couple ! On ne recherche ailleurs que ces jeux qu’on ne peut plus vivre pleinement entre nous 2 : la découverte de l’autre, le sentiment du nouveau, du différent. Et on apprécie de plus en plus les moments où l’on se retrouve, cette capacité à pouvoir vivre seuls au monde, jour après jour, sans ces idées, ces envies "parasites" qui polluent l’esprit…
On ne se cache rien, elle est témoin de mes jeux, de mes "conquêtes" comme je suis témoin des siennes. Parfois, nous nous partageons les mêmes (c’est son coté bisexuel…

).
Et pour finir, quand tu posais la question sur l’hypocrisie, aujourd’hui, je passe moins de temps avec d’autres femmes en réel que je n'en passais à imaginer, fantasmer, rêver de ces relations dans ma vie d’avant où j’étais "fidèle" tel que la normalité le défini .