Mensonges de la droite
Publié : 23 juin 2015, 14:36
À la lumière de la publication du récent rapport du FMI:
« FMI La fortune sourit aux pays dont les moins bien nantis s’enrichissent. À l’inverse, le PIB recule lorsque ce sont les revenus des plus riches qui s’accroissent, ont mesuré des chercheurs »
16 juin 2015 |Éric Desrosiers | Actualités économiques http://www.ledevoir.com/economie/actual ... richissent
Un court billet qui met la table:
LE RUISSELLEMENT NE FONCTIONNE PAS, VIVE LE RUISSELLEMENT! PAR EVE-LYNE COUTURIER, IRIS, 19 JUIN 2015. HTTP://IRIS-RECHERCHE.QC.CA/BLOGUE/LE-R ... SSELLEMENT
«Le FMI a tranché. La fameuse doctrine de l'économie de ruissellement (trickledown economics) ne fonctionne pas. Donner des avantages aux plus riches pour qu’ils redynamisent l’économie par leurs choix judicieux aurait été un échec sur plus de 30 ans. Il semblerait, au contraire, que c’est en misant sur l’augmentation des revenus des 20 % les plus pauvres qu’on parvient à avoir véritablement un effet positif sur la croissance, et ce, tant dans les sociétés en voie de développement que dans les économies avancées. »
IRIS a aussi publié, sous forme de tableau une liste révélatrice des coupures.
COMPILATION DES CONSÉQUENCES DES MESURES D’AUSTÉRITÉ 2014-2015 PAR MINH NGUYEN, IRIS, 26 MARS 2015. HTTP://IRIS-RECHERCHE.QC.CA/PUBLICATION ... -AUSTERITE
Un article à relire (avec quelques extraits):
Le Devoir rencontre Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie - L’austérité, quelle idée toxique!
Les inégalités s’aggravent, dénonce le pourfendeur de l’économie de droite
13 avril 2013 |Éric Desrosiers | Actualités économiquesLe Devoir rencontre Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie - L’austérité, quelle idée toxique! | Le Devoir
(En voici quelques extraits)
« L’un des impacts de l’accroissement des inégalités de revenu a été la perte d’influence de la population sur ses dirigeants politiques et leur médecine économique de droite, dénonce le prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz.
(…)
Cet entêtement à maintenir coûte que coûte le cap sur des politiques d’austérité est quand même étonnant de la part de gouvernements élus quand on sait le mécontentement que sèment ces politiques dans la population. Joseph Stiglitz l’attribue à l’un des nombreux effets pervers de l’autre grand problème qui occupe le plus son attention ces jours-ci. « L’accroissement des inégalités de revenus va de pair avec un accroissement des inégalités politiques. Notre démocratie s’en retrouve déformée. »
(…)
Tout cela ne fait qu’aggraver le problème des inégalités, déplore l’Américain. « On ne parle pas seulement des inégalités de revenus, mais aussi de l’inégalité des chances d’améliorer son sort par son travail et son talent : le grand mythe au coeur du rêve américain », dit cet auteur de nombreux ouvrages, dont le plus récent est justement intitulé : Le prix de l’inégalité. La richesse médiane des familles américaines a reculé de 40 % depuis la crise et est revenu à ce qu’elle était il y a deux décennies.
