Les croyances affaire de sentiments bien plus que de raison
Publié : 30 avr. 2014, 04:29
Bonjour,
Je voulais vous partager une expérience que j'ai vécu aujourd'hui et qui m'a amené à comprendre que les croyances sont bien plus une affaire de sentiments que de raison. C’est pourquoi on y tient tant, je pense, trouvant toujours des arguments en leur faveur, les protégeant au-delà tout de toute contradiction. Votre éclairage sur cette question me serait utile.
Cette après-midi, j’avais décidé de prendre un sujet au hasard de la série de conférence que j'ai écouté ces dernières années. Je suis tombée sur une intitulé : Point de vue supramental sur le sujet de la réincarnation. Après quelques minutes d’écoute, j’ai réalisé que ce que disait le conférencier coulait de source pour moi, ça m’apparaissait sensé. J’ai donc arrêté l’enregistrement et j’ai repassé la bande, mais cette fois en transcrivant les extraits audio. Je m’étais dit qu’il serait simple de démontrer pourquoi des gens comme moi trouvions si vraisemblable ces idées de forces invisibles agissant de l'au-delà. Mais là quelque chose que je ne m’attendais pas c’est produit. En relisant ce que j’avais transcrit, je me suis aperçue que quelque chose n’y était plus, que l’échange entre le conférencier et l’animateur sur le sujet n’était pas aussi sensé qu’il m’avait semblé au moment où j’écoutais l’enregistrement. Je me suis alors demandé qu’est-ce qui avait bien pu changer entre ces deux moments ? Pourquoi ce qui m’avait donné l’impression d’être si claire, si justement dit, si vraisemblable par l’écoute l’était beaucoup moins sinon presque plus sur ma transcription.
J’ai alors pensé qu’il manquait une atmosphère, une atmosphère provoquant une sorte de sentiment que je ne saurais définir clairement, mais qui nous ferait saisir un discours différemment que ce que la raison seule laisse voir. Une sorte de parti pris naturelle dû justement à cet effet produit par ce sentiment. Un peu comme la mère qui prendra le parti de son fils tant et aussi longtemps qu’elle ne sera pas absolument sûr qu’il a eût tort. Ca expliquerait pourquoi malgré tous les meilleures arguments présentés des non-croyants il est si difficile pour un croyant de lâcher-prise parce que ce n'est pas juste une affaire de raison. J'aurais aimé avoir votre opinion là-dessus.
Merci.
Je voulais vous partager une expérience que j'ai vécu aujourd'hui et qui m'a amené à comprendre que les croyances sont bien plus une affaire de sentiments que de raison. C’est pourquoi on y tient tant, je pense, trouvant toujours des arguments en leur faveur, les protégeant au-delà tout de toute contradiction. Votre éclairage sur cette question me serait utile.
Cette après-midi, j’avais décidé de prendre un sujet au hasard de la série de conférence que j'ai écouté ces dernières années. Je suis tombée sur une intitulé : Point de vue supramental sur le sujet de la réincarnation. Après quelques minutes d’écoute, j’ai réalisé que ce que disait le conférencier coulait de source pour moi, ça m’apparaissait sensé. J’ai donc arrêté l’enregistrement et j’ai repassé la bande, mais cette fois en transcrivant les extraits audio. Je m’étais dit qu’il serait simple de démontrer pourquoi des gens comme moi trouvions si vraisemblable ces idées de forces invisibles agissant de l'au-delà. Mais là quelque chose que je ne m’attendais pas c’est produit. En relisant ce que j’avais transcrit, je me suis aperçue que quelque chose n’y était plus, que l’échange entre le conférencier et l’animateur sur le sujet n’était pas aussi sensé qu’il m’avait semblé au moment où j’écoutais l’enregistrement. Je me suis alors demandé qu’est-ce qui avait bien pu changer entre ces deux moments ? Pourquoi ce qui m’avait donné l’impression d’être si claire, si justement dit, si vraisemblable par l’écoute l’était beaucoup moins sinon presque plus sur ma transcription.
J’ai alors pensé qu’il manquait une atmosphère, une atmosphère provoquant une sorte de sentiment que je ne saurais définir clairement, mais qui nous ferait saisir un discours différemment que ce que la raison seule laisse voir. Une sorte de parti pris naturelle dû justement à cet effet produit par ce sentiment. Un peu comme la mère qui prendra le parti de son fils tant et aussi longtemps qu’elle ne sera pas absolument sûr qu’il a eût tort. Ca expliquerait pourquoi malgré tous les meilleures arguments présentés des non-croyants il est si difficile pour un croyant de lâcher-prise parce que ce n'est pas juste une affaire de raison. J'aurais aimé avoir votre opinion là-dessus.
Merci.