Laure et Al a écrit :1) le coup que il y a pas d'horloges sans horloger...et donc pas de création sans créateur...je sens que c'est faux mais je suis incapable de comprendre pourquoi
C'est pas vraiment faux comme phrase, c'est simplement employé à mauvais escient dans le cas de l'univers.
Pour supposer un créateur intelligent, il faut savoir que sa création est artificielle. Si vous trouvez une horloge, vous savez que ça n'existe à priori pas à l'état naturel et donc que ça résulte du travail d'un horloger, alors que si vous trouvez une pierre synthétique, à moins d'être spécialiste, vous ne pourrez pas savoir d'emblée si la pierre n'est pas naturelle, il y a même fort à parier que vous ne vous posiez même pas la question.
Pour l'univers, rien ne permet de penser que c'est un élément artificiel, donc rien ne permet non plus de penser qu'il y a un créateur. Si on rajoute un créateur quand même, c'est une hypothèse superflue qui ne repose sur rien de concret tant qu'on n'aura pas de trace du caractère artificiel de l'univers (donc sans doute des traces du créateur en question).
2) le coup que le sens de la morale est une preuve que Dieu existe...la pareil je pense que c'est le bon sens pas un Dieu qui est a l’œuvre mais je sais pas l'expliquer
Là, il s'agit bêtement d'une pétition de principe et un raisonnement circulaire. On dit d'emblée que l'existence d'un sens moral est une oeuvre de Dieu et donc on en conclut que, parce que le sens moral existe, c'est que Dieu existe.
Evidement, c'est idiot, puisqu'on présuppose ce qu'on est censé démontrer. On fait comme s'il était évident que la morale est d'origine divine, ce qui n'est évidement pas le cas.
Il s'agit aussi, comme pour l'autre exemple, d'une hypothèse superflue, puisqu'on constate l'existence de morale dans toutes les cultures humaines. Une hypothèse simple serait que la morale est une conséquence du caractère social de l'humain, cette hypothèse étant corroboré par le fait qu'elle change d'une culture à l'autre.
Imaginer une morale d'origine divine est superflu, car on ne retrouve la morale nulle part ailleurs que dans les relations entre humains. Rajouter une divinité comme protagoniste complique l'explication. De plus, cette hypothèse n'explique même pas tous les cas de figure, puisque la morale est subjective, ce qui va à l'encontre de l'idée d'une morale divine universelle, à moins de compliquer encore l'hypothèse en incluant des intentions au divin envers les humains, intention aussi invérifiables que son existence.