Biologie de l’évolution (échanges Sandoo-uno)
Publié : 05 janv. 2015, 00:37
Avant-propos: Dans le présent topic seuls Sandoo et moi-même interviendront. Je demande donc aux autres membres, à l’exception des modérateurs si ceux-ci le jugent nécessaires, de ne pas intervenir dans le présent topic. Vous pourrez répondre et commenter la présente discussion dans les autres fils déjà ouverts par Sandoo sur l’évolution. Ici j’échangerai seul avec ce dernier. Je rappelle que les règles qui s’adresse aussi bien à Sandoo qu’à moi-même est de rester dans la thématique qui est la biologie de l’évolution et de faire preuve de bonne foi dans le cadre d’une discussion argumentée. Merci à tous de votre compréhension.
Bien j’ai dit que nous discuterions de biologie de l'évolution, c’est-à-dire descendance avec modification. Et pour ne pas être dans l’abstrait mais le concret nous allons commencer cette discussion avec une population d’être vivants particulièrement étudiée, les êtres humains.
Premier point à discuter, l’ascendance commune des êtres humains (Homo sapiens) avec les chimpanzés (Pan troglodytes). C’est-à-dire le fait que les membres de ces deux espèces partagent des ancêtres communs. Pour ce faire j’avais présenté cette vidéo sur ces très intéressants Rétrovirus Endogènes. Si tu comprends l’anglais il y a également ce site très complets et très référencé sur la question: Three Layers of Endogenous Retroviral Evidence for the Evolutionary Model. Cependant la vidéo suffit déjà à comprendre le principe de cette démonstration!
Mais d’autres preuves existent notamment le registre fossile. Ce dernier nous apprend que les caractéristiques humaines, comme notre gros cerveau et notre face réduite, n’existaient pas chez l’ancêtre commun de l’Homme et du Chimpanzé. Pourquoi? Simplement parce que les Hominidés les plus anciens avaient eux aussi un cerveau réduit, une face plus développée, et d’autres particularités anatomiques semblables à ceux des grands singes actuels, chimpanzés compris. Le registre fossile nous éclairant cependant sur l'évolution de primates non-humains (ou singes comme on les appelle communément) vers des formes humaines à proprement parler.

A Pan troglodytes Chimpanzé moderne. B Australopithecus africanus, C Australopithecus africanus, D Homo habilis, E Homo habilis, F Homo rudolfensis, G Homo erectus, Crâne de Dmanisi, H Homo erectus (crâne Africain), I Homo heidelbergensis, J Homo sapiens neanderthalensis, K Homo sapiens neanderthalensis crâne de La Chappelle-aux-Saints, L Homo sapiens neanderthalensis, Le Moustier, M Homo sapiens sapiens, Cro-Magnon vieux d’environ 30'000 ans, N Homo sapiens sapiens. Il ne s’agit pas d’une suite d’ancêtre et de descendants, mais de divers Hominidés pour la plupart disparus et étroitement apparentés. Nous remarquons qu’il n’existe pas de limite claire entre ce que nous qualifions communément de singes et les primates humains à proprement parler.
Par ailleurs nous pourrons également discuter des mécanismes évolutifs, c’est-à-dire de comment apparaissent de nouvelles variations génétiques et phénotypiques, et comment celles-ci peuvent éventuellement se répandre au sein d’une population, voire d’une espèce entière au fil des générations. Il s’agit de la génétique des populations. Et l’espèce humaine constitue là encore un cas particulièrement étudié, pour comprendre l’évolution à long terme on peut par exemple mentionner l’évolution à plus court terme au sein d’une même espèce, c’est-à-dire la nôtre.

Par exemple nous pourrions mentionner la diversité génétique et phénotypique existante au sein de la seule espèce humaine également issus de ces mêmes «mécanismes évolutifs».
Enfin si nécessaire nous pourrons prendre d’autres organismes vivants comme exemple d’évolution. Nous pourrions aussi bien mentionner l’évolution des oiseaux, via les nombreux fossiles attestant leur appartenance au clade des dinosaures. Ou encore de l’évolution dirigée artificiellement comme c’est le cas avec l’élevage via par exemple les nombreuses races de chiens. Voir même discuter d’exemples concrets de spéciations. Mais ces sujets ne seront développés que si nécessaire.
Nota Bene: Ayant un semaine particulièrement chargée qui m'attend je répondrais au compte gouttes en tentant de poster au minimum un message par jour.
Bien j’ai dit que nous discuterions de biologie de l'évolution, c’est-à-dire descendance avec modification. Et pour ne pas être dans l’abstrait mais le concret nous allons commencer cette discussion avec une population d’être vivants particulièrement étudiée, les êtres humains.
Premier point à discuter, l’ascendance commune des êtres humains (Homo sapiens) avec les chimpanzés (Pan troglodytes). C’est-à-dire le fait que les membres de ces deux espèces partagent des ancêtres communs. Pour ce faire j’avais présenté cette vidéo sur ces très intéressants Rétrovirus Endogènes. Si tu comprends l’anglais il y a également ce site très complets et très référencé sur la question: Three Layers of Endogenous Retroviral Evidence for the Evolutionary Model. Cependant la vidéo suffit déjà à comprendre le principe de cette démonstration!
Mais d’autres preuves existent notamment le registre fossile. Ce dernier nous apprend que les caractéristiques humaines, comme notre gros cerveau et notre face réduite, n’existaient pas chez l’ancêtre commun de l’Homme et du Chimpanzé. Pourquoi? Simplement parce que les Hominidés les plus anciens avaient eux aussi un cerveau réduit, une face plus développée, et d’autres particularités anatomiques semblables à ceux des grands singes actuels, chimpanzés compris. Le registre fossile nous éclairant cependant sur l'évolution de primates non-humains (ou singes comme on les appelle communément) vers des formes humaines à proprement parler.

A Pan troglodytes Chimpanzé moderne. B Australopithecus africanus, C Australopithecus africanus, D Homo habilis, E Homo habilis, F Homo rudolfensis, G Homo erectus, Crâne de Dmanisi, H Homo erectus (crâne Africain), I Homo heidelbergensis, J Homo sapiens neanderthalensis, K Homo sapiens neanderthalensis crâne de La Chappelle-aux-Saints, L Homo sapiens neanderthalensis, Le Moustier, M Homo sapiens sapiens, Cro-Magnon vieux d’environ 30'000 ans, N Homo sapiens sapiens. Il ne s’agit pas d’une suite d’ancêtre et de descendants, mais de divers Hominidés pour la plupart disparus et étroitement apparentés. Nous remarquons qu’il n’existe pas de limite claire entre ce que nous qualifions communément de singes et les primates humains à proprement parler.
Par ailleurs nous pourrons également discuter des mécanismes évolutifs, c’est-à-dire de comment apparaissent de nouvelles variations génétiques et phénotypiques, et comment celles-ci peuvent éventuellement se répandre au sein d’une population, voire d’une espèce entière au fil des générations. Il s’agit de la génétique des populations. Et l’espèce humaine constitue là encore un cas particulièrement étudié, pour comprendre l’évolution à long terme on peut par exemple mentionner l’évolution à plus court terme au sein d’une même espèce, c’est-à-dire la nôtre.

Par exemple nous pourrions mentionner la diversité génétique et phénotypique existante au sein de la seule espèce humaine également issus de ces mêmes «mécanismes évolutifs».
Enfin si nécessaire nous pourrons prendre d’autres organismes vivants comme exemple d’évolution. Nous pourrions aussi bien mentionner l’évolution des oiseaux, via les nombreux fossiles attestant leur appartenance au clade des dinosaures. Ou encore de l’évolution dirigée artificiellement comme c’est le cas avec l’élevage via par exemple les nombreuses races de chiens. Voir même discuter d’exemples concrets de spéciations. Mais ces sujets ne seront développés que si nécessaire.
Nota Bene: Ayant un semaine particulièrement chargée qui m'attend je répondrais au compte gouttes en tentant de poster au minimum un message par jour.