« L’économie n’a pas fait son travail pour la plupart des Américains. Cela montre que les politiques comme la déréglementation, le recul de la fiscalité progressive et le rétrécissement du filet social ont un prix. »
Si certains gouvernements restent dans le déni, d’autres commencent à essayer de corriger la situation. Joseph Stiglitz cite en exemple les pays d’Europe du Nord, mais aussi le Brésil, qui a réussi en 20 ans à réduire des niveaux d’inégalités très élevés à coups de développement économique et de politique sociaux. « La bonne nouvelle, c’est que ça fonctionne. Cela montre qu’il n’est pas seulement question de forces économiques, mais aussi de la façon dont nous décidons d’influencer ces forces économiques. »
(…)
« FMI La fortune sourit aux pays dont les moins bien nantis s’enrichissent. À l’inverse, le PIB recule lorsque ce sont les revenus des plus riches qui s’accroissent, ont mesuré des chercheurs »
16 juin 2015 |Éric Desrosiers | Actualités économiques http://www.ledevoir.com/economie/actual ... richissent
Un court billet qui met la table:
LE RUISSELLEMENT NE FONCTIONNE PAS, VIVE LE RUISSELLEMENT! PAR EVE-LYNE COUTURIER, IRIS, 19 JUIN 2015. HTTP://IRIS-RECHERCHE.QC.CA/BLOGUE/LE-R ... SSELLEMENT
«Le FMI a tranché. La fameuse doctrine de l'économie de ruissellement (trickledown economics) ne fonctionne pas. Donner des avantages aux plus riches pour qu’ils redynamisent l’économie par leurs choix judicieux aurait été un échec sur plus de 30 ans. Il semblerait, au contraire, que c’est en misant sur l’augmentation des revenus des 20 % les plus pauvres qu’on parvient à avoir véritablement un effet positif sur la croissance, et ce, tant dans les sociétés en voie de développement que dans les économies avancées. »
IRIS a aussi publié, sous forme de tableau une liste révélatrice des coupures.
COMPILATION DES CONSÉQUENCES DES MESURES D’AUSTÉRITÉ 2014-2015 PAR MINH NGUYEN, IRIS, 26 MARS 2015. HTTP://IRIS-RECHERCHE.QC.CA/PUBLICATION ... -AUSTERITE
Un article à relire (avec quelques extraits):
Le Devoir rencontre Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie - L’austérité, quelle idée toxique!
Les inégalités s’aggravent, dénonce le pourfendeur de l’économie de droite
13 avril 2013 |Éric Desrosiers | Actualités économiquesLe Devoir rencontre Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie - L’austérité, quelle idée toxique! | Le Devoir
(En voici quelques extraits)
« L’un des impacts de l’accroissement des inégalités de revenu a été la perte d’influence de la population sur ses dirigeants politiques et leur médecine économique de droite, dénonce le prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz.
(…)
Cet entêtement à maintenir coûte que coûte le cap sur des politiques d’austérité est quand même étonnant de la part de gouvernements élus quand on sait le mécontentement que sèment ces politiques dans la population. Joseph Stiglitz l’attribue à l’un des nombreux effets pervers de l’autre grand problème qui occupe le plus son attention ces jours-ci. « L’accroissement des inégalités de revenus va de pair avec un accroissement des inégalités politiques. Notre démocratie s’en retrouve déformée. »
(…)
Tout cela ne fait qu’aggraver le problème des inégalités, déplore l’Américain. « On ne parle pas seulement des inégalités de revenus, mais aussi de l’inégalité des chances d’améliorer son sort par son travail et son talent : le grand mythe au coeur du rêve américain », dit cet auteur de nombreux ouvrages, dont le plus récent est justement intitulé : Le prix de l’inégalité. La richesse médiane des familles américaines a reculé de 40 % depuis la crise et est revenu à ce qu’elle était il y a deux décennies.
« L’économie n’a pas fait son travail pour la plupart des Américains. Cela montre que les politiques comme la déréglementation, le recul de la fiscalité progressive et le rétrécissement du filet social ont un prix. »
Si certains gouvernements restent dans le déni, d’autres commencent à essayer de corriger la situation. Joseph Stiglitz cite en exemple les pays d’Europe du Nord, mais aussi le Brésil, qui a réussi en 20 ans à réduire des niveaux d’inégalités très élevés à coups de développement économique et de politique sociaux. « La bonne nouvelle, c’est que ça fonctionne. Cela montre qu’il n’est pas seulement question de forces économiques, mais aussi de la façon dont nous décidons d’influencer ces forces économiques. »
(…)