Comment s'y prendre avec les non zététiciens ?
Publié : 10 avr. 2015, 17:15
Mon titre est clair et concis, mais je vais quand même le détailler un peu…
Il m'arrive parfois d'être confronté dans des débats à des gens qui utilisent des sophismes et nient que le libre arbitre est une illusion (théorie de Spinoza selon laquelle nous sommes le fruit d'une succession de conditionnements et que même le fait de le savoir est le fruit d'un conditionnement, c'est-à-dire que nos choix ne sont finalement que le fruit de notre biologie et de nos expériences ; théorie explorée en partie par Freud (après tout, il n'a pas dit que des conneries), le béhaviorisme, les neurosciences et la littérature sur la manipulation des masses par le conditionnement (Bernays, Debord, Chomsky)). Autrement dit, qu'ils croient leurs choix et raisonnements parfaitement rationnels, alors que nous savons tous ici l'impact que peuvent avoir sophismes, biais cognitifs, manipulations diverses ; et que ces "irrationalités" de notre cerveau liée à notre biologie peuvent nous tromper, surtout quand nous ne connaissons pas leur existence ou sous-estimons l'importance de les déceler dans nos argumentaires, pour les rendre plus solides.
Le problème, c'est qu'alors envoyer noms, liens, sources et références à ces personnes nous fait facilement passer pour quelqu'un de prétentieux ; alors même que tout ce que nous recherchons, c'est un vrai débat constructif dans le respect mutuel et sans malhonnêteté intellectuelle. Ces noms, liens, sources et références finissent souvent par être noyés dans la discussion, et il ne reste alors que le sentiment de la personne d'avoir eu affaire à quelqu'un de prétentieux, simplement parce que cette personne n'a pas été voir de son côté à quoi correspondaient ces noms, liens, sources et références et/ou ne les connaissaient pas. Le débat laisse alors souvent place à des attaques personnelles et a peu de chances de bien finir. Tout ça parce que l'un a eu la naïveté de croire que parler de ces fameux "sophismes" suffirait à remettre le débat sur de bons rails ; et que l'autre ne connaissait pas l'existence de ces sophismes, les sous-estimant alors, croyant que ça n'avait rien à foutre dans le débat, que c'était juste un truc que l'autre avait cherché et qui l'arrangeait, et qu'ainsi, l'autre en devenait prétentieux / se croyait au-dessus des autres.
Ma question est simple. Comment éviter ce genre de situations ? Ça m'est déjà arrivé plus d'une fois que le fait de parler de ces fameux sophismes fût mal pris. Avoir une attitude "j'ai raison, c'est toi qu'as tort" ne fera pas se rendre compte à l'autre que son argumentaire contient des failles comme des sophismes, et que le fait de se baser principalement sur des sophismes rend son argumentaire bancal. Bien au contraire, ça risque de le braquer encore davantage. Comment alors réussir à le faire comprendre à quelqu'un qui ne comprend pas l'importance de la zététique ? Comment éviter le phénomène de "persistance dans l'erreur" ? Et même plus largement, comment réussir à remettre sur les rails un débat qui a mal tourné, si c'est encore même possible ?
Les cinq questions de ce fil (titre + paragraphe précédent) me turlupinent depuis un certain moment et un évènement récent malheureux qui m'est arrivé me pousse à vous les poser.
Il m'arrive parfois d'être confronté dans des débats à des gens qui utilisent des sophismes et nient que le libre arbitre est une illusion (théorie de Spinoza selon laquelle nous sommes le fruit d'une succession de conditionnements et que même le fait de le savoir est le fruit d'un conditionnement, c'est-à-dire que nos choix ne sont finalement que le fruit de notre biologie et de nos expériences ; théorie explorée en partie par Freud (après tout, il n'a pas dit que des conneries), le béhaviorisme, les neurosciences et la littérature sur la manipulation des masses par le conditionnement (Bernays, Debord, Chomsky)). Autrement dit, qu'ils croient leurs choix et raisonnements parfaitement rationnels, alors que nous savons tous ici l'impact que peuvent avoir sophismes, biais cognitifs, manipulations diverses ; et que ces "irrationalités" de notre cerveau liée à notre biologie peuvent nous tromper, surtout quand nous ne connaissons pas leur existence ou sous-estimons l'importance de les déceler dans nos argumentaires, pour les rendre plus solides.
Le problème, c'est qu'alors envoyer noms, liens, sources et références à ces personnes nous fait facilement passer pour quelqu'un de prétentieux ; alors même que tout ce que nous recherchons, c'est un vrai débat constructif dans le respect mutuel et sans malhonnêteté intellectuelle. Ces noms, liens, sources et références finissent souvent par être noyés dans la discussion, et il ne reste alors que le sentiment de la personne d'avoir eu affaire à quelqu'un de prétentieux, simplement parce que cette personne n'a pas été voir de son côté à quoi correspondaient ces noms, liens, sources et références et/ou ne les connaissaient pas. Le débat laisse alors souvent place à des attaques personnelles et a peu de chances de bien finir. Tout ça parce que l'un a eu la naïveté de croire que parler de ces fameux "sophismes" suffirait à remettre le débat sur de bons rails ; et que l'autre ne connaissait pas l'existence de ces sophismes, les sous-estimant alors, croyant que ça n'avait rien à foutre dans le débat, que c'était juste un truc que l'autre avait cherché et qui l'arrangeait, et qu'ainsi, l'autre en devenait prétentieux / se croyait au-dessus des autres.
Ma question est simple. Comment éviter ce genre de situations ? Ça m'est déjà arrivé plus d'une fois que le fait de parler de ces fameux sophismes fût mal pris. Avoir une attitude "j'ai raison, c'est toi qu'as tort" ne fera pas se rendre compte à l'autre que son argumentaire contient des failles comme des sophismes, et que le fait de se baser principalement sur des sophismes rend son argumentaire bancal. Bien au contraire, ça risque de le braquer encore davantage. Comment alors réussir à le faire comprendre à quelqu'un qui ne comprend pas l'importance de la zététique ? Comment éviter le phénomène de "persistance dans l'erreur" ? Et même plus largement, comment réussir à remettre sur les rails un débat qui a mal tourné, si c'est encore même possible ?
Les cinq questions de ce fil (titre + paragraphe précédent) me turlupinent depuis un certain moment et un évènement récent malheureux qui m'est arrivé me pousse à vous les poser.