Mon nom est personne
Publié : 22 avr. 2015, 13:33
Bonjour,
Ce matin, je pensais que si on arrive au monde sans âme, ca voudrait dire que notre identité, notre nous-mêmes, serait entièrement forgé de par ce qu’on nous enseigne au cours de notre vie, ce qui veut donc dire qu’on pourrait être n’importe qui en fin de compte. Je dis n’importe qui en ce sens que si nous sommes dépendants de l’éducation qu’on reçoit, de notre culture, etc., c’est un peu comme si nous serions des robots qu’on nourrit de données et qui réagissent conséquemment.
Je crains de n’être alors qu’une illusion d’un moi-même qui aurait très bien pu être tout autre.
L’avantage que je voyais à avoir une âme c’était justement d’être la somme de quelque chose dès ma naissance qui s’éveillait à une expérience conditionnée par son nouvel environnement. Mais je sais que ça n'a pas de bon sens puisque l'âme ne peut-être qu'une construction de l'esprit selon ce que j'apprends, sauf que je ne vous cacherai pas que je trouve particulier d'avoir une identité qui aurait pu être tout autre si je serais née, par exemple, dans un milieu entouré de sceptiques. D'un certain point de vue, entre être personne et n'importe qui, il n'y a pas une si grande différence.
Ce qui me dérange en fin de compte dans le fait de ne pas avoir une âme, c'est que je serais entièrement composée du fruit de l'expérience des autres. Sans une âme, je n'aurais plus rien qui me représenterait en tant qu'entité unique ou individuelle possédant un noyau central inaltérable.
Je me console avec une vieille toune https://www.youtube.com/watch?v=a-_tXc2PaqE
Ce matin, je pensais que si on arrive au monde sans âme, ca voudrait dire que notre identité, notre nous-mêmes, serait entièrement forgé de par ce qu’on nous enseigne au cours de notre vie, ce qui veut donc dire qu’on pourrait être n’importe qui en fin de compte. Je dis n’importe qui en ce sens que si nous sommes dépendants de l’éducation qu’on reçoit, de notre culture, etc., c’est un peu comme si nous serions des robots qu’on nourrit de données et qui réagissent conséquemment.
Je crains de n’être alors qu’une illusion d’un moi-même qui aurait très bien pu être tout autre.
L’avantage que je voyais à avoir une âme c’était justement d’être la somme de quelque chose dès ma naissance qui s’éveillait à une expérience conditionnée par son nouvel environnement. Mais je sais que ça n'a pas de bon sens puisque l'âme ne peut-être qu'une construction de l'esprit selon ce que j'apprends, sauf que je ne vous cacherai pas que je trouve particulier d'avoir une identité qui aurait pu être tout autre si je serais née, par exemple, dans un milieu entouré de sceptiques. D'un certain point de vue, entre être personne et n'importe qui, il n'y a pas une si grande différence.
Ce qui me dérange en fin de compte dans le fait de ne pas avoir une âme, c'est que je serais entièrement composée du fruit de l'expérience des autres. Sans une âme, je n'aurais plus rien qui me représenterait en tant qu'entité unique ou individuelle possédant un noyau central inaltérable.
Je me console avec une vieille toune https://www.youtube.com/watch?v=a-_tXc2PaqE