Forum Sceptique

anty28 a écrit :En tout cas, ce que j'ai vu, sur le Net, c'est qu'il y a une proportion étonnamment élevée de spécimens qui pensent, a priori sincèrement, que cet accident a un rapport quelconque avec le CERN : apparemment, le site du crash serait à moins de 300 km du LHC à vol d'oiseau (ce qui a l'air vrai, sauf que ces américains ne se rendent pas compte qu'à l'échelle des pays européens, c'est une distance énorme ; avant, certains annonçaient 200, voire 150 km, ce qui est évidemment faux ; quoiqu'il en soit, certains ont cru trouver une signification cachée dans la distance en miles, unité que poutant personne n'utilise en Europe), ce qui signifie que l'avion aurait pu être abattu par la puissance magnétique secrète du LHC, le CERN ayant menti sur son agenda ; car le CERN serait une "porte des étoiles" ou "machine SATURN" occulte liée à des démons (là, j'ai pas tout compris) et l'accident serait lié à son relancement, selon la théorie de la "rivière temporelle de l'Hudson ISIS" (là, je suis complètement largué). L'avion aurait par ailleurs traversé une ligne Ley juste avant son crash et son numéro serait lié à un rituel sacrificiel en rapport avec l'éclipse du 20 Mars, le CERN ayant apparemment besoin de sang et d'un alignement planétaire.

Bref.

:crazy:

Norbert a écrit :Grillé par Florence.J'aillais édité le même commentaire.
Habitant Annemasse et bossant sur la commune de Meyrin je vois depuis mon boulot le site du Cern ainsi que le bout de piste de l'aéroport de Genève.
Mais il n'y a pas besoin d'habiter sur place de toute façon pour savoir ça, un coup de Google maps ou autres et la bêtise du propos saute aux yeux.
Mais bon c'est peut être pas de la bêtise c'est certainement plus grave.

Norbert

Andreas Lubitz souffrait d'une lourde psychose, comme le montrent d'inquiétants échanges qu'il a eus avec ses médecins, dévoilés par Le Parisien (abonnés), mercredi 27 janvier. Le 24 mars 2015, le copilote allemand avait provoqué le crash d'un Airbus de la Germanwings, tuant 149 personnes.

"Diagnostic : soupçons de psychose menaçante"
Le copilote allemand était rongé par des problèmes de vue, apparus au début du mois de décembre 2014. Le jour, un voile sombre lui obstrue la vue ; la nuit, il souffre de halos autour de points lumineux. "Comme j'ai peur de devenir aveugle et que je continue à faire une fixation sur mes yeux, je ressasse cette idée sans cesse et le stress augmente", écrit-il dans un mail adressé, le 10 mars 2015, à un psychiatre. Andreas Lubitz se plaint même de "crises de panique". "Diagnostic : soupçons de psychose menaçante", établit le psychiatre en question.

Un médecin a expliqué aux enquêteurs avoir eu affaire à un homme "peu sûr de lui", au point de songer, pendant l'examen, qu'il n'avait "pas envie que cet homme soit aux commandes d'un avion". Au cours du seul mois de mars, Andreas Lubitz va consulter sept médecins. L'origine de ses problèmes de vue est en fait psychologique. La veille du crash, il semble pourtant apaisé. Son dernier examen médical laisse même apparaître quelques progrès, précise Le Parisien.

Pas le moindre mot pendant toute la descente
Au-delà de ces échanges médicaux, le quotidien publie également le verbatim des échanges dans le cockpit, peu avant le crash. "Je pars maintenant, oui ? Ta radio", lance le capitaine Patrick Sondenheimer, avant de se rendre aux toilettes. Sans prononcer la moindre parole, malgré son micro allumé, le copilote précipite l'appareil, au cours d'une interminable descente de 10 minutes et 13 secondes. Les enquêteurs dénombrent neuf sonneries d'accès au cockpit, 46 bruits de coups sur la porte et des "voix lointaines". Rien n'y fait. Peu avant 9h41, heure du crash, la respiration d'Andreas Lubitz a été le dernier son enregistré.

http://www.francetvinfo.fr/faits-divers ... 87325.